Dune, tome 4 : L'Empereur Dieu de Dune

A Genève, chaque année au début du mois de décembre on célèbre l'Escalade en criant "Et ainsi périrent les ennemis de la république !". C'est à la suite de cette tirade que l'on envoi un gros coup de poing sur une marmite en chocolat pour la casser. Ensuite on se précipite et on mange tous les morceaux. Hmmm j'adore l'histoire de mon pays.

Quel rapport me direz-vous. Euh, en fait aucun mais il est vraiment dommage que ce livre ne soit pas en chocolat parce que je viens de m'écrier "Et ainsi finirent les aventures de Dune en ce qui me concerne". Puis j'ai envoyé un gros coup de poing et maintenant j'ai mal à la main et je n'ai même pas de chocolat à manger.

Je m'égare encore.... mais à ma décharge je n'ai pas grand chose à raconter sur le 4ème tome de Dune si ce n'est de dire que c'est de loin le plus pénible à lire et que je n'en peux plus.

Pourtant c'était bien parti. Les 100 premières pages étaient prometteuses, il se passaient des choses, la révolte fomentait et puis paf, on retombe dans les mêmes travers que dans le tome 3. C'est long, lourd, pénible, l'histoire évolue très lentement et Frank Herbert à de nouveau consommé trop d'épices, alors il se répète encore et encore, il radote, nous reparle toujours des mêmes choses et on se lasse vraiment.

C'est dommage car l'écrivain est très talentueux, l'histoire est superbe et elle mériterait un peu plus d'action et moins de blabla.

Bon courage à ceux qui vienne de tourner la première page.



Note 2/6

Je suis définitivement déçu d'être déçu de la suite de D'une, depuis le tome 3 j'ai commencé à regretter le tournant qu'à pris l'histoire. J'ai été jusqu'à la moitié du tome 4 mais je ne prends hélas plus plaisir à le lire. L'histoire me paraît sans fin, répétitive et flou. Dommage j'ai tellement adoré les deux premiers tomes !

Après une lecture déjà pénible du 3e tome, seulement rattrapée par les évènements du dernier quart du récit, c'est à reculons que j'ai attaqué l'Empereur Dieu de Dune.

Ce fut pourtant une bonne surprise sur les 100 premières pages : les évènements sont prometteurs, il y a de nouveaux personnages (forcément, ça se passe 3 000 plus tard...) et surtout les chapitres se font plus courts, moins verbeux. On se prend donc à suivre avec intérêt Siona dans sa rébellion contre Leto, devenu avec le temps un être intemporel et plus proche du ver des sables que de l'humain, mais aussi le nouveau ghola de Duncan Idaho.

Malheureusement, passée son introduction le récit s'embourbe dans une suite interchangeable de discussions rabâchant encore et toujours les mêmes thèmes. le personnage de Leto est hors du temps, et on quand même bien du mal à comprendre ce qu'il souhaite simplement dire, celui de Duncan est idiot à manger du foin et la thématique du ghola hors de son époque, un "modèle dépassé", tourne bien vite à une succession de plaintes pénibles et de revendications bien machos qui pourtant font craquer les truitesses comme Hwi, la promise de l'empereur. Mention spéciale de l'inutilité pour celle-ci également, on ne comprend jamais où elle ou ses créateurs Ixiens veulent en venir.

A ce stade, je doute plus que jamais qu'Herbert ait vraiment eu un plan d'ensemble de ce qu'il souhaitait écrire à travers Dune tant son récit devient de plus en plus brouillon et ses personnages de plus en plus creux.

Un premier tome fantastique, un deuxième au moins aussi bon avec une conclusion qui vous fait battre le coeur... et un tome trois qui laisse présager le début de la fin. Peut-être le quatrième relèvera-t-il le niveau ?
Et bien non.
C'est pire... c'est triste...
On a l'impression qu'on en verra jamais le bout...
Pourtant, il semble y avoir de l'idée au départ. Quelques personnages bien construits, un soupçon de rébellion. Malheureusement, ce qui aurait pu donner une belle fresque narrative se noie dans les réflexions d'un Empereur-Dieu blasé et ennuyeux...
J'appréhende la lecture des deux derniers ouvrages...