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Du space opera à la française plutôt décevant. En tout cas, pas suffisamment bien écrit ni prenant pour égayer un Paris-Toulouse en train. L'auteur rend hommage dans sa préface à Pierre Clostermann et certaines pages s'inspirent effectivement du Grand Cirque. Grand Cirque qu'on préférera relire plutôt que de parcourir ces trois tomes, sauf si on aime Star Wars et ses batailles.
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Une belle SF militaire qui suit l'itinéraire d'un pilote au fil des péripéties d'une guerre spatiale interminable dont tout le monde a oublié l'origine. Sur une toile de fond très simple, le récit se focalise sur ses personnages, leur évolution, leurs doutes, la façon dont ils mûrissent et dépassent le carcan dans lequel ils évoluent pour découvrir leurs propres aspirations. Les lecteurs du "Grand Cirque" reconnaîtront l'ombre de Pierre Clostermann qui plane sur ces péripéties aériennes (et à qui le premier tome de cette intégrale est d'ailleurs dédié). L'ouvrage datant des années 80, quelques tournures ou expressions peuvent paraître datées ou faire sourire (comme "miroir à reconnaissance de signes" lorsqu'un personnage utilise ce qui ressemble fort à une tablette tactile 😉). Il m'est aussi arrivé de ne pas tout saisir dans certaines des descriptions - pas facile de décrire des combats dans l'espace. Mais le constat général est très positif, et j'ai trouvé ce que je venais chercher dans ces pages : une SF humaniste. Je continuerai à lire cet auteur, dont je regrette un peu d'avoir attendu le décès pour le découvrir.
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Le premier volet de cette intégrale est dédié 'au grand cirque' de Pierre Clostermann, un émouvant témoignage des combats aériens de la seconde guerre mondiale. Cette influence est fort présente:
Dans son univers space opéra, les nombreuses descriptions de combat entre 'chasseurs / vaisseaux de combat individuel' sont influencées par cette époque / technologie.

Il convient également d'admettre que le style est un peu daté.
Par contre, la trame principale est, et reste, fort agréable à suivre:

Dans un monde ou l'on fabrique des troupes pour alimenter l'effort de guerre, sans notion de cellule familiale, juste un esprit de corps entre membre d'une même 'portée'...

Dans un monde ou la durée de vie d'un combattant est bien plus faible que le nombre de combat indispensable pour 'obtenir le droit à la démobilisation'...

Dans un monde ou la notion 'd'avenir possible' se limite à l'espoir d'une blessure pour être mis hors combat, en espérant rester valide ...

Au final, une belle fable anti militariste, à relire tous les deux ou trois ans, pour retrouver le sourire.

Une pensée hommage à monsieur P-J Hérault, croisé aux Imaginales il y a quelques années, qui savait avec saveur parler de son amour de l'aviation et des belles histoires ...
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Comme il est dit dans la 4éme de couv. « les missions s'enchaînent » et nous avons droit à un festival de batailles si épuisant que comme le pilote héroïque, j'ai failli m'endormir, bercé par les acrobaties et les tirs à répétitions. Ce fut un bon moment de détente. Ce n'est certes pas du Robert Charles Wilson, plutôt de la SF pour jeunes ados.
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J'ai relu cette intégrale que jamiK a proposé comme livre quête dans le challenge SFFF 2019
Ce space-opéra nous raconte une Guerre intergalactique opposant les descendants de l'Humanité qui a colonisé l'Espace.
Mais Gurvan est né et a était élevé dans le but de devenir l'un des nombreux combattants dont la survie au premier combat est précaire, la durée moyenne de survie d'un soldat est de 61 missions.
Cette intégrale regroupe trois titres parus en dans la célèbre collection « Anticipation » au Fleuve noir qui ont jalonné mon adolescence, ma mémoire me fait défaut car a l'époque je ne gardais pas trace de mes lectures, mais je pense les avoirs eus en ma possession.
Contre tout attente Gurvan va devenir un pilote de chasseur spatial doué jusqu'à faire mentir les statistiques .
Paul-Jean Hérault a reçu le prix Cyrano décerné lors de la Convention nationale de science-fiction 2005. Il récompense une personnalité de la SF invitée de la Convention pour l'ensemble de son oeuvre
Je me suis immergé dans cette histoire au point de rêver que j'étais Gurvan au commande de son intercepteur essayant de survivre aux statistiques.
En faisant une recherche sur le titre j'ai appris que Gurvan est un prénom d'origine bretonne et pour une fois je n'ai pas a remercié de traducteur puisque Paul-Jean Hérault est Parisien de Naissance.
Voila ce qu'il a écrit sur son plaisir d'écrire:
"Nous avons besoin de critiques, d'encouragements, à un moindre degré. Alors nous avons tous nos trucs. le mien est terriblement égocentrique.
Si des personnages sont vivants dans mon crâne, si je vois une scène, si je me sens bien, si j'ai envie d'être dans un engin spatial, au milieu des commandes des voyants de contrôle, alors je pense que cela plaira à d'autres.
Mais si une histoire m'ennuie, alors je recommence, ou je laisse tomber. Je ne suis pas capable d'écrire pour aligner des lignes. Il faut que j'y prenne plaisir, que je m'y amuse, que je rêve."
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Ma lecture de Cal de Ter, du même auteur n'est certainement pas étrangère au fait que je me suis plongé dans ce livre. le Space Opera reste l'un de mes genres de prédilection de la Science-Fiction – avec les histoires de voyage dans le temps, comme je le soulignais il y a peu et avec Gurvan, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'en matière de batailles spatiales et de réflexion subséquente aux guerres, on est servi.

