Officier-pilote Gurvan - Durée des équipages : 61 missions... - 3

On pourrait peut-être reprocher le manque d'immersion dans le côté politique et les raisons de cette guerre, mais il faut avouer que l'aspect “combats” dans l'espace ou en atmosphère est une très grande réussite. P.J. Hérault apporte une extrême rigueur, dans tous les domaines, technologique, stratégique, capacités techniques et humaines, rien n'est négligé. Les caractères des personnages n'en sont pas en reste, et attirent notre empathie... Et surtout, les combats, on les vit réellement, on est en immersion totale. J'ai vibré, j'ai tremblé, j'ai exulté. Quand Gurvan est au manettes, on y est aussi. Pour ceux qui veulent vivre des combats en chasseurs interstellaires, c'est le roman à lire absolument !

Troisième et dernier tome de la série Durée des équipages : 61 missions. dont les deux premiers opus sont :
Sergent-pilote Gurvan et Gurvan : Les premières victoires.

La série a été écrite entre 1987 et 1988, le style est un peu daté, mais les trois tomes se lisent avec grand plaisir.
Il s'agit de science-fiction "fleuve noir", facile d'accès, agréable à lire.

Le background reste largement survolé. Disons que l'humanité a essaimé dans la galaxie, dispose de vaisseaux de combats équipés d'intercepteur spatiaux et est en guerre contre un ennemi humain (dont on ne saura guère plus).
Des hommes sont mis au monde et élevés dans le but de servir la société et devenir des combattants. (sans pour autant être présentés comme des robots décervelés).

L'histoire : Gurvan va devenir pilote de chasseur spatial à bord d'un porte-chasseur de l'espace.
Gurvan n'est pas le super héros imbattable et imbu de lui même mais un pilote qui évolue, prend de l'assurance, passe des grades. Il se bat et il se bat bien. On suit son évolution dans les trois tomes, ses doutes, ses hésitations.
Les combats spatiaux sont agréables à lire. Hérault s'y connaît en pilotage d'avion (ou chasseur de l'espace) et il arrive à donner un cachet de réalisme supplémentaire à ses descriptions.

P-J Hérault, sait nous raconter une histoire, il nous emmène dans une très belle épopée guerrière, sans faire l'apologie de la guerre (loin de là). Une histoire d'hommes et de femmes, avant d'être des militaires.
Un excellent moment de sf militaire, une excellente distraction.

Salut les Babelionautes
J'ai relu cette oeuvre de Paul-Jean Hérault avec grand plaisir
Ce space-opéra nous raconte une Guerre intergalactique opposant les descendants de l'Humanité qui a colonisé l'Espace.
Il ne m'a fallu qu'une journée pour terminer les trois tomes que j'ai réussi à me procurer d'occasion.
Dans ce tome trois, Gurvan est devenu une légende vivante et sa façon de piloter curieusement un atout.
Mais les combats spatiaux s'intensifies et quand la fin de la guerre survient brutalement il va trouver le moyen de tourner la page avec celle qu'il aime mais à qui il ne pouvait rien offrir durant le conflit.
On comprend que les deux partis sont en fait issus de l'Humanité et on ne comprend pas trop ce qui a déclenché les hostilités.
Je vais surement continuer ma redécouverte de l'oeuvre P.J. Hérault

Dernier volet de cette trilogie que j'ai beaucoup apprécié. Gurvan monte enfin en grade. Grâce à une sorte de don il devient le meilleur pilote de la flotte et enchaine les victoires. Mais cet état ne lui monte pas à la tête, il reste comme il a toujours été : simple. Ce qui a le don d'exaspérer certains.

Comme dans les volumes précédents, les séquences d'action se succèdent sans ralentir. Même si sur un roman aussi court cela peut paraitre excessif, ici ça passe sans problème car cela est raconté d'une manière très fluide.

J'ai enfin eu une évocation des causes de la guerre et de la nature des belligérants. Mais cela reste très succinct et apparait à la toute fin du volume. Bien sûr la guerre va se finir et va se poser la question de l'avenir de ces femmes et hommes spécialement conçus et élevées dans le but de faire la guerre.

L'édition Fleuve Noir scinde les romans en trois mais ces romans peuvent facilement se lire à la suite car il y a toujours quelque chose qui accroche le lecteur.
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