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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
En ce qui me concerne, ce tome est la pierre angulaire du Cycle de Dune de Franck Herbert. Plus laborieux que les autres, c'est également celui qui interroge au plus profond les questions de pouvoir, de choix et de destinée abordées dans son oeuvre.

L'Empereur-Dieu est, comme son titre le laisse penser, un véritable tyran. Et pourtant, ayant perçu que toutes les voies possibles menaient l'univers à la destruction, il choisit d'emprunter le seul chemin possible, celui du Sentier d'Or, en semant volontairement les germes de sa propre destruction.

La prescience qui avait permis à Muad' Dib de sauver le peuple Fremen est devenue au fil du temps une malédiction, et le but ultime de son fils est d'en libérer l'humanité, pour créer un destin que nul ne pourra prédire, seul espoir de sauver l'univers.

Herbert se démarquait déjà de la science-fiction classique en intégrant des notions d'écologie, d'histoire, de climatologie, etc. Dans ce livre il interroge la notion de pouvoir et de connaissance absolus, et la responsabilité qui en découle.

La vie de Leto durant un millénaire, la notion de cycle prend ici tout son sens. On comprend que rien n'est jamais figé et que les règles qui valaient dans un contexte ne s'appliquent plus quelques années plus tard. Tout est à réinventer.

Si vous devez lire le Cycle de Dune, lisez au moins jusqu'à l'Empereur-Dieu.
Cela en vaut vraiment la peine, du moins si des questions philosophiques comme celles du destin ou du libre-arbitre vous fascinent autant que l'univers paradoxalement futuriste et médiéval si original de Dune.
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J'ai cru que je ne verrai jamais le bout de ce roman, pas qu'il ne soit pas passionnant - au contraire - mais parce qu'il est tombé dans une période où j'étais très occupé au travail et peu disponible pour lire, à mon grand regret. C'est un roman très différent des trois premiers tomes de la Saga de Dune mais j'ai pris beaucoup de plaisir à le découvrir sur la durée. Attention, si vous n'avez lu que le premier tome de Dune ou vous appelez Thomas, ne lisez pas cette chronique.

L'histoire se déroule toujours sur la planète Dune mais, 3500 ans après les évènements des trois premiers tomes, le cycle écologique terminé, Dune n'est plus vraiment ce qu'elle était, et c'est désormais sur Arrakis que Leto II règne comme un tyran depuis des milliers d'années. Avec le temps, son corps et les truites des sables qui avaient recouvert sa peau ont fusionné ensemble, et il devient peu à peu un immense vers des sables.

Reclus dans son immense palais, où tout est à ses dimensions prévermiformes, Leto vit entouré et protégé de ses Truitesses, soldates d'élite qui le chérissent et le protègent. Ses ennemis sont nombreux sur Arrakis et les autres planètes, et il faut sans cesse se prémunir des complots au sein de ses proches, Siona Atreides la fille de son majordome menant les révolutionnaires qui veulent voir son empire s'effondrer. Il puis les Duncan Idaho, les danseurs sans visage, les ixiens, le Bene Gesserit, ...

Il y a parfois des lenteurs dans ce roman très atypique, vraiment différent des trois premiers tomque j'ai pu lire, et pour autant on y découvre un Leto devenu tyran pour protéger son peuple de l'extinction totale, tiraillé de toutes parts. Une aventure diplomatique et psychologique où peu d'action parsème le récit mais que j'ai pour autant beaucoup aimé, et qui ne me freine nullement pour découvrir le cinquième et prochain tome !
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Ce quatrième tome des aventures de la maison des Atréides sur la planète Arrakis a été une nouvelle fois un savant mélange d'intrigues politiques, de réflexions philosophiques ainsi qu'une belle dose de mysticisme.

Si la première partie m'a semblé parfois très lente voire ennuyeuse, la seconde apporte plus d'intensité que ce soit dans l'intrigue principale que dans les rapports entre les personnages.

