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Challenge ABC
Challenge petits plaisirs 38/40

Voici le premier tome de la nouvelle série Avengers de la collection « Marvel Now ! »

Beaucoup de changement dans ces premiers épisodes puisque l'équipe des vengeurs va prendre une nouvelle direction. Prenant conscience des dangers toujours plus puissants les vengeurs recrutent de nouveaux membres afin d'élargir leur sphère d'influence à un niveau mondial, voir interplanétaire.

Ceux qui connaissent Jonathan Hickman ne seront pas dépaysés par le style qu'il choisit pour raconter les aventures des Avengers. C'est une lecture exigeante et gratifiante, mais plutôt lente et qui exige une implication sur le long terme pour en savourer pleinement l'essence. Les réfractaires passeront sans doute leur chemin ce qui est un peu dommage car c'est sans doute une des toutes meilleures séries « Marvel NOW ! ».

C'est du Hickman, ça demande donc de s'accrocher un peu et de laisser porter pour tous les nouveaux concepts qu'il met en place, mais ça vaut vraiment le coup sur le long terme. C'est intelligent et les personnages sont vraiment bien construits,et les dessins de Jerome Opena sont superbes.

Il faut vraiment rentrer dans le tome pour l'apprécier mais à terme cela en vaudra la peine, je compte me procurer le tome 2 rapidement mais relire le premier tome auparavant, afin de ne rien louper…
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Je n'ai pas accroché.

Alors que j'ai bien aimé le tome 1 d'Uncanny Avengers, Avengers1 me laisse de marbre.
La faute à quoi ? D'abord parce que la série s'adresse aux fans du film auquel elle semble faire suite. J'aime bien le film mais je n'ai pas envie de lire des BD dans ce contexte si éloigné des Vengeurs de mon adolescence. On cherche vainement des points communs chronologiques d'Uncanny Avengers.
Ensuite les personnages mis en avant sont pour moi d'illustres inconnus qui n'ont pas vraiment attisé ma curiosité : un Hypérion qui est clairement un Superman alternatif récupéré par la galaxie Marvel, une Smasher humaine… Seule Captain Univers m'est apparue intéressante. Les héros célèbres sont là, comme dans un fourre-tout.
Si le dessin de Jérôme Opeña est de qualité, celui d'Adam Kubert est beaucoup plus grossier (peut-être la faute à l'encreur d'ailleurs).
Reste l'épopée cosmique qui nous fait voyager. Pas suffisant pour moi aujourd'hui.

C'est un avis très subjectif je l'admet.
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Ce tome 1 des Avengers regroupe les épisodes 1 à 6 de la série. Les trois premier épisodes sont dessinés par Jérôme Opena, les suivants par Adam Kubert. A l'occasion du reboot de Marvel Now c'est Jonathan Hickman qui reprend le flambeau de Brian Michael Bendis, en tant que scénariste de la série, série qui est envisagée comme le porte étendard de l'événement.

Marvel Now intervient à la suite du crossover Avengers versus X-Men, qui démontrait, de la part des têtes pensantes de la Maison des Idées, une volonté de rapprocher l'univers des X-Men du reste du Marvelverse, lui qui était relativement étanche jusque là. C'est donc tout naturellement que l'on retrouve, dans la nouvelle équipe élargie des Avengers, Wolverine, il est vrai, toujours bien utile dans certaines circonstances. Car le point de départ de Hickman est celui-ci : le monde a changé, les menaces et les ennemis également, les Avengers doivent donc s'adapter. Au passage, il est toujours intéressant de voir comment les comics reflètent, en général, les peurs de l'Amérique et appellent à la mobilisation, depuis Captain America luttant contre les nazis (la célèbre couverture où il envoie son poing dans la figure de Hitler), plus tard contre les Soviétiques (il a même eu une période de lutte contre le crime organisé, en compagnie du Faucon). Chez DC on a pu voir Batman s'opposant à Al-Quaida (par Frank Miller), à la suite des attentats du 11 septembre.

