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4

sur 1071 notes
Voilà terminée cette sensationnelle saga.
J ai adoré cet univers, ce retour aux sources par toutes ces voies possibles et inimaginables.
Les personnages sont attachants .
Que dire sinon que ce fut un véritable plaisir que de se laisser emporter dans l univers particulier de Dune à travers le temps et l histoire.
Une agréable et stimulante découverte pour moi qui n osait pas lire de fantasy.
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-CHRONIQUE-

Cette critique/chronique est écrite suite à un challenge « Lecture 2023 » lancé par les personnes derrière le compte instagram « Lespetitslivres ». Il consiste à lire un livre par mois d'après un thème donné et d'en écrire une chronique. le challenge de mai 2023 était « Un livre qui se passe dans un autre monde ». Bien que j'aie pris beaucoup de retard dans ce challenge, j'ai préservé.

-

J'ai choisi « Dune » de Frank Herbert car les films, celui de David Lynch (1984) et celui de Denis Villeneuve (2021), m'ont donné envie de le lire.

Comme il y a eu du retard dans mon challenge, je l'ai lu en juin 2023. Je savais qu'il y avait cinq tomes suivants mais je ne m'attendais pas à vouloir lire la suite ! J'ai lu Dune durant tout l'été 2023 à part le dernier pour lequel j'ai traîné, je l'ai terminé en février 2024. Il y a encore d'autres livres, notamment ceux sur les origines de Dune, les événements avant et après Dune… Mais vu comment j'ai traîné pour finir le dernier roman du cycle de Dune, j'ai décidé de m'arrêter là.

Mon avis sur ces livres... ? Waouh. Juste waouh. C'est vraiment tout un autre monde. J'ai beau avoir vu des films ou des séries comme le Seigneur des Anneaux, le Trône de fer, Star Wars, etc., où il y a des mondes comme ça mais je n'ai jamais lu les livres. C'est vraiment quelque chose de les lire. Connaître la pensée des personnages, lire les descriptions des ambiances, en savoir davantage sur des modes de fonctionnement, et j'en passe encore. Mais parfois ce n'était pas toujours facile à comprendre, c'est pourquoi j'ai traîné avec le dernier roman.

En tout cas, je suis admirative par l'imagination qu'ont certains auteurs, imaginer tout un monde avec plein de personnages, d'intrigues, de cultures, de langues et j'en passe encore. C'est difficile à expliquer mais j'ai l'impression qu'on voit autrement les choses après avoir lu ces livres. Ça m'a donné envie de lire d'autres sagas.

Voilà, je ne sais pas quoi dire de plus. C'est pourquoi j'ai aussi traîné pour écrire cette chronique car je ne voulais pas qu'elle paraisse trop simpliste… Mais tant pis.

PS : ma note de 3 ne concerne que le tome 6. Si je dois donner une note générale au cycle de Dune, c'est 4.
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babelio_id:Herbert-Dune-tome-6--La-Maison-des-meres/1413360
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Il s'agit probablement de l'un de mes livres préférés. L'écriture, plus fluide et moins dense, à gagner en maturité depuis les premiers romans du cycle et il y a un je ne sais quoi de beau dans ce roman, peut-être le fait que parfois une étrange mélancolie se dégage de ce chez-d'oeuvres, et ce livres est très philosophique, comme tous les autres, mais les personnages sont plus humains et plus portés sur leur condition. Un livres pour tout les fan de Franck Herbert et du cycle de Dune.
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Quand on arrive à la fin de ce dernier tome, on est en quelques sortes soulagé d'être enfin arrivé au bout. La lecture en a été laborieuse, je l'ai même laissé de cité quelques mois avant de le reprendre. C'est une fin qui laisse sur sa faim, je trouve cela dommage. Certains arcs auraient mérité d'être développés mais ce tome ne se focalise que sur la relation polarisée entre le Bene Gesserit et les Honorées Matriarches. On se perd, on s'égare, et on s'ennuie même parfois.
Au global ce Rome est finalement dans la veine des précédents, assez inégal.mais je suis contente d'être allée ai bout de cette saga mythique qui mérite tout de même le détour.
Herbert ne se laisse pas lire si facilement !
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Dernier volume de la série Dune, c'est mon préféré l'histoire avance et l'intrigue continue toujours après des milliers de pages déjà lues.
Il y a de l'action tout au long du livre.
L'auteur a réussi à marier religion, politique et écologie dans un univers futuriste tellement bien construit.
Son oeuvre est cohérente du début à la fin.
Nous avons beau s'immerger dans l'univers il est impossible de deviner ce qui va se passer.
Excellent livre de science fiction.
Par contre c'est un livre a lire a tête reposée car des passages peuvent être difficiles.
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Dans la vastitude des sables de Dune, l'âme s'immerge une treizième fois, sous ma plume critique, dans le cycle monumental de Frank Herbert. À chaque relecture, cette saga devient une nouvelle révélation, une méditation sur la nature humaine, la politique, la religion, et notre lutte incessante contre les prédestinations que nous nous créons.

