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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Izia, en vacances chez sa grand-mère, trouve par hasard une boîte remplie de photos. Sur ces photos, sa grand-mère Catherine qui commence à lui raconter son histoire, celle d'une jeune fille en 1966.
J'ai bien aimé le début du livre, lorsque Izia et sa grand-mère échangent sur leur vie. Ensuite, je me suis un peu ennuyée car j'ai parfois décroché dans l'histoire de Catherine. Mais ce livre est intéressant quand même parce qu'il permet de découvrir la vie des jeunes adolescentes dans le passé, comment la situation a évolué et ce que les filles n'avaient pas le droit de faire à l'époque.
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Lors d'une visite dans son grenier, en retombant sur une boîte de souvenirs, Catherine se met à raconter à sa petite fille, Izia, sa jeunesse.
J'ai trouvé le ton un peu didactique au départ, mais le récit a été plus fluide et plus prenant à partir du moment où on retourne dans le passé. Finalement il est moins question de course à pied que de la vie en France en 1960, et notamment de la condition de la femme dans ces années-là. On aborde aussi les différences de classes, les jeunes VS les adultes, les communistes VS de Gaulle, ou encore l'évolution de la société en général. J'ai vraiment préféré la partie historique au présent qui à mon sens sonnait faux. En tous cas j'ai trouvé cette plongée dans le passé intéressante, surtout que l'âge de Catherine dans les années 1960 correspond plus ou moins à celui de mes parents à la même époque.
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Intéressant sur sa dimension "témoignage d'une époque", un peu moins concernant l'histoire en elle-même.
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Le livre "La fille d'avril" de Annelise Heurtier nous permet de découvrir le quotidien d'une fille dans les année 1960.

Un jour, alors Catherine, l'héroïne, s'est une fous de plus fait entraîner par son amie Suzanne dans un une combine, elle se fait aborder par deux garçons plus grands qu'elle, qui la regardent avec un sourire narquois. Alors par instinct de survie elle se met à courir.
Courir cette activité qui est pourtant strictement réservée aux garçons. Elle ne s'arrête pas avant d'arriver chez elle et c'est là qu'elle ressent pour la première fois ce sentiment de liberté qu'elle n'avait encore jamais éprouvé.
C'est à partir de ce moment que va commencer sa lutte pour pouvoir courir librement.

J'ai aimé ce livre car il nous apprends la difficulté d'être une fille dans les années 1960. On y voit également l'évolution de la société et ses avancées. Je vous conseille ce livre à 100%
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Un roman intéressant sur l'émancipation féminine par la course, dans les années 60. Reçu dans le cadre d'un Masse Critique, je remercie Babelio et l'éditeur Casterman, pour ce récit que j'ai apprécié. La plume d'Annelise Heurtier est juste, et l'on sent qu'elle a fait pas mal de recherches historiques et sociologiques pour dresser le portrait de Catherine, mais aussi le portrait des moeurs de l'époque en France où naître fille n'était pas promesse d'un avenir libre, loin s'en faut. La lecture m'a fait penser à certains titres d'Annie Ernaux, justement pour le côté sociologique. Par contre, j'ai été un peu déçue par l'histoire en elle-même, j'attendais plus et j'ai trouvé l'héroïne un peu lisse et certaines réflexions (notamment dans le dialogue Catherine âgée et sa petite fille) assez faciles et peu approfondies. Cela reste néanmoins une lecture plaisante qui pourra intéresser les adolescents.
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Annelise Heurtier est une autrice capable d'aborder tous les sujets et de donner l'impression à ses lecteurs qu'elle en est une spécialiste tant il y a un souci du détail dans ses récits historiques. J'ai adoré Sweet Sixteen et j'attendais beaucoup aussi de cette histoire inspirée par Kathrine Switzer, qui a été la première femme à tenter de courir le marathon de Boston en 1967. Je n'ai pas été déçue sur le plan de la restitution de l'époque : l'autrice a fait ses devoirs, interrogeant des femmes, visionnant des émissions de l'époque, lisant beaucoup, et ça se sent dans les détails, dans une description de magazines, dans les références culturelles et de mode. On croit instantanément au contexte dans lequel se trouve Catherine : une époque, oui, aussi un petit village, où c'est un exploit d'avoir une douche, alors l'accès à l'information et les idées nouvelles, il ne fallait pas y penser. « J'avais l'impression d'être un chat caché dans une petite souris : c'était très inconfortable, un peu étouffant et il fallait rentrer ses griffes. »
C'est la course qui sert de fil conducteur et offre une tension dramatique parce que c'est davantage un récit d'ambiance, qui met les femmes, et les barrières autour d'elles, au centre du récit : au fil de la lecture, on se rend compte (avec effroi quand même parce que ça ne fait même pas 60 ans) que c'était une époque où les hommes décidaient de tout, où les femmes avaient peu d'options, peu de liberté et, surtout, peu d'accès à l'information, donc elles étaient forcées de croire ce qu'on leur racontait. « La barbe. L'utérus. Comment vérifier ? »
C'est une histoire forte, mais j'ai parfois eu l'impression que la voix de la narratrice était trop actuelle (ce qui peut être expliqué par le fait que c'est la grand-mère qui raconte, a posteriori, mais quand même).
Comme si son regard était un peu trop critique quand même pour son environnement immédiat. Néanmoins, le propos est nécessaire et servi par la plume magnifique d'Annelise Heurtier, qui ne fait pas de concession sur la langue, racontant son histoire de façon fluide et glissant des perles au fil des pages, notamment dans les descriptions : « Les jours s'égrenaient donc, stricts et identiques, et bientôt novembre fut là, à nous corseter de brume et de froid. »
Lien : http://sophielit.ca/critique..
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