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Citations sur La constellation du chien (124)

Au-dessus des genévriers, des taillis de chêne et ensuite de la forêt noire. Enfin, brune. Tuée par les coléoptères achevée par la sécheresse. Beaucoup d'arbres morts s'y dressent à présent et se balancent comme mille squelettes, soupirant comme mille fantômes, mais pas tous. Il y a des parcelles d'arbres verts, et je suis leur plus grand fan. Je les encourage depuis la plaine. Allez allez poussez poussez poussez ! C'est notre chant de résistance. Je le hurle par la vitre quand je les survole à basse altitude. Ces parcelles verdoyantes s'étendent d'année en année. La vie est tenace si on lui montre ne serait-ce qu'un peu de soutien. Je jurerais qu'ils m'entendent. Ils me saluent, agitent d'avant en arrière ces bras feuillus qui pendent le long de leur tronc, ils me rappellent ces femmes en kimono. À pas minuscules ou en surplace, mouvement des mains mouvantes le long du corps.
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À une époque j’avais un livre sur les étoiles mais plus maintenant. Je m’en remets à ma mémoire, mais elle n’est pas astronomique, ha ha ha. Alors j'ai inventé des constellations.
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(...) en dormant dehors, je peux faire comme s'il existait une maison ailleurs, avec quelqu'un dedans, quelqu'un vers qui revenir.
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La satisfaction de la composition. Me souviens que Dylan Thomas écrivait le premier mot d’un nouveau poème puis allait au pub se bourrer la gueule pour fêter ça. Pour avoir brisé le vide du silence.
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Les flocons se collaient à mes cils. Ils tombaient sur mes manches. Énormes. Des fleurs et des étoiles. Ils s’amoncelaient, gardaient leur forme, des petits tas d’astérisques et de fleurs parfaites en vrac comme des cubes d’enfants, selon leur géométrie discrète.
Quelque chose proche du rire. Qu’une fleur puisse être si petite, si fugace, qu’un flocon puisse être si gros, si tenace. L’improbable simplicité.
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Ce que j’aime le plus et ce depuis mon premier vol, c’est l’ordre, le sentiment que tout est à sa place.
Les fermes sur leurs parcelles carrées, les croisements à angles droits des routes de campagne indiquant les points cardinaux, les brise-vent projetant des ombres allongées vers l’ouest au matin, les balles de foin rondes et le bétail éparpillé et les chevaux aussi parfaits dans leur disposition qu’une pluie d’étoiles, leur robe qui accroche ce même soleil rougeoyant, les pick-up dans les cours, les rangées de mobile homes garés en épi, les lotissements dont les pavillons répètent les motifs anguleux des toitures éclairées de biais, le diamant des terrains de baseball et l’ovale des pistes de kart, et les casses, aussi, les lignes irrégulières de voitures rouillées et les tas de ferrailles aussi incontournables et charmants que les peupliers de Virginie suivant le tracé des rivières et lançant leurs propres ombres distendues. Le panache blanc par la cheminée d’une centrale électrique poussé vers l’est par le vent matinal, aussi pur que du coton lavé.
C’était au temps passé. De là-haut, il n’y avait plus misère ni souffrance ni conflits, simplement des motifs et la perfection. Le calme éternel d’un paysage peint.
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Est-il possible d’aimer si désespérément que la vie en devient insupportable ? Je ne parle pas d’un amour à sens unique, mais de ce qui suit le moment où l’on tombe dans l’amour. Quand on baigne dedans et que l’on est saisi de désespoir. Parce qu’on sait qu’il finira, parce que c’est ce qui arrive. La fin.
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La vie et la mort étaient indissociables .Voilà ce que j'ai compris . La mort était en nous tous, attendait les nuits plus chaudes, un système corrompu, un parasite, comme pour ces forêts noires qui agonisaient désormais à flanc de montagne . Et la vie était contenue dans la mort aussi virulente et tenace que la cellule souche d'une grippe .Comme il se doit .
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-" Ne jamais, jamais négocier. Tu négocies ta propre mort ".
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Tu peux pas avoir de plan si t'as pas de mission. Tu peux pas avoir de mission si tu sais pas ce que tu cherches, bordel.
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