Les aventures de Tintin, tome 10 : L'étoile mystérieuse

Comme pour le précédent album, celui-ci est fait sous le joug de l'occupant nazi, mais Hergé habitué à cette situation, met toute son imagination pour encore une fois duper les nazis.
Avec une ingéniosité créative débridée, Hergé créé une histoire très originale, emmenant Tintin et les lecteurs dans une aventure maritime hors-normes. Mélangeant un scénario apocalyptique au début et l'aventure rocambolesque aux rebondissements incessants sur les océans du globe par la suite, Hergé oppose dans un suspense haletant, une expédition scientifique dont Tintin fait partie, à des mercenaires des mers à la solde d'un puissant financier.
Pirates des océans qui sûrement pour Hergé ont beaucoup de points communs avec les nazis. Encore une fois, grâce à une pirouette artistique habile, Hergé bluffe la censure tout en s'en moquant indirectement.

Ce volet de Tintin est sympa bien que ce ne soit pas mon préféré. J'ai bien aimé le début, la mise en scène catastrophiste, le suspens autour d'une éventuelle fin du monde, les sueurs froides de tintin à ce sujet, le génial professeur Calliste et ses caramels mous. Oui les caramels mous sont un élément génial du scénario car ils apportent humour et légèreté à cette bd. Je rejoins les babelionautes qui ont préféré la 1ere partie à la seconde car je suis dans le même cas et également sur le fait qu'on voit trop peu le capitaine Haddock, ici ses pitreries se font plus rares. (à noter que dans l'adaptation en feuilleton radiophonique de Nicole STRAUSS et Jacques LANGEAIS, écoutée via INA, la scène du professeur Calliste et de ses caramel mous est à pleurer de rire !!!).

Un des albums de Tintin qui m'avait laissé le moins de souvenirs .Mis à part peut-être l'image de Philipulus le prophète d'apocalypse. Hergé flirte avec la SF (catastrophe cosmique, métal mystérieux , mutations) mais le scénario , assez rigoureux , est construit sur les schémas classiques de l'aventure (compétition entre deux groupes pour un « trésor » , suspense ) . Je n'ai découvert les nauséabonds relents antisémites de certaines images que beaucoup plus tard. A noter qu'Haddock mène une lutte (perdue d'avance) contre son addiction.

Il y a des familles Tintin, il y a des familles Astérix. Chez moi on était dans ces derniers. Avec un beau père tintinophile j'ai récupéré ses album en double dont l'étoile mystérieuse. Quoi de mieux qu'un challenge pour s'y plonger?
Après lecture, je ne suis toujours pas convaincue, les dessins et surtout les vêtements me paraissent d'une autre époque. Visuellement je n'adhère pas à cette typologie d'écriture, sans doute un détail, mais pour moi, une BD c'est un ensemble visuel à adopter.
Heureusement le capitaine Haddock est là, il donne à lui seul tout le comique de l'histoire. Toujours aussi colérique, à la verve sans pareille, il est mon personnage préféré. Président de la ligue des marins antialcooliques, ses notions d'une petite larme pour faire plaisir à son ami Chester insulté peu avant sont formidables.

Tintin et la fin du monde, une météorite qui va être en collision avec la Terre! Pour finir en un "simple" tremblement de terre, erreur de calcul.... Tintin part à la recherche d'un fragment de cette météorite. Quelques péripéties mais l'histoire semble un peu rapide, baclée.

J'avais un peu moins aimé cet album où Tintin se voit confronté à la fin du monde imminente, ou presque... le côté fantastique, avec l'astéroïde et tous les phénomènes étranges qui l'accompagnent, étaient peut-être un peu trop pour moi.

L'étoile mystérieuse est le deuxième album où le capitaine Haddock accompagne notre reporter belge. Ici, point d'hallucinations dans le désert de la soif (comme c'était le cas avec le crabe aux pinces d'or). Place à une véritable expédition au coeur de l'océan Arctique où poussent de gigantesques champignons et où la taille d'une simple araignée devient on ne peut plus démesurée !

