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Hermann et le fiston, Yves H., bossent régulièrement de concert.
Si je suis encore et toujours subjugué par le trait, je bénis d'avance le jour où le standing du scénario sera raccord.

Rien de neuf à se mettre sous le colt.
Une petite bourgade paumée.
Un bon gros méchant, flanqué de ses bourrins d'acolytes, y fait la loi.
Personne n'osera-t-il donc s'élever contre cette brutale tyrannie en tapotant de l'auriculaire sur la table 100 % mélaminé issu de forêts équitables?!
Si !
Entre, mon p'tit bouchon, fais pas ton timide.
Voici Duke, shérif adjoint, seulement, mais présentant évidemment un énorme potentiel vengeresque à grands coups de flingues bien ajustés.
Comme de bien entendu, le bonhomme, taiseux, trainera comme un boulet un acte antérieur qui aura fait de lui cet homme mystérieux et torturé que l'on pressent, pourtant, capable du pire à tout moment. Ne jamais jouer avec une grenade dégoupillée...

Les amateurs de western y retrouveront tous les codes.
Nouveauté bien agréable, le coup de crayon d'Hermann parfois aussi lumineux qu'un rayon de soleil iridescent sur une mer d'huile.
Le tout se laisse lire facilement sans forcément surprendre.
Une p'tite touche d'audace serait la bienvenue pour le tome 2, siou'plaît...
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Yves H. et Hermann nous proposent, à leur tour, un western avec cette série consacrée à Duke, le shérif adjoint d'une petite ville aux mains d'un propriétaire qui se comporte comme un tyran.

Dans ce premier volume, le protagoniste reste plutôt en retrait. Il faudra d'ailleurs plusieurs planches avant qu'il ne fasse son apparition. Sa psychologie n'est pour l'instant par très travaillée. Il s'agit d'un baroudeur, marqué par la vie, solitaire mais pas trop, désireux de trouver une meilleure vie, tout en ayant ses principes.

Tout cela n'est guère compatible avec la manière dont Mullins, le grand méchant, voit les choses. du coup, Duke et le lieutenant de Mullins, en viennent à s'affronter. Tout cela est relativement convenu… et laisse une place importante à la violence. Sans que l'on puisse tenir la comparaison avec Sans pardon, les âmes sensibles devront s'abstenir.

Si le scénario ne brille pas par son originalité, l'attention est ici pleinement accaparée par les dessins qui font de cet album ce qu'il est. Nous retrouvons ici avec plaisir le style de Hermann dans un nouvel album et dans une nouvelle série.

Ce premier volume est un classique du genre, à réserver aux adeptes du célèbre dessinateur Hermann et aux adeptes de western. le dénouement offrant de nouvelles perspectives, il faudra observer comment tout cela évolue à court terme…
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Colorado, 19e siècle... la fièvre de l’or. McCaulky sème la terreur parmi les mineurs. Mais Duke, l�joint du Marshal n𠆞st pas du genre à se laisser faire.
Tous les ingrédients du western sont réunis dans ce premier tome. L𠆚mbiance, la violence, la personnalité de Duke. On est vite embarqué dans l’univers de la ruée vers l’or.
Je ne suis pas fan du graphisme mais on s’y fait au fil des pages. Les visages des personnages sont plutôt très expressifs, la composition des scènes vraiment dynamique. Tous les ingrédients sont réunis pour nous embarquer. À voir si la suite est intéressante.
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Danton disait "Il nous faut de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace, et la France est sauvée".

Ma foi, avec de l'audace, le western serait sauvé et on aurait droit à quelque chose de neuf sous le soleil.

Parce qu'ici, rien de neuf, que du terriblement classique vu et revu cent fois et même pas mis en scène de manière à donner quelque chose de neuf.

Une bourgade de paumés, un patron d'une mine qui fait sa loi, ses hommes de main pur faire le sale boulot et le shérif qui lui lèche les pompes, ferme sa gueule alors que son adjoint grogne que ça doit finir.

Bon, ce n'est pas mauvais, loin de là, mais à force d'utiliser toujours les mêmes ingrédients sans faire varier le plat, pour les lecteurs fans de western, la soupe devient insipide et on bâille d'ennui.

Les dessins d'Hermann m'ont toujours réjouis les yeux, que ce soit dans "Comanche" ou "Bernard Prince". Si j'ai retrouvé son trait dans les visages, j'ai été horrifiée par le côté aquarelle délavée et par le trait de ses dessins.

On a l'impression que les personnages sont tous atteint de petite vérole à cause des espèces de points qu'il ajoute sur les visages. Les traits ne sont pas toujours très nets, certains personnages féminins ont des mentons carrés et des airs de néandertaliens.

C'est dommage que le grand Hermann nous présente des dessins d'une qualité aussi mauvaise.

Parfois, on ne sait même pas si les personnages sont Blancs, Noirs ou métis, tant ils semblent tous être passé à l'autobronzant de mauvaise qualité. Mais puisque je n'ai pas vu de traces de comportement raciste, je dirais que tout le monde est Blanc car à cette époque, les Noirs n'avaient, hélas, aucun droit (1866).

La prostituée Peg a, quant à elle, quelques airs de ressemblance avec le personnage de Comanche (une excellente série, celle-là)…

Les personnages sont légers, sans profondeur, quasi des caricatures. Les méchants sont de vrais bourrins, le shérif est sans couilles et les prostituées sympathiques. Seul Duke a un peu de profondeur dans la réflexion qu'il se fera en fin d'album.

Une bédé western classique où les auteurs ne se mouillent pas, ne renouvellent rien, ne prennent aucun risque. Au lieu de nous offrir du neuf ou au pire, du réchauffé mais servi avec intelligence, ils restent bien dans les clous.

Ce n'est pas mauvais, c'est juste un plat sans goût.

Je vais vérifier si les albums suivants sont meilleurs et si les auteurs ont osé prendre des risques et jouer la carte de l'audace.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Coup de mou scénaristique vs. hommage aux grands westerns de l'âge d'or... le débat est ouvert. D'un côté, un scénario assez convenu, lu, vu et revu, relu. de l'autre côté, une bonne vieille marmite dans laquelle, c'est bien connu, on fait les meilleures soupes. D'une marmite à une casserole que l'on traîne, il n'y a qu'un pas que beaucoup franchissent.

Personnellement, je me refais Pale Rider ou Rio Bravo, sans le moindre problème. le train sifflera trois fois, et c'est bien moins que le nombre de fois où j'ai admiré le film. L'homme des hautes plaine, le bon, la brute et le truand, ils ne repassent pas à la télé sans que je me les repasse encore et encore. Les 7 mercenaires... idem. Tous ces films ont des scénarios linéaires, entendus et monolithiques. Et j'adore ça (et vous aussi, à mon avis).

Un western, ce n'est pas de la SF ou un thriller psychologique. C'est les bons, les méchants, les amours impossibles, la fille au saloon et les gars qui ont un flingue qui terrorisent les paysans, les mineurs, les pauvres gens.

C'est ce que servent Yves H. et son diable de père... le tout servi par un trait exceptionnel.

Bon, ça, c'est le côté pile. Car il y a un côté face... Herman, c'est quand même Comanche. Une des meilleures séries western jamais dessinée. Comment peut-il se laisser aller à ce petit western sans trop de prétention, disent les uns? Mystère. Mais peut-on juger et lapider un tel auteur sur un seul tome, disent les autres? Personnellement, je réponds "que nenni".

Il y a un truc très accrocheur dans ce premier tome des aventures de Duke, marshal, adjoint au shérif d'une petite bourgade inféodée au propriétaire de la quasi totalité de la ville, et dont les hommes tuent et pillent sans vergogne. Duke va en faire une affaire personnelle, car son passé le hante. Il va le faire pour les beaux yeux de Peg, une prostituée qui bosse pour Mama.

OK, cela n'a rien révolutionné. On a de la poudre et une mèche. Rien de neuf. Mais Hermann sait faire exploser la poudre.
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J'ai découvert le tandem Hermann & fils il y a quelques semaines, et j'avais bien aimé l'ambiance sombre et les dessins où tous les personnages ressemblent à des caricatures.
Alors je me suis laissée tentée une nouvelle fois, et je retrouve la même chose. Une histoire où les mots ne sont là que si c'est indispensables. Une histoire taiseuse un peu comme les personnages.
Il n'y a pas de grandes histoires très compliquées : c'est un western des plus classique, avec des méchants très méchants et des bons, un peu moins méchants.
Une bonne lecture de fin de semaine.
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Que dire ? Un album noir, violent, cynique et surtout rythmé : tout ce que j'aime, tout ce que j'attendais ! Dans ce récit typique de la Ruée vers l'or, où l'argent est tout, on prend tout de suite le parti des mineurs, aux côtés de Duke. Ce portrait d'hommes qui n'ont rien d'autre que leurs mains et leur courage pour survivre, exploités par un propriétaire brutal et sans scrupules, voilà qui est d'une actualité folle… mais peut-être est-ce là un parallèle audacieux avec notre époque…

Le personnage de Duke est tout entier habité d'une rage permanente, dont on n'aura pas la clé dans ce premier album. Et bien qu'il soit l'adjoint du chérif, il n'hésite pas, parfois, à franchir la ligne jaune, ce qui rend particulièrement attachant ce bandit au grand coeur, ce renégat qui a sa propre idée de la justice !

En revanche, les dessins, un peu ternes, ne me font pas vibrer. Au total, bien que les critiques encensent cette nouvelle série en la comparant parfois à Undertaker, je trouve tout de même ce premier album un petit peu en-dessous. Mais attendons la suite – car, naturellement, nous attendrons la suite !
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
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Encore un western âpre et violent dans la plus pure tradition ! Ce qui changerait réellement et qui serait alors original, c'est un western doux et mélancolique. Mais non, c'est ainsi avec le genre marqué à tout jamais par la dégaine virile de John Wayne ou de Clint Eastwood.

Du coup, les shérifs et les adjoints doivent toujours combattre de grosses brutes épaisses qui pensent que l'argent peut acheter le monde et qu'on leur doit tout et même la vie. Une balle dans la peau est effectivement la réponse la plus adéquate.

Dans cet Ouest sauvage, il n'est pas bon de fonder une famille. Vaut mieux aller au bordel. Bref, toutes les règles inhérentes au genre seront respectées si bien que cela fait presque caricature. Pour le reste, le talent et le savoir-faire de l'auteur font que nous passons un agréable moment de lecture entre deux coups de révolver.
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Duke. La boule et le sang, premier tome d'une série de sept mettant en scène un nouveau défenseur de la loi, Duke. C'est aussi la collaboration de Hermann, père au dessin et de Yves H. son fils au scénario.

On retrouve les ingrédients qui sont la règle pour les westerns au cinéma comme en BD. Un bourgade perdue, des méchants bien méchants, quelques femmes à la vertu très légères et un justicier, solitaire, silencieux, énigmatique sont présents au rendez-vous. Vous saupoudrez d'un peu de violence et de quelques scènes crues et c'est parti.

Quel est le résultat ? Comme toujours une très belle réussite graphique avec une magnifique coloration, le tout servi par une grande science du cadrage. À ce niveau, tout vous plonge dans l'atmosphère de l'Ouest américain.

Pour le scénario, c'est un peu plus léger. Aucune surprise, tout est très convenu. Les personnages sont en place pour les tomes suivants. Il va falloir que Duke s'étoffe un peu en terme de personnalité et nous verrons le rôle qui sera accordé à Peg.

C'est cependant une BD qui reste agréable à lire, à regarder d'où la note.

Eh bien il me reste les 6 albums suivants de la série à lire pour voir dans quel sens mon avis évolue.
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Une BD facile à lire, trop facile peut être, j'attendais plus du duo d'auteurs. le dessin est bon, c'est du Hermann en forme, le scénario, je l'ai trouvé trop léger. En définitive, on a affaire à une bonne BD mais rien de génial. Les auteurs n'ont fait que respecter les codes du genre, sans se mettre en danger. Un manque d'audace qui donne un goût de déjà vu.
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