L'épice reste au centre des préoccupations économiques et L'Empereur-Dieu est un personnage ambivalent ce qui lui donne une aura particulière. Ses motivations sont soumises à interprétations et j'ai trouvé cela fascinant de voir comment l'auteur fait évoluer Arrakis, les Fremen, la politique, et la religion dans le cadre du Sentier d'or que l'Empereur-Dieu a emprunté.

Toujours complexe dans la narration, toujours très peu d'action, toujours verbeux, mais ce quatrième opus de la saga Dune est toujours saisissant quant à la multitude de réflexions philosophiques sur le pouvoir, le fanatisme, l'hérédité, la destinée ainsi que la religion.

𝐄𝐧 𝐁𝐫𝐞𝐟 :

Si j'ai préféré ce tome au précédent grâce à l'évolution particulière et étonnante du personnage central qui apporte une grande densité au texte, l'ensemble demeure à la fois captivant et déroutant, oscille entre longueurs et chapitres accrocheurs tout en offrant une analyse intéressante de la nature humaine et de la société à travers l'évolution d'Arrakis.
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3500 ans se sont écoulés depuis que l'empereur Leto II a commencé sa mutation en ver géant. Afin d'imposer une paix éternelle il s'est transformé en tyran qui contrôle aussi bien la Guilde spatiale, le Bene Gesserit ou le Bene Tleilax. Ses dons de prescience et une mémoire génétique infinie lui permette de maîtriser toutes les composantes nécessaires à la vie sur Arrakis et d'anticiper toutes les actions qui pourraient être menées contre lui.
Un tome basé sur l'introspection de l'Empereur- Dieu, lui qui agit pour amener l'humanité sur le chemin du Sentier d'Or souffre d'une extrême solitude, il s'est bien commandé des gholas copies conformes de Duncan Idaho mais tous finissent par essayer de l'éliminer. Même l'amour charnel lui est désormais interdit car il n'est déjà plus un homme et pas encore tout à fait un ver. L'homme qui exerce le pouvoir est-il forcément appelé à être seul, en tout cas c'est le parti pris par @Herbert, celui qu'il développe dans son roman.
Les réflexions sur la démocratie et l'immaturité des Hommes à mériter celle-ci sont très intéressantes même si je ne les partage pas, loin de là.
Un roman assez cérébral donc mais au combien passionnant. La capacité d'@Herbert à prendre des virages à 90° tout en gardant le fil de l'histoire m'impressionne et me donne très envie de continuer l'aventure avec @les hérétiques de Dune.

Challenge pavé
Challenge Multi-Défis
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Avec cette saisissante couverture signé Aurélien Police, nous retrouvons donc Leto II, fils de Paul dans cette suite se déroulant des millénaires plus tard. Si le tome précédent avait été un gros coup de coeur et mon préféré jusqu'à présent, le soufflet est quelque peu retombé ici.


Qu'on ne se mente pas, cela reste de la SF diablement prenante à lire, très bien écrite et où la plume de l'auteur devient vraiment de mieux en mieux. le hic ? C'est que malgré cela, j'ai clairement l'impression que le fond devient de plus en plus classique et répétitif. Ce n'est donc plus la claque des débuts.

Pourtant, on ne peut être que fasciné avec un héros comme Leto, cet homme qui s'est laissé transformé en ver des sables géants pour le bien de tous. J'adore tous les passages décrivant celui-ci, son corps mais aussi son état d'esprit et ses sentiments. Il me fascine, certes d'une manière un peu glauque et frissonnante, mais quand même. Je trouve l'idée du saut dans le temps pour le retrouver une fois la transformation bien avancée et son projet politico-écologique également, très bien vue. On se retrouve ainsi face à un nouvel univers, un nouveau paysage et de nouveaux personnages. le hic à nouveau, c'est que l'ensemble reste assez superficiel. L'auteur répète sans cesse les mêmes phrases et l'intrigue tiendrait sur bien moins de pages s'il divaguait moins... J'aurais vraiment aimé plus de force et d'audace.

