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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un bon album de Tintin, très classique, sur fond historique avec une intrigue policière, voire un soupçon d'espionnage.

Hergé parvient à créer des pays imaginaires, tels que la Syldavie et la Bordurie, en leur donnant un tel réalisme, qu'un jeune lecteur, qui n'irait pas vérifier sur le web, pourrait croire à leur existence...

Toute l'intrigue part d'une serviette oubliée sur un banc ce qui va amener Tintin à dénouer les fils d'une histoire complexe avec un fonds historique réaliste malgré son caractère de fiction, qui entraîne le lecteur.

Le héros, c'est le sceptre, Ottokar un roi, lequel a besoin de son sceptre à l'emblème du pélican, pour valider sa royauté et se maintenir au pouvoir. Des espions voudront bien sûr s'en emparer avec les conséquences fâcheuses pour Ottokar qui pourrait voir son statut royal s'effondrer et se trouver contraint de prendre le bus pour se déplacer.

C'est compter sans la finesse de Tintin qui conduira le lecteur vers une happy end classique encore mais toujours savoureuse.
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Après l'Écosse dans L'Ile Noire, la Syldavie est le deuxième pays d'Europe visité par Tintin.
Notre jeune reporter se rend dans ce pays ( qui bien que n'existant sur aucune carte, ressemble fortement aux pays des Balkans ) en qualité de secrétaire particulier d'un spécialiste de la sigillographie...euh...sigilloquoi ???
Bon, toutes les personnes qui ont lu Tintin savent de quoi je parle...
Très vite, Tintin va découvrir l'existence d'un complot visant à destituer le roi de Syldavie. il se rend compte qu'il ne peut faire confiance à personne, et la seule alliée potentielle qu'il croise chante de manière, euh...un peu bruyante...donc, non merci.......C'est en effet dans cet album que Tintin rencontre madame Bianca Castafiore....
Je ne rentrerais pas dans l'analyse de cet album, qui se situe historiquement avant la deuxième guerre mondiale ( avec par exemple un Müsstler dont le nom a été inspiré par deux dictateurs ...) , d'autres l'ont déjà fort bien fait...
Un album mené tambour battant, où l'on ne s'ennuie pas une seconde........
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Le sceptre d'Ottokar a gardé le même charme pour moi que les aventures du "Prisonnier de Zenda" d'Anthony Hope auquel il semble avoir au moins emprunté l'idée des jumeaux et les imaginaires pays des Balkans aux révolutions de palais soudaines.
Certains ont prétendu qu'Hergé se replongeait inconsciemment dans un karma familial puisque l'on suppose un secret de naissance des jumeaux Rémi (père et oncle d'Hergé). Il est vrai que le dessinateur s'est croqué dans l'assemblée du palais royal d'Ottokar à la 59 eme page de l'album.
Quoiqu'il en soit l'album a du rythme, de l'humour et de bonnes idées malgré l'invraisemblable capacité de Tintin a immédiatement parler et comprendre tous les langages qu'ils soient bordures ou syldaves.
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Dans cette aventure, Tintin réchappera à chaque page à des chutes d'avion, des roulés boulés dans des ravins, sera assommé plusieurs fois... mais résoudra une énigme tirée par les cheveux et sauvera le roi local.
Mais le plus important ce sont les bordures et les syldaves, dans ces états montagneux d'une Europe pas si lointaine, avec ses mafias et ses roitelets, ses escrocs et ses usurpateurs.
Le scénario est efficace, le dessin, notamment quand il se lance dans l'histoire locale est savoureux. Les paysages sont superbes ! Un livre à regarder.
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Bien joué Hergé qui a réussi à me faire taper Syldavie sur Google! Effectivement, ce pays n'existe pas mais j'y ai cru grâce à ce tome qui prends par moment la forme d'un cours d'histoire-géo. le rythme est plus lent que d'habitude, sans doute car l'auteur à voulu planter son décors. du coup, il y a moins de BANG, moins de PAN mais c'est toujours passionnant.
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Le Sceptre d'Ottokar est le huitième album de la série de bande dessinée Les Aventures de Tintin, créée par Hergé.