Dans un conflit dont tous les protagonistes ont semble-t-il oublié l'origine, Gurvan officie comme pilote de vaisseau. Issu d'un Matérédu, sorte de centre d'élevage d'humains destinés à servir de chair à laser, il n'a rien connu d'autre que la guerre. Il sait ses jours comptés et il accepte docilement le sort inéluctable qui lui est réservé. Les statistiques parlent d'elles-mêmes : la durée moyenne de survie d'un soldat est de 61 missions.

Dans cette intégrale regroupant trois titres parus en 1987 et 1988 dans la célèbre collection « Anticipation » au Fleuve noir (Sergent-pilote Gurvan ; Gurvan : les premières victoires ; Officier-pilote Gurvan), j'ai donc effectivement retrouvé toutes les qualités – et quelques menus défauts - déjà soulevés dans Cal de Ter. On passe donc très vite sur l'historiette d'amour un tantinet mièvre ainsi que sur l'aspect un peu daté qui affleure parfois au détour d'une expression... pour nous attarder sur ce qui finalement, rend ce livre vraiment prenant, au point même qu'il sera bon de continuer l'aventure avec d'autres protagonistes évoluant dans le même univers dans le Bricolo. le style de Paul-Jean Hérault est efficace, limpide, ça coule tout seul aurait-on envie de dire, et en bon amateur de Galactica, voire même Battlestar Galactica, on se plaît à suivre les scènes de batailles spatiales habilement décrites, à faire corps avec l'escadre de Gurvan. Et au-delà de cet aspect purement esthétique, on ne peut que reconnaître l'efficacité de l'approche de l'auteur vis à vis du conflit opposant les Terriens à... à qui d'abord ? Très longtemps, le lecteur ne sait effectivement rien de l'origine de la guerre et, hormis les vaisseaux ennemis, ne sait rien non plus de la nature des adversaires de Gurvan. La guerre apparaît alors dans toute son absurdité, quand l'escalade a fait son travail de sape, que méconnaissance de l'autre et aveuglement amènent à tuer pour ne pas être tué. Encore une fois, Paul-Jean Hérault signe du Space Op' comme on aimerait en lire plus souvent...

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On ne dirait pas que ce livre a 30 ans (ou presque). Dans l'ensemble un bon space-opéra, même si certains passages planétaires tirent en longueur.
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On ne dirait pas que ce livre a 30 ans (ou presque). Dans l'ensemble un bon space-opéra, même si certains passages planétaires tirent en longueur.
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Petite série issue des éditions Fleuve noir composée de :
Sergent-pilote Gurvan
Gurvan : Les premières victoires.
Officier-pilote Gurvan - Durée des équipages : 61 missions... - 3

La série a été écrite entre 1987 et 1988, le style est un peu daté, mais le plaisir de cette lecture reste entier.
Il s'agit de science-fiction "fleuve noir", facile d'accès, agréable à lire.

Le background reste largement survolé. Disons que l'humanité a essaimé dans la galaxie, dispose de vaisseaux de combats équipés d'intercepteur spatiaux et est en guerre contre un ennemi humain (dont on ne saura guère plus).
Des hommes sont mis au monde et élevés dans le but de servir la société et devenir des combattants. (sans pour autant être présentés comme des robots décervelés).

L'histoire : Gurvan va devenir pilote de chasseur spatial à bord d'un porte-chasseur de l'espace.
Gurvan n'est pas le super héros imbattable et imbu de lui même mais un pilote qui évolue, prend de l'assurance, passe des grades. Il se bat et il se bat bien. On suit son évolution dans les trois tomes, ses doutes, ses hésitations.
Les combats spatiaux sont agréables à lire. Hérault s'y connaît en pilotage d'avion (ou chasseur de l'espace) et il arrive à donner un cachet de réalisme supplémentaire à ses descriptions.

P-J Hérault, sait nous raconter une histoire, il nous emmène dans une très belle épopée guerrière, sans faire l'apologie de la guerre (loin de là). Une histoire d'hommes et de femmes, avant d'être des militaires.
Un excellent moment de sf militaire, une excellente distraction.
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