On se retrouve à la place avec un récit centré à la fois sur le projet de Leto, celui des Ixiens avec sa fiancée Hwi mais aussi des forces de l'Empire qui sont encore pas loin malgré le sommeil qu'on leur impose. Nous découvrons tout cela à travers les Mémoires volées de Leto qui accompagnent chaque chapitre en incipit mais également l'histoire à travers le personnage de Siona, la fille de Moneo, sur laquelle Leto compte beaucoup pour la suite de son mystérieux projet. Et avec eux, nous avons également la société des Truitesses, nouvelle armée d'élite des Atréïdes et les Freemen de musée, qui portent bien leur nom, et ont totalement dépéri. Tout cela donne une ambiance qui se veut assez morose, celle d'un monde sur le déclin, c'est du moins l'apparence qu'il veut donner mais au fond tout bouillonne et c'est là que ça devient passionnant.

Malgré une narration un peu mollassonne et répétitive qui manque de nerf, on ne peut que suivre, fascinée, le plan que Leto tente de mettre en branle à la fois autour du ver qu'il devient et des implications de ceci sur la nouvelle transformation d'Arakis, et également autour de Siona et du nouveau ghola de Duncan pour créer de nouveaux Atréïdes qui échapperaient aux plans des autres instances de pouvoir de l'Empire. Excellent ! Tout se met en place assez lentement et de nombreux coups de théâtre viennent émailler cela, ralentissant et faisant diverger les projets parfois, montrant que même le meilleur plan a des failles.

Ce mélange de politique, d'écologie, de génétique et d'introspection qui se fait ici a de quoi surprendre. On prend une toute autre direction que celle des débuts, je trouve. L'auteur remet à nouveau en question la figure du héros qu'il avait monté avec Paul. Il en donne un nouvel écho déformé qui interroge avec cet Empereur-Dieu martyr qui se sacrifie pour le bonheur du plus grand nombre, du moins selon son idée, mais se comporte en tyran en attendant, donnant une vision assez sombre et sans concession du pouvoir sur la masse populaire. J'aime énormément ces noires nuances.

En revanche, je suis bien plus partagée une fois de plus quant à la question des femmes dans cette oeuvre. L'auteur me met souvent mal à l'aide avec l'utilisation qu'il fait d'elle. Tantôt, il semble créer des personnages d'une grande finesse et/ou force qui m'émeuvent comme Hwi et Siona. Tantôt, il propose une instrumentalisation de celles-ci et de leur sexualité qui me dérange profondément, mais je crois que c'est justement son but et il y réussit donc parfaitement.

La nouvelle proposition de l'auteur pour qu'un "messie" échappe à son destin m'a donc autant fascinée que perturbée. J'ai adoré le personnage de Leto, probablement celui qui m'a le plus fascinée dans la saga avec Alia. Mais j'ai trouvé la narration vraiment bancale dans ce nouveau tome et j'aurais aimé une intrigue moins en huis clos, plus sensationnelle et en écho avec la qualification d' "oeuvre-monde" qu'on donne souvent à la saga. Là, je me suis sentie un peu enfermée, à l'étroit, dans une histoire de famille qui finalement se répète un peu avec ces héros cherchant à protéger leur descendance en échappant à leur destin. Émouvant, remuant et foncièrement intrigant, Dune reste un indispensable dans ma culture SF mais un indispensable non moins dépourvu de failles.
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A quoi peut penser un être ni humain ni divin mais omniscient ?

Nous sommes avec Leto Atréïde, encore une fois, qui a dû sacrifier son humanité pour sauver Dune et préserver la paix universelle. Mais n'étant plus humain, il s'est transformé en une chose terrible à l'apparence d'un ver des sables géant, et il traverse le temps depuis 3000 ans environs. Certains pensent qu'il est un dieu car il est omniscient. Mais est-il parfait comme un dieu alors qu'il nous apparaît comme le mythe du Léviathan : sorte de monstre à qui les humains échangent leur liberté contre leur sécurité?

Leto se transforme en tyran et la seule chose qui rend son impérialisme acceptable est la foi que l'on a qu'il agit pour notre bien. Mais est-ce le bien ? Est-ce bien d'éviter aux hommes de maîtriser leur destiné ? Ne faut il pas laisser du hasard dans le future de la race humaine, quelle soit bonne ou mauvaise ? A-t-on le droit de priver un peuple du choix de ses actes ?