Herbert, avec une finesse presque prophétique, tisse une épopée qui traverse le temps et l'espace, m'invitant à réfléchir sur les méandres de notre propre existence. Dans cette dernière lecture, je ne peux m'empêcher de voir l'écho de nos crises actuelles dans la lutte pour le pouvoir, le contrôle des ressources, et la quête incessante de l'humain pour une signification plus profonde.

Je trouve, au coeur de cette treizième lecture, un écho troublant avec les tourments de notre époque. Les conflits du monde de Dune résonnent d'une manière étrangement prophétique avec les tumultes de notre réalité actuelle.

Je ne peux ignorer la tragédie qui se déroule entre Israël et la Palestine, où chaque jour apporte son lot de désespoir et de mort. La terre sainte, loin de son idéal de paix, est devenue un champ de bataille où la vie humaine semble avoir perdu toute sacralité. Là-bas, les Palestiniens tombent sous des assauts impitoyables, victimes d'une lutte sans fin pour la terre et l'identité.

À l'Est, la Russie et l'Ukraine sont enfermées dans une guerre qui dévore non seulement les corps mais aussi l'âme des nations, un conflit où l'histoire, la fierté et la peur se mêlent pour créer un cycle apparemment infini de violence. Et il ne s'agit là que de l'un des nombreux affrontements qui déchirent notre monde, de l'Afrique à l'Asie, où d'innombrables vies sont prises dans le tourbillon de la guerre.

Mais la lutte ne se limite pas aux champs de bataille. Dans nos sociétés qui se targuent d'être des phares de lumière et de raison, nous assistons à une montée inquiétante des régimes fascistes nationaux et fascistes néolibéraux. Sous des bannières diverses, ces idéologies propagent une vision du monde où l'égoïsme, la peur de l'autre et l'avidité sont non seulement acceptés mais encouragés. Elles menacent de détruire les fondements de notre coexistence, semant la division et l'hostilité là où devraient régner la compréhension et la solidarité.

Dans "La Maison des Mères", la leçon ultime est celle de la mesure et de l'acceptation de vivre dans un monde incertain et toujours inattendu. Alors que je referme ce cycle, je suis frappé par la pertinence de cette leçon pour notre propre monde. En ces temps troublés, nous avons plus que jamais besoin de cette sagesse, de cette capacité à voir au-delà de nos différences et à reconnaître notre humanité commune. Nous avons besoin de la littérature, de la danse, de l'art, pour nous rappeler les vérités éternelles et pour nous guider vers un avenir où la paix et la compréhension prévaudront sur la haine et la division.

Les personnages, plus que de simples acteurs dans un drame de science-fiction, sont des reflets de nous-mêmes, avec nos ambitions, nos peurs et nos espoirs. Paul Atréides, avec sa vision prédestinée et son fardeau de messie, nous parle de la solitude du pouvoir et du danger des idéologies non contrôlées. Les Bene Gesserit, avec leur mélange de sagesse et de manipulation, rappellent les complexités du pouvoir féminin dans un monde dominé par les hommes.
La richesse thématique de Dune est un miroir de la complexité de l'âme humaine, un miroir dans lequel je me suis plongé à chaque période cruciale de ma vie.

En ce qui concerne l'extension de l'univers par son fils, je demeure sceptique. Brian Herbert, bien que diligent dans sa continuation de l'univers, n'a pas saisi l'essence métaphysique et philosophique qui fait le coeur battant de l'oeuvre originale. Les machines, comme ennemis dans les suites, me semblent une interprétation superficielle et manquée du tabou profond laissé par la Jihad Butlerienne.

En conclusion, le cycle de Dune n'est pas simplement une série de livres à lire ; c'est une expérience à vivre, une quête de compréhension qui dépasse les frontières de l'imagination pour toucher les cordes profondes de notre être. C'est une oeuvre qui nous rappelle que, malgré nos ténèbres, il y a toujours un chemin vers la lumière, une danse avec l'incertitude qui peut nous mener vers une nouvelle aube.

