Le carnet rouge

Marie est une lycéenne de 16 ans au teint bronzé et aux longs cheveux noirs. Elle cherche depuis toute petite à ce que sa mère, qui l'élève seule, lui parle de leurs origines, de cette grand-mère népalaise... mais sa mère refuse. Marie a fait beaucoup de recherches sur le Népal, sa culture, sa civilisation mais ça ne l'éclaire pas sur sa vie personnelle et ce manque la travaille. Un soir, elle se fait accoster par un vieil homme qui lui remet un carnet rouge en disant que sa grand-mère y a consigné ses souvenirs... c'est le début d'une découverte bouleversante et Marie va comprendre pourquoi sa mère n'avait jamais rien voulu lui révéler.
Je ne veux pas dévoiler ce mystère ici mais c'est un récit de vie plutôt sombre que Marie lit dans le carnet de sa grand-mère.
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Marie a 16 ans, un meilleur ami, une mère, un amour secret ... mais elle a surtout un grand vide qui la ronge, celui de ses origines ... elle ne connaît ni son père, ni aucun membre de la famille de sa mère ... cette dernière a toujours refusé d'invoquer l'un ou l'autre sujet avec sa fille. Marie sait seulement que les parents de sa mère sont originaires du Népal. Pendant longtemps, elle s'imagine une famille, une religion, une culture et dévore toutes les informations qu'elle peut trouver sur l'hindouisme, le Népal, les coutumes de ce pays. Mais depuis quelques mois, elle n'a même plus goût à ces rituels dont elle s'entoure.

Et puis un jour, un homme âgé qu'elle ne connaît pas se met à la suivre, et finit par lui remettre un petit carnet rouge qui contient l'histoire de Sajani, sa grand-mère népalaise, la mère de sa mère. Au fil des pages, Marie va découvrir avec fascination le destin de Sajani qui à l'âge de 4 ans devient une Sumari, l'incarnation vivante d'une déesse.

J'ai beaucoup aimé ce livre qui retrace la vie d'une jeune fille au parcours hors du commun, sous les yeux d'une autre jeune fille qui cherche à percer les secrets qui entourent sa naissance et celle de sa mère. Comme dans le premier livre que j'avais lu d'Annelise Heurtier, Sweet Sixteen, l'auteur s'attaque à un sujet culturellement "épineux", en le mettant à la portée de la jeunesse d'aujourd'hui, et je trouve cela très réussi.

A recommander aux jeunes lecteurs à partir de 12-13 ans je pense. Et aux adultes aussi !

Histoire touchante, histoire familiale sur les liens invisibles, mais présents entre une petite fille, en quête d'identité et sa grand-mère Népalaise.
Son récit a été retranscrit sur un carnet rouge " Est-ce que pour quelqu'un , j'avais été autre chose qu'un instrument de culte ou de sexualité ? se demande Sajani, sa grand-mère maternelle. Peut-être inspirés de faits réels....

Qu'est-ce qu'une Kumari ? Avant de lire ce livre d'Annelise Heurtier, je ne le savais pas.

Marie est une lycéenne à la recherche de ses origines. Sa mère refuse de lui parler de ses parents, de son pays natal. Alors qu'elle a décidé d'arrêter de vouloir savoir à tout prix, un homme lui remet un curieux carnet rouge…

L'auteur nous fait découvrir le Népal et ses traditions, les Kumaris, ces fillettes au sort malheureux. J'ai appris beaucoup de choses sur les coutumes népalaises mais j'aurai aimé que le personnage de Marie soit mis plus en avant. J'ai lu avec émotion cette histoire forte sur les relations entre mères et filles, sur la quête de vérité et sur l'acception de soi.

Un roman d'un ennuie effroyable, à aucun moment l'envie de savoir la suite, à aucun moment ce roman m'a intéressé, je me suis même forcé à le finir pour la sélection du prix ados, en tout cas ce ne seras pas ce roman qui est très mal écrit, peut-être une bonne base d'idée de départ mais très mal développé. Ce roman n'est pas digne d'une écrivaine à talent. J'ai même eu l'impression qu'à un moment l'auteur c'est dit " tiens, aujourd'hui rien à faire, je m'ennuie, j'ai déjà lue assez de livres dans ma vie, pourquoi pas en écrire un?"
Certains détails dans le livre très mal exprimés et choisis...
Vraiment, au jour d'aujourd'hui rare son les romans bien écrits et intéressent pour les adolescents, quel dommage pour leur culture, dommage également que les jeunes ne lisent pas de grands classiques, où sont passé les Nothomb les Dumas les Camus les Molière et les Voltaire ?