Ce qui détruit Leto est son humanité

En effet, peut on s'intéresser encore au présent lorsqu'on a 3000 ans d'existence, avec en soit la conscience de millions d'ancêtres ? Surtout quand vos ennemis vous envoient sans relâche la même personne, une personne qui a été votre ami et dont on sait qu'elle va inlassablement vous trahir, vous laissant l'image d'une histoire qui se répète ?

L'auteur nous donnera ici une redite de Pandore. Vous savez, cette humaine pourvue du don de tous les Dieux. Ici, elle s'appellera Hwi et elle correspond à tout ce qui plaît à Leto. Ainsi, on pourra lui dire qu'il échappe à tout ce qui rend humain : l'amour. C'est cela que Hwi ouvrira chez Leto : cette boîte de l'amour qui amènera une série d'évènements. Et nous passerons tout le roman à se demander quelle part d'humanité est restée chez Leto et surtoutsi cette histoire gardera un espoir pour Dune
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« L'Empereur-Dieu de Dune » poursuit l'épique saga de Dune de Frank Herbert avec une profondeur et une complexité encore accrues, parfois un peu trop à mon goût, il faut bien l'avouer. Cependant, ce quatrième tome reste une plongée encore plus profonde dans l'univers richement élaboré de Dune.

L'histoire se déroule quelques milliers d'années après les événements du précédent tome, avec le Dieu-Empereur Leto II, le fils de Paul Muad'Dib, au centre de l'intrigue. Leto II est devenu un être hybride, une fusion de l'homme et du ver des sables, dans le but de guider l'humanité vers un avenir qu'il estime nécessaire pour sa survie. Son règne est caractérisé par une rigidité impitoyable, où il exerce un contrôle absolu sur tous les aspects de la vie dans l'Empire. Mais est-ce un despote éclairé ou un despote tout court ? À la fermeture du livre, je me pose encore cette question.

Ce livre approfondit davantage les thèmes de la politique, de la religion, de l'écologie et de la nature humaine, qui sont au coeur de la série Dune. Il explore également les conséquences de la quête de pouvoir de Paul Muad'Dib et les choix radicaux de Leto II pour maintenir la stabilité dans un monde en constante évolution. Les Fremens ne sont plus que parodie d'eux-mêmes, et on se demande où mènera finalement le fameux Sentier d'Or.

Malgré tout, les personnages sont, comme toujours, remarquablement bien développés. Leto II est un protagoniste complexe et fascinant, avec ses motivations et ses actions qui suscitent à la fois l'admiration et le questionnement moral. Les autres personnages, tels que Duncan Idaho, largement exploité dans ce tome, et Siona, ajoutent des couches d'intrigue et d'émotion à l'histoire.

La prose de Herbert est dense et exigeante, ce qui peut rendre la lecture ardue par moments. Cependant, cette complexité est ce qui rend la série Dune si profonde et si gratifiante pour ceux qui sont prêts à s'investir à fond dans l'univers imaginé par l'auteur.