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Critique de la 12ème lecture : 2019
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Et je referme le livre
Et je ferme le cycle de Dune pour la 12ème fois depuis 1980.
Comment être à la hauteur pour en discourir. Une oeuvre imprégné d'une spiritualité si sincère, si profonde, si discrète et si humble. Une spiritualité si douce qu'elle marche avec ses chausson sur la pointe des pieds, parce qu'elle ne veut pas encombrer, ni déranger, ni Dieu, ni les dieux et déesses. Et ces femmes sont des déesses.
Par contre Herbert ne se gène pas pour nous bousculer dans nos certitudes en matière politique. Il nous fait prendre conscience de ce qu'est l'amour profond, l'amour de ce qui aime et sont près à tout donner pour des descendants qui n'existe pas encore. Un amour Divin.
Un cycle a coté duquel, il ne faut pas passer, même et surtout aujourd'hui en ces temps trouble, en ces temps intéressant comme le dirais ce cher Miles Teg et cet adorable Duncan Idaho. Mais mon amour le plus profond va à Odrade qui a tout donné.
Lien : https://tsuvadra.blog/2023/1..
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Mon année 2023 aura été bercé par la lecture de la saga Dune. En tournant la dernière page c'est donc une partie de mon foyer qui s'en va. On a connu des hauts et des bas, on s'est laché puis retrouvé en beauté mais en conclusion, c'était plutôt une bonne experience.

Cette conclusion - forcée par la mort de l'auteur - fait directement suite au tome précédent, on peut donc directement s'y plonger sans avoir à se situer temporellement et dans l'espace et sans avoir a découvrir toute une floppée de nouveaux personnages.
J'ai vraiment aimé toute la strate politique et psychologique vraiment présente dans ce livre, on voit bien qu'il s'agit d'une saga inachevé et je reste un peu sur ma faim d'une potentielle fin "complété" mais je reste persuadé que le rêve sans fin du tyran poursuivra sa course avec Dunca et Sheana.
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« La Maison des Mères » de Frank Herbert marque la suite et la fin du cycle de Dune. Mon évaluation de ces derniers tomes est plus nuancée, car j'ai nettement préféré les trois premiers. Les quatrième et cinquième volumes ne m'ont pas spécialement enthousiasmée, mais j'ai retrouvé, dans ce sixième opus, un retour à l'action des premiers volumes et une diminution de la sur-philosophie présente dans les deux précédents.

Ce dernier volet reprend l'intrigue peu de temps après la destruction de Dune, qui n'existe plus. le Bene Gesserit doit faire face aux Honorées Matriarches, qui les pourchassent à travers l'immensité de l'univers pour les anéantir et prendre leur place. Les intrigues politiques sont encore plus prégnantes que dans les volumes précédents, mettant le Bene Gesserit en danger et démontrant l'habileté de ses membres dans les jeux de pouvoir.

Bien que ce soit un volume de conclusion, il peut également être perçu comme une renaissance, mettant en avant le thème central de l'adaptabilité. L'adaptation se révèle être la clé pour survivre ou périr, que ce soit à l'échelle d'une personne, d'une communauté, d'une planète ou d'une galaxie. Malgré quelques rebondissements improbables qui m'ont laissée perplexe, je n'ai pas toujours compris la direction que l'auteur souhaitait prendre, j'ai passé un bon moment de lecture avec cette conclusion.

En résumé, ce livre conclut habilement le vaste cycle de Dune. Bien que certains volumes ne m'aient pas captivée autant que d'autres, je suis heureuse d'avoir parcouru ce cycle fascinant imaginé par Frank Herbert. Je pense le relire dans quelques années, car cette première lecture ne m'a peut-être pas permis d'apprécier certains passages à leur juste valeur.
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Bon bon bon… au risque de me faire lapider sur la place publique, je vais m'exprimer sur ce dernier tome Dunien. Mais pfiouuuuu le Cycle de Dune s'achève enfiiiin

J'ai du mal à parler de cette oeuvre sans penser aux précédentes. Dune c'est avant tout une histoire qui prend du sens sur la longueur. Donc voilà, on retrouve toujours les codes de Franck Herbert. Sans folie fracassante, sans action démesurée et sans nouveautés insolites…

On note quelques différences sur les lieux et gadgets SF mais rien de transcendant a mon goût.

J'ai aimé tout ce que j'ai lu et je ne pense pas l'écrire pour flatter mon ego d'avoir terminer cette saga légendaire. Toutefois, la magie de Dune, son mysticisme, s'essouffle avec le temps. le ressenti est accentué à mesure que vous progressez dans votre lecture.

Je recommande Dune, Tome 1 pour chaque être humain, initié ou féru de lecture. Mais je leur conseillerai également, à mon grand regret, de s'arrêter là.

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