Plus science-fiction que les autres opus, L'étoile mystérieuse est loin d'être mon Tintin préféré. Je le trouve trop incongru, mais je comprends qu'il puisse plaire à de nombreux tintinophiles. L'humour est à nouveau au rendez-vous, et l'on retrouve un capitaine Haddock en pleine forme avec ses expressions qui n'appartiennent qu'à lui. Dessiné sous l'occupation allemande, cet album peut également se lire sous un angle plus symbolique. Son atmosphère est si particulière que je le classe un peu comme faisant partie des “ovnis” de la collection des Tintin, autrement dit il reste et restera pour moi un album un peu à part.

Tout commence sous forme de menace de fin du monde. Un immense astéroïde est sur le point d'entrer en collision avec la Terre, et les scientifiques (dont le professeur Calys, grand amateur de caramels mous !) tremblent devant ce phénomène. La catastrophe n'aura pas lieu. Seuls quelques fragments se sont détachés pour atterrir en région polaire. Haddock et Tintin sont alors réquisitionnés pour prendre la mer : leur objectif est d'aller récupérer un morceau de la météorite. Mais c'est sans compter sur de riches financiers qui, par appât du gain, lancent leur propre expédition à bord du Peary. Tout est ici fait pour saboter les projets du professeur Calys. Heureusement, Tintin est bien décidé à ne pas se laisser distancer.

Je vous avoue qu'à chaque lecture de cet album, je reste sur un ressenti mitigé. Cet opus est pour moi inégal, avec une première partie qui nous tient en haleine, une atmosphère étouffante et quelque peu irréelle (Milou se retrouve les pattes emprisonnées dans le goudron tant la chaleur que dégage la météorite est puissante !), des gags, avant une baisse de régime lorsque Tintin pose le pied sur l'île. On apprendra que notre héros a terriblement peur des araignées (tiens, exactement comme moi !). L'idée de compétition, de course contre la montre entre le Peary et l'Aurore est bonne, mais je reste sceptique devant l'île et ses mystérieuses propriétés. Reste que l'ensemble est inventif, et toujours aussi divertissant.
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Ici c'est un Tintin explorateur, toujours accompagné de son fidèle glouton Milou et du capitaine Haddock membre de la ligue des marins antialcooliques. Les Dupondt n'apparaissent que dans une vignette.

A lire, sans délire, mais attention aux vues et bévues tout semble ne plus être comme prévu.
Bien étrange, tout cela. Pas de soucis, allons voir ce que notre ami le reporter et son ami canin ont débusqué.
A chaque étoile son brillant et souvent son mystère …….

Quand j'ai découvert Tintin dans la bibliothèque de mon papa, ce tome était mon préférés.
Je me souvenais peu de ce récit quand je l'ai rouvert et je l'ai lu sans déplaisir même si cela ne correspond plus à mes gouts d'aujourd'hui.
Les running gags m'ont laissée de marbre, les dialogues manquent de finesse mais cela reste une aventure de Tintin standard quelque peu rocambolesque, avec quelques bonnes idées et pas mal de remplissage.
Avec mes yeux d'adulte, je me dis que ce n'est pas le meilleur de la série, n'en déplaise à mon moi du passé.

Cet album commence fort: un énorme astéroïde va frapper la Terre. Evidemment ça impressionne les jeunes lecteurs ! En fait, le cataclysme se réduit à la chute d'un aérolithe dans l'Océan Arctique. Tintin et Haddock veulent prendre possession de ce gros caillou, qui contient un élément chimique inconnu sur notre planète. Mais des ennemis vont employer tous les moyens pour les empêcher d'arriver les premiers. Finalement Tintin et Milou parviendront à leurs fins.

C'est un opus moyennement réussi et assez particulier; mais la dernière partie, qui voit Tintin rencontrer sur l'aérolithe des anomalies fantastiques, est la plus faible. A noter que cette BD est parue pendant la guerre dans un journal qui collaborait avec l'occupant allemand; Bohlwinkel, l'homme qui finance l'expédition ennemie, est clairement une caricature de Juif. Je signale aussi certaines analogies avec le roman "La chasse au météore" de Jules Verne.