« L'Empereur-Dieu de Dune » continue de repousser les limites de la science-fiction en explorant des idées philosophiques profondes et en créant un monde extraordinaire rempli de cultures, de religions et de technologies uniques. C'est une oeuvre incontournable pour les amateurs de science-fiction et pour ceux qui apprécient une réflexion profonde sur les dilemmes moraux et les enjeux de l'humanité. Cependant, en raison de sa complexité, il peut ne pas convenir à tous les lecteurs. J'espère que les tomes suivants seront un peu moins philosophiques et contiendront plus « d'actions », les voyages internes de Leto pouvaient me sembler, par certains moments, traîner un peu en longueur.
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Si le troisième tome de Dune ne m'avait pas intéressé, ce livre m'a réconcilié avec les Atréides. Grâce à sa métamorphose, Leto est devenu une créature mi-homme, mi-ver qui peut vivre des milliers d'années. Il dirige l'Empire avec tyrannie : les contre-pouvoirs sont limités, l'épice restante est distribuée avec parcimonie et au gré de son humeur. Ce climat créé de l'animosité, donc des rébellions apparaissent un peu partout, que ce soit par les Ixiens, les Tleilaxu ou même au sein de la famille Atréides.
Vous allez vous imaginer qu'il y a beaucoup de rebondissements dans ce livre : eh bien non, il traîne en longueur et il ne s'y passe pas grand-chose sauf les cinquante dernières pages. Mais étonnement, j'ai aimé ce rythme un peu lent, presque répétitif : on découvre la philosophie qui anime Leto, ses intentions et aussi le fardeau qu'il porte. Quand on est porteur de la prescience, il n'y a plus de surprise, rien que de l'ennui et un horizon plat. Ce pouvoir est une malédiction qu'il essaie d'éviter aux futures générations.
D'autres thèmes viennent aussi se greffer : la solitude du pouvoir, la futilité d'un être humain face à l'infini etc. Il y a plusieurs passages qui m'ont interpellé et m'ont fait réfléchir. le style d'écriture est riche, plus fluide et agréable que les deux précédents tomes malgré quelques longueurs et répétitions.
En tout cas, j'ai bien fait de continuer cette série malgré un peu de découragement au tome 3. La suite viendra bientôt.
Lien : https://leslecturesdehanta.c..
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Les avis sont partagés sur ce roman, pour diverses raisons. J'en verrais une qui parcourt en filigrane certaines critiques négatives : la SF étant un genre d'évasion et de fuite loin du réel (et c'est son charme principal), pourquoi lire un roman politique où il ne se passe presque rien, à part les préparatifs lucides de sa propre mort violente par un tyran prescient ? Ni suspense, et pour cause, ni évasion, trop de politique et de méditations sérieuses, ni divertissement. Pourtant, de ce roman émane un charme, qui fait de lui une sorte d'OVNI dans le paysage littéraire de la SF, comme le Seigneur des Anneaux, à sa manière, dans celui de la fantasy. Je crois que ce charme est dû au personnage de Leto lui-même, qui, tout omniscient qu'il soit, tout tyrannique et impitoyable berger de cheptel humain qu'il soit, demeure un homme torturé, qui souffre de toute son humanité perdue sous les replis du ver, et qui rencontre un amour sublime à la fin de son existence. Enfin, le livre est écrit dans un style incomparable, et recherche une profondeur de pensée que le genre de la SF admet mal. C'est donc un beau livre que celui-ci, mais il bouscule les catégories préétablies.
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Dune tome 4 : L'empereur-Dieu de Dune, de Frank Herbet
Aux éditions Pocket SF-Fantasy
Paru en 2012
601 pages

Nous revoici sur Dune, qui n'a plus rien ou presque de désertique, 3000 ans environ après la montée de Leto II Atréide sur le trône. Toujours en vie, Leto poursuit la mutation qu'il a entamé en recouvrant son corps de truite. Il est maintenant dans pré-vermiforme.
Pour sauver l'humanité, il continue le programme génétique. Il doit maintenant s'occuper de Siona, qu'il veut accoupler avec un des nouveaux Duncan Idaho. Mais celle-ci, dans la rébellion, fait tout pour causer la chute de Leto.
Au même moment, les Ixiens envoie comme ambassadrice une femme qui a était "conçu" pour plaire à Leto. Mais ce plan semble un peu trop bien marcher...

Un tome 4 qui surprend. D'une part, parce qu'en se retrouvant 3000 ans plus tard, on perd tous les repères qu'on s'est créer dans les tomes précédents. D'autre part car l'auteur abandonne un mode purement narratif pour introduire des morceaux de rapport ou des dialogues en tant que chapitre.
L'histoire reste toujours très prenant. Les personnages sont intéressant, et on s'attache à Leto qui est bien plus humain qu'il n'y paraît.
L'écriture ne nous laisse pas le temps de nous envoyer.

Le livre est un poche tout ce qu'il y a de plus bête. Rien à dire à part qu'on aime vraiment les choix graphique des couvertures pour cette réédition.
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