Comment réagiriez-vous si vous appreniez que votre grand-mère a été une Kumari puis une prostituée et enfin une femme sauvée de l'enfer par son mari ?
Depuis plus de 16 ans, Marie cherche à comprendre pourquoi sa mère ne lui parle jamais de ses grand-parents, pourquoi il n'y a aucune photos d'eux dans leur maison. Elle va trouver les réponses à ses questions lorsqu'un jour un homme qu'elle ne connaît pas l'attends à la sortie du lycée, se présente comme son grand-père et lui donne un carnet rouge, en lui précisant de prendre son temps pour le lire. C'est l'histoire de sa grand-mère qui est racontée, pourquoi elle a rejeté Dohae ( la mère de Marie). Comme Marie, on découvre ce que sont les Kumari : des fillettes considérées comme l'incarnation d'une déesse, adulées, craintes et ultra protégées dans un palais jusqu'aux premières gouttes de sang ( les règles) à partir desquelles elles sont déchues.
C'est un destin tragique que Marie découvre. Une histoire de non-dits, de honte qui la poussera à une violente dispute avec sa mère.
C'est une découverte pour moi que le destin de ces Kumari. le seul bémol, on ne sait pas trop quelle a été l'histoire d'amour de Jean avec Sajani, cela aurait mérité d'être approfondi.
Le livre est conseillé à partir de 12 ans, je le trouve peut-être un peu difficile vu les termes abordés.

La couverture est juste magnifique, ainsi que les petits dessins que l'on retrouve à chaque débuts et fins de chapitres (comme ceux de la couverture).

J'ai beaucoup aimé ce roman. Il offre comme deux histoires en une : La vie de Marie, lycéenne, avec ses problèmatiques de lycéenne (ses relations avec sa mère, ses amis, ses sentiments...) Ce côté réaliste ancre le roman dans un récit du quotidien dans lequel n'importe quel ado pourrait plus ou moins se reconnaître. Et puis il y a ce carnet rouge que lit Marie. Ce carnet dans lequel est noté la vie de sa famille au Nepal avant d'arriver en France. Et là, c'est un autre récit que l'on suit, un autre univers que l'on découvre. Et si tout n'est pas rose au Nepal et même vraiment assez compliqué, le lecteur est quand même émerveillé par ce pays et aura envie d'en savoir plus. C'est donc à la fois un récit lambda sur la vie d'une jeune fille et une sorte de documentaire sur le Nepal.

C'est en tout cas un roman que j'ai lu d'une traite et qui m'a vraiment beaucoup plu. Il est enrichissant sous bien des points de vue.
Il est accessible dès le collège. N'hésitez pas à vous y plonger !

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Marie est une ado comme les autres, avec une vie de famille chaotique : fille d'une mère célibataire, mutique sur ses parents, sur ses origines népalaises. Jusqu'au jour où un inconnu lui remet un carnet rouge en se présentant comme son grand-père. A la lecture des mémoires de sa grand-mère, Marie va grandir et s'affirmer.
La force de ce roman est de nous raconter une histoire bouleversante (celle de la grand-mère) et de redoubler cette émotion en partageant les émotions de la narratrice (Marie) face à ce secret de famille.
Un très beau livre qui évite les clichés sur l'ado rebelle, mais pas sur la découverte de l'amour (fascination pour l'idole du lycée, puis retournement de situation, c'est de son meilleur ami qu'elle est amoureuse !).
Le tout écrit sobrement et de très belle manière.

C'est avant tout l'histoire de Marie qui aimerait en savoir plus sur ses origines pour se construire, qui n'accepte pas tous les secrets dont sa mère s'entoure. Et parce que l'adolescence n'est jamais simple, elle n'ose pas parler à sa mère, se confie à son meilleur ami, tout en essayant d'obtenir une sortie ciné avec le garçon dont elle est amoureuse.
Finalement ce sont deux voix que le lecteur découvre, celle de Marie, l'adolescente d'aujourd'hui et celle de Sajani, une vieille femme népalaise qui revient sur sa jeunesse.

Un vrai coup de coeur (voir sur mon blog ma critique complète)
Lien : http://histoire-de-lectures...

Du Népal, Marie, 16 ans, ne sait que ce qu'elle a appris par elle-même : cuisine, culture, musique, traditions. elle aurait tant aimé que sa mère lui en parle, lui dise d'où elles viennent, lui raconte leurs origines, mais c'est un silence de colère auquel elle se retrouve systématiquement confrontée

Un soir au sortir du lycée, un homme déjà vu mais inconnu l'aborde, il connaît sa grand-mère maternelle, Sajani, et lui remet un carnet rouge, riche de l'histoire de cette femme que Marie aurait tant aimé connaître

Les révélations, dures et douloureuses, qu'il contient vont bouleverser la jeune fille mais lui permettre aussi d'obtenir, enfin des réponses, de commencer un rapprochement avec sa mère, de s'approprier ses racines, découvrir (et nous avec) un pan méconnu, religieux et social, du Népal

Si j'ai apprécié ma lecture, il m'a tout de même manqué quelque chose. Autant j'ai été embarquée, émue, indignée avec Sajani, autant la partie avec Marie m'a laissée à distance sans que je m'explique vraiment pourquoi car les thèmes de la condition féminine, de l'identité et de la transmission abordés me sont chers (et familiers). J'ai tout de même aimé découvrir le Népal et l'histoire que nous dévoile Annelise Heurtier inspirée de traditions qui ont toujours cours (heureusement -un peu- modifiées depuis).
J'ai aussi aimé retrouver son écriture douce et sensible.