En l'occurrence, dans ce monde multipolaire où l'Amérique est en train de perdre son hégémonie, les dangers sont multiples et de différentes natures (terrorisme, pays émergents, la Chine, l'Iran, les risques climatiques, la construction de l'UE...), aussi bien militaires que politiques et environnementaux. La menace est donc difficile à définir et à prévoir. C'est bien l'intuition qui anime Tony Stark dans sa volonté de voir "plus grand". Il propose donc à Captain America de garder l'équipe de base (celle du film) mais de constituer une équipe de réserve, capable d'être mobilisée face aux menaces hors-normes. En ces temps troublés l'Amérique a, plus que jamais, besoin de tout le monde. On sent chez Hickman une volonté d'amener une forte dimension cosmique a cette équipe élargie, à l'image des dangers qui menacent la Terre (qui dit menaces hors-normes dit, en général, menaces cosmiques). Ainsi Captain Universe, Captain Marvel, Smasher et Hypérion rejoignent les Avengers, mais également des poids lourds (éditoriaux), Spider-Man et, donc, Wolverine, enfin quelques "second couteaux", Spider-Woman, le Faucon, Shan Chi (maître es kung-fu) et les mutants Rocket, Solar et Manifold.

L'histoire débute sur la menace, encore assez floue quant à ses origines, que représente Ex Nihilo, sa soeur Abyss (deux humanoïdes extraterrestres) et l'ultra powerful robot Aleph, qui oeuvrent pour les mystérieux Bâtisseurs, la plus ancienne race de l'univers. Leur but est de faire évoluer les races qu'ils jugent digne de considération et d'éradiquer les autres. Après avoir remodeler Mars à sa guise, Ex Nihilo se met en tête de faire de même avec la Terre, à coup de "bombes originelles" qui transforment radicalement toutes formes de vie dans la zone d'impact. Heureusement, la Terre peut compter sur ses plus grands héros, les Avengers...

Globalement j'ai vraiment apprécié cette nouvelle mouture des Avengers, la dimension cosmique, avec son décorum sf presque kitch, est très réussie et apporte une vrai plus-valu. L'ennemi, les Bâtisseurs donc, est très bien trouvé et constitue une raison crédible de mobiliser tout ce petit monde, amenant, de part l'étendue de la menace qu'il représente, une définition de la nature de la lutte (pour le droit de vivre) qui ne fait que renforcer l'aspect tragique et héroïque, on pourrait dire hollywoodien. Je ne met pas cinq étoiles uniquement à cause de l'aspect graphique. Si je trouve les planches d'Opena très réussie, bien mises en valeur par une colorisation appropriée, il n'en est pas de même pour celles de Kubert (bon c'est vrai que j'ai jamais été très fan), il y a quelques cases qui font mal aux yeux. Mais dans l'ensemble cet Avengers Marvel Now est une vrai réussite.


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Premier contact avec les Jardiniers, ou plutôt Paysagistes (Gardeners), émissaires ou factotum des Bâtisseurs (Builders) que l'on ne voit pas mais qui sont cités. Rencontre assez violente surtout avec Aleph, le robot tout puissant qui éradique sans pitié les mondes qui ne sont pas dignes d'accéder à la conscience (ce type de politique est moralement discutable mais, visiblement, il est du coté des méchants alors ... ). Ce personnage-là semble être un petit clin d'oeil au film le Jour où la Terre s'arrêta. On s'attend à lire : "klaatu barada nikto", mais non, finalement.

Cependant, devant l'imminence d'une apocalypse totale, définitive et trans-dimensionnelle (annoncée dans New Avengers 1: Everything Dies ) les Vengeurs doivent impérativement recruter de nouveaux membres. Plein ! ça foisonne ! Donc, une bonne partie de ce recueil est consacrée à la découverte et à la genèse de certains d'entre eux. Tout en visitant de nouveaux empires du multivers Marvel. On a donc droit à un petit tour chez subguardians et les superguardians Shi'ar ; à une collision d'univers qui laisse flotter, malgré tout, dans le néant, Hypérion (c'est dire si c'est un super super ! Celui-là ne vole pas son nom d'hyper quelque chose) ; une psychanalyse du Capitaine Univers, incarnation de la puissance du multivers en une jeune femme amnésique (le Surfer d'Argent - pas disponible pour cette aventure, semble-t-il ? - était déjà doté de la puissance cosmique, avec ce personnage-là, on explose tous les superlatifs !). Les bagarres officielles se déroulent sur Mars et aux frontières de l'empire Shi'ar. Les Shi'ar ayant une certaine tendance à pratiquer la diplomatie du "je tire d'abord, je discute après", on apprend que les prétendus envahisseurs ne sont en fait que des réfugiés fuyant devