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Cal de Ter tome 1 sur 7
EAN : 9782820509659
143 pages
Bragelonne (29/04/2013)
3.74/5   19 notes
Résumé :
La Terre a sauté et Cal échoue, des millénaires plus tard, sur une planète habitable, Vaha. Une tribu d'hommes bronzés, aux cheveux d'un blond presque blanc, l'accueille. Cal décide de faire de leur civilisation ce que les Terriens n'ont pas su faire de la leur. Il leur fait découvrir la roue, les bateaux et les chars à voiles, leur invente une écriture phonétique, les organise et leur apprend à se défendre. Mais il va découvrir une puissance prodigieuse : une base ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Lorsqu'il se réveille de son hibernation forcée, Cal pense n'avoir été confiné dans sa cellule spatiale que durant dix jours. En touchant sa chevelure qui s'est allongée comme celle d'un hippie, son raisonnement l'amène à croire à quelques mois, voire quelques années. Mais en fixant le calendrier numérique à quatre chiffres, il n'est plus obligé de calculer. le cadran affiche le 6 avril 1631. Alors qu'il a été opéré en juillet 2296.

Et voilà, cela fait au moins plus de neuf mille ans qu'il voyage dans l'espace, alimenté par des espèces de sonde. Et il entend un message enregistré par son ami Giusse, un message qui n'est pas porteur d'espoir, car cela signifie que si ce message lui est diffusé, il n'est que le seul rescapé d'une catastrophe.

Il arrive en vue d'une planète bleue, le seul genre de planète qui, comme chacun sait, est susceptible d'abriter une présence humaine. L'atterrissage s'effectue en douceur et il peut récupérer des caisses de survie. Il s'imprègne du paysage composé d'une végétation abondante puis s'éloigne jusqu'à une falaise au milieu de laquelle il distingue une grotte.

Il parvient à grimper, explore cette caverne, et l'aménage en hissant ses caisses à l'aide d'un treuil qu'il fabrique grâce aux divers objets contenus dans ses caissons. Il s'installe confortablement selon les moyens du bord, qui sont quand même conséquents puisqu'il possède deux tubes laser dont il doit limiter l'usage, et d'autres bricoles, puis part à la découverte de son nouvel environnement grâce aux cartes issues de l'ordinateur de bord et qu'il a imprimées. La faune ne manque pas et il peut s'alimenter sans problème en chassant et fumant la viande ou en pêchant les poissons qui foisonnent dans une rivière proche.

Mais parmi ces animaux certains ne sont guère accommodant comme ces espèces de babouins belliqueux. Pris en tenaille par de gros ursidés il est sauvé par un homme qui est muni d'une lance. Alors il fait la connaissance d'une tribu dont les représentants, mâles et femelles, ont les cheveux blonds, presque blancs. C'est un Vahussi, nom de cette peuplade qui vit sur cette terre d'asile et s'exprime dans un langage que ne comprend pas Cal. Pourtant à l'aide de geste il apprend que son sauveteur se nomme Lourogastoyu, rapidement abrégé en Louro tout simplement.

Louro l'emmène dans son village et Cal est pris en charge par une jeune fille dénommée Meztiyano laquelle lui enseigne avec patience leur langue et leur mode de vie. Par exemple, il n'existe pas de mariage proprement dit mais la femme peut s'installer en couple avec un homme, puis changer de partenaire sans que cela pose problème. Et inversement. Ils ne connaissent pas la jalousie. Ils sont aussi individualistes et tolérants. En contrepartie Cal, pacifique de conviction, apprend à ses nouveaux amis l'art de fabriquer des arcs, et de s'en servir, puis à construire une roue qui va les aider pour déplacer de grosses charges, à nager puis à construire des petits bateaux. Car si ces hommes et femmes vivent près d'un grand lac, ou de la mer, ils se conduisent en béotiens devant cet élément liquide.

Mais en aucun cas, Cal ne veut devenir un chef de tribu, juste se montrer comme un guide ou un aide dans certaines situations. Par exemple lorsque les Vahussis sont en butte à la vindicte d'envahisseurs esclavagistes. Il tombe amoureux de Meztiano, à la mode des Vahussis et la jeune femme semble être dans les mêmes dispositions. Il en résultera la naissance d'un fils.

Au cours d'une de ses déambulations il découvre une sorte de tumulus qui s'avère être une base souterraine, contrôlée par un ordinateur extraterrestre endormi aménagé par un ancien peuple, les Loys.



Le rescapé de la terre est le premier volume d'une série prometteuse, admirablement servi par un auteur qui ne sombre pas dans la violence. Il met en scène une sorte de Robinson arrivant sur une planète inconnue et qui est obligé de se débrouiller contre la nature parfois hostile. Tout comme son prédécesseur, Cal récupère des outils et des armes qui vont l'aider dans son installation.

Mais contrairement à ce qu'il se passe parfois dans bien des romans d'aventures et de robinsonnades, Cal ménage les représentants de la tribu des Vahussis. Sans se montrer paternaliste, il est un peu leur protecteur dans certaines conditions difficiles, ne désirant pas devenir le chef mais au contraire se mettant à leur service.

La narration est selon les chapitres, à la première personne ou à la troisième, selon les circonstances.
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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C'est assez amusant de relire de la SF des années 70-80... Ca parait gentillet, désuet et très très loin de nos canons habituels. A une époque ou les anti-héros et les parts obscures sont de mise, on se rend compte que les auteurs des années 1980 n'avaient pas la même vision de leur personnage principal. Cal, notre héros, est débrouillard, intelligent, doué...bref, sans défaut, bien au contraire. Envoyé au hasard dans l'espace juste avant que la planète Terre ne soit détruite, il se réveille longtemps, très longtemps après sur une planète inconnue peuplé de créatures diverses et d'humanoïdes. Nous découvrons, dans ce premier tome d'une saga qui en compte 7, son installation sur cette planète qui ressemble à un jardin d'Eden et son intégration parmi les populations indigènes.
C'est rafraîchissant mais c'est bourré de clichés. Certes, j'ai lu ce court roman avec les yeux d'aujourd'hui mais c'est difficile de ne pas être assez vite lassé par le caractère sans peur/sans reproche/sans défauts du héros. Il faut aussi souligner que certains aspects techniques ont assez mal vieilli, mais c'est amusant plus que dérangeant.
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Le 1er livre de la série. Cal est rescapé d'une guerre qui a imagine-t-il annihilé la Terre et Mars ennemies et détentrice de la bombe nucléaire. Une erreur…oups (peu vraisemblable mais amusant et puis bon il faut bien que le récit démarre…) fait que les paquets de missiles nucléaires partent presque simultanément). Cal s'échappe du désastre aidé par son copain Giuse qui le place dans une navette interplanétaire monoplace de secours.
En approchant d'une planète Vaha habitée par des humains (extraterrestres), la navette de survie automatisée du héros interrompt la cryogénisation et le dépose.
Cal se fait passer pour un lointain voyageur auprès des habitants du continent sur lequel il avait choisi de débarquer : un coin de paradis 😊, les « vahinés » belles et attirantes. Peuple à qui il comptera donner un petit coup de pouce technologique…
Douce lecture que celle-là…
Ensuite le héros en recherche de solutions, fait preuve de beaucoup d'astuce pour détourner les consignes d'un ordinateur plutôt méfiant et violent…programmé par une race extraterrestre disparue et en faire son outil de travail. le jeu du chat et de la souris m'a beaucoup diverti.
Bon 1er livre, très agréable et léger comme une plume.
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Cal se réveille dans un vaisseau spatial, alors qu'il pensait se réveiller d'une opération, en fait le message enregistré par son meilleur ami lui apprend que la terre a été détruite et que des milliers d'années se sont écoulées. le vaisseau est en orbite à proximité d'un planète bleue, il n'a d'autre choix que d'atterrir et d'essayer de se débrouiller pour survivre …


Un roman paru au Fleuve Noir en 1975 que Bragelonne a réédité comme "Classique", on se demande bien pourquoi, effectivement quelques rares perles sont parues au Fleuve Noir mais ici ce n'est qu'une production typique de cette maison d'édition, un langage simple dans un format court, 143 pages ici. Il ne faut pas chercher de la logique, de la finesse ou de la complexité, c'est du basique.
Transposé en SF le mythe du bon explorateur ou missionnaire issu d'une culture "évoluée" qui va amener la "civilisation" aux sauvages … Rien d'original ni dans le scénario ni dans son développement.


L'écriture est assez sèche et basique, le développement ne surprendra personne, un livre qu'il est facile d'éviter.
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Premier tome de Cal de terre aux éditions fn anticipation n°691. Cal se retrouve loin de la terre sur une planète avec une civilisation primitive à laquelle il va faire découvrir le savoir disponible sur terre à l'époque ou il l'a quittée. On voit alors une évolution accélérée de la culture scientifique de cette race qui découvre progressivement (mais trop rapidement) le début de l'ère industrielle...ou presque.
Ca se lit vite, mais ca ne reste pas dans les mémoires comme un livre culte, loin de là...
+/-
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Il doit y avoir quelques homosexuels de temps à autre ; c’est un mot qui n’existe pas dans leur langue, car ils sont très simples. Ce qui s’en approche est « amitié », et il n’y a pas d’« amitiés particulières ». Seulement des amitiés. Mais comme des tas d’hommes et de femmes vivent ensemble avec naturel, si des couples homosexuels existent, personne n’a de raison de les remarquer. La mise à l’index que l’on connaissait sur Terre ne peut donc pas exister ici. Chacun mène sa vie comme il l’entend.
J’avoue avoir été choqué au début par ces mœurs, mais à voir vivre les Vahussis, je me suis aperçu qu’ils avaient simplement effacé les contraintes et l’hypocrisie. On s’aime ? On vit ensemble. On aime quelqu’un d’autre ? On vit avec lui. On ne s’entend plus avec l’autre ? On vit seul. On aime bien faire l’amour avec l’autre, mais la vie commune est impossible ? On s’installe ailleurs pour ne se retrouver que dans les moments amoureux.
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Maintenant, la curiosité du trajet aller et aussi l’inconscience, il s’en rend compte, ont fait place à une attention soutenue. Il s’aperçoit qu’il vient déjà de changer ! La rencontre avec l’animal l’a fait évoluer en quelques minutes. Ce n’est plus le même homme. Finalement, jusqu’à cette rencontre, il était toujours Cal le Logicien. Maintenant, il est Cal l’Homme-qui-veut-survivre, et c’est un autre personnage. Il regarde toujours autour de lui, mais pas en aimable promeneur traversant avec curiosité un jardin zoologique. Non, plus du tout. C’est maintenant un homme sur ses gardes, observant le sol et les traces qu’il peut y déceler, les mouvements éventuels autour de lui, prêt à se cacher.
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Alors, à tout hasard, je reste ainsi, immobile, les regardant calmement. Puis je me frappe la poitrine des deux poings, en poussant un hurlement, allez savoir pourquoi. Paniqués, les trois babouins font demi-tour et s’enfuient !
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Faut-il suivre cet homme ? Il ne vit sûrement pas seul, donc il y a quelque part un village, ou un équivalent. Cette pensée le frappe. Il s’est mis à penser « terrien ». Ce sol est celui d’une autre planète, il ne doit pas la contaminer avec sa forme de pensée, il ne doit pas agir inconsidérément afin de ne pas les influencer. En tout cas, pas de mauvaise manière. Puis il songe que l’autre est le seul à avoir parlé. Avec son pagne fait en peau, il va peut-être le prendre pour un arriéré ? Alors il se retourne.
— Dis donc, mon vieux, tu ne comprends pas, bien sûr, mais tu n’as pas l’air bête. On va bien trouver un moyen de communiquer ?
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Penser que la Terre a ressemblé à ça, qu’elle a été aussi belle, qu’il y a fait aussi beau et que tout a changé par pure bêtise ! À chaque fois que l’humanité est arrivée à un croisement, elle a pris le chemin le plus facile et le plus mauvais pour la suite. Au fond, la vie n’est pas dangereuse, rien n’est vraiment dangereux, sauf les initiatives des hommes. Même sur une planète comme celle-ci, on peut vivre tranquille et à l’abri. Mais qu’en aurions-nous fait si nous l’avions découverte ? Polluée d’abord, puis sûrement détruite ! Jamais je ne pourrai leur pardonner…
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