Tintin trouve sur un banc public de Bruxelles un dossier oublié. Il décide de le rendre à son propriétaire, le professeur Halambique, un sigillographe qui, après avoir découvert le sceau du roi Ottokar IV lors d'un congrès à Prague, doit se rendre en Syldavie pour y étudier d'autres sceaux. En le quittant, Tintin découvre que le professeur est surveillé par des ressortissants syldaves. Il est lui-même repéré par ces individus et subit des intimidations, dont un attentat à la bombe qui échoue grâce à l'intervention des détectives Dupond et Dupont. Tintin décide alors d'accompagner le professeur Halambique en Syldavie, en qualité de secrétaire.

Comme il l'avait fait pour L'Oreille cassée, Hergé crée un pays imaginaire pour en faire le théâtre de son intrigue : la Syldavie, petite monarchie de la péninsule balkanique, est menacée d'annexion par la Bordurie voisine, elle aussi fictive. Découvrant le complot qui se trame, Tintin cherche à en avertir le roi, avant de partir à la recherche de son sceptre qui a été volé et sans lequel il ne peut régner.

L'écriture du Sceptre d'Ottokar est fortement influencée par le contexte géopolitique européen de la fin des années 1930. Considéré comme l'album le plus politique de la collection. le récit, dont les premières planches paraissent quelques mois seulement après l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne nazie, dénonce la montée des totalitarismes en Europe, mais il est également présenté comme une défense de la monarchie constitutionnelle belge, elle aussi menacée au tournant de la Seconde Guerre mondiale.

L'album marque la première apparition dans la série de la cantatrice Bianca Castafiore, tandis que les détectives Dupond et Dupont occupent une place plus importante que dans les précédentes aventures, faisant le plus souvent rire le lecteur à leurs dépens.

Pour conclure, le spectre d'Ottokar est l'un de mes albums favoris de Tintin car outre son inscription dans L Histoire, l'album développe un certain nombre de thèmes philosophiques, comme la question de la légitimité et de la permanence du pouvoir, le dilemme moral ou encore la problématique de l'identité. Je trouve également qu'Hergé a montré une grande source d'inspiration et de créativité dans celui-ci: sa construction de la Syldavie et son histoire, la reprise de l'Air des bijoux de Faust par la Castafiore, ses clins d'oeil à l'écrivain Curzio Malaparte...
J'apprécie également le fait que les personnages secondaires, mais récurrents des albums de Tintin, prennent plus de place que les tomes précédents dans l'histoire, cela donne le quelque chose en plus qu'il fallait pour faire évoluer les scénarios d'Hergé.
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Cet album de Tintin ne fait pas partie de ceux que je connais le mieux, pour la seule raison que je ne l'ai pas lu 200 fois dans ma jeunesse. Je ne l'ai découvert qu'adulte, quand j'ai décidé d'acquérir quelques classiques.
Même si je trouve l'intrigue assez simpliste, il me semble que l'analyse de ce que peuvent être la relation entre différents pays est assez réaliste.
Et cette pseudo histoire politique devient alors le prétexte à une aventure assez rocambolesque, mais qui est un pur plaisir à lire.
Par contre évidemment il y a le petit côté très verbeux qui m'agace toujours un peu. Mais bon.. c'est tintin... je le savais avant d'ouvrir la lecture.
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Un Tintin en alsacien....
Ce n'est cependant pas le premier album de Tintin qui est traduit dans ce dialecte. En effet, l'affaire Tournesol et les bijoux de la Castafiore avaient déjà été traduits eux aussi en alsacien.
Évidemment, il faut avoir quelques connaissances de cette langue pour pouvoir suivre l'histoire....On le lit un peu plus lentement que la version française, en articulant à voix basse les mots, et puis le tour est joué.............
Une version papier de qualité en prime donne un charme un rien désuet à cet album....
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Un Tintin que l'on retrouve en Syldavie, en train de démanteler un complot contre le roi.
Un brin politique, c'est aussi un tome plein d'action et de rebondissements.
Hergé a eu le nez fin, en pointant du doigt Mussler : un savant mélange de Mussolini et Hitler !
Un tome amusant !
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Cette fois Tintin nous entraîne dans les Balkans pour déjouer un complot... J'ai bien aimé cet album qui laisse la part belle à l'aventure et où on rencontre pour la première fois la Castafiore.
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