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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Rappelons nous "le cocher" de Selma Lagerlöf,
Condamné à mener le chariot de la mort pour ramasser ses victimes jusqu'au moment où il trouvera le repreneur de son labeur (le dernier mort de l'année),
Ou certaines vieilles légendes suédoises parlant de radeau chargé de faire traverser la rivière conduit par un malheureux qui devra trouver un remplaçant !
Zone B, nous plonge dans un univers glaçant où trouver son remplaçant dans un monde clos est un but inaccessible.
Nous sommes dans les domaines de la psychiatrie et de ses manipulations abracadabrantes.
Le thème de la gémellité est la clé de la réussite de l'intrigue qui nous est donnée de lire.
Un monde clos, un monde soit disant parfait, un monde déshumanisé .....
Alors ça reste crédible pendant 90% du temps mais il arrive un moment où on se dit que l'auteur va tout de même pas nous faire croire ça !
Eh bien si, elle croit que l'on va y croire ...
Fin de lecture décevante, happy end bâclé, tout ça pour ça !
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j'ai assez souffert pour lire zone B car le frère qui rend visite et rmplace son jumeau dans un institut déjà un peu idiot ce frère mais enfin pourquoi pas ensuite la non action ne se déroule pas à la vitesse de la lumière
il y a un petit côté shutton island par moment
et le final
ah l'amoûr !!!
j'y crois pas du tout
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Zone B se présente comme un roman de 389 pages sans autre mention, écrit par Marie Hermanson une auteure suédoise née à Göteborg en 1956. Son livre « la plage » a connu un succès mondial traduit en 11 langues.
le personnage central, un suédois prénommé Daniel, reçoit une lettre de son frère jumeau, Max, qu'il n'a plus revu depuis des années. Ce dernier lui demande de le rejoindre en Suisse dans un lieu appelé Himmelstal. Daniel accepte de s'y rendre. Pour accéder à ce lieu qu'il pense être un centre de repos ou de villégiature, il constate que l'entrée est gardée comme une zone militaire. Pourtant, une fois les contrôles passés, il découvre un site charmant et paisible où tous les résidents semblent satisfaits y compris son propre frère.
L'auteur a opté pour un point de vue narratif de type omniscient. Zone B est rédigé à la troisième personne du singulier (Daniel fait ceci, pense cela, ressent ceci, agit comme cela). Mis à part le voyage Suède-Suisse, l'histoire se déroule entièrement au même endroit à savoir Himmelstal que l'on peut traduire par la vallée du ciel ou du paradis. Elle met en prise divers personnages : Daniel le personnage principal, son frère Max mais seulement au début du récit, puis Corinne, puis les médecins de la clinique et les patients dont Tom.
Marie Hermanson dispose d'un style alerte, utilise un vocabulaire varié, décrit à la fois les personnages et les décors de manière vivante et accrocheuse. Elle sait bien ménager l'intérêt du lecteur par une narration pleine de mystère. de son coté Johanna Chatelard-Shapira nous livre une traduction (y compris des mots d'argot) parfaitement adaptée à nos oreilles de Français moyen.
Ce roman souffre, cependant, de quelques réserves. D'abord, dans quel genre le classer ? Ce n'est ni un policier, ni un roman de science fiction mais, à la rigueur, un frissonneur (thriller). Ensuite, il comporte autant dans les situations que dans les dialogues de nombreuses redites. L'histoire semble tourner en rond et les épisodes se suivent d'une manière qui finit par être monotone. le personnage principal, Daniel, fait preuve au début à la fois d'une passivité étonnante et d'une naïveté déconcertante. Il faut attendre la fin du livre pour découvrir un fond de réflexion sur l'âme humaine, la nature de l'homme, le sens de la souffrance, la lente dérive vers la folie. Dans le genre, il est permis de préférer « le journal d'un fou » de Gogol, « vol au dessus d'un nid de coucou » de Ken Kesey, « le système du docteur goudron et du professeur plume » d'Edgar Poe. En conclusion : un roman trop long, gonflé de scènes dignes d'un James bond l'humour en moins, dépourvu de profondeur sans offrir, pour autant, une narration pleine de saveur comme le lecteur peut en trouver chez Ibsen, Andersen, Stig Dagerman, Paasilinna pour ne citer que des auteurs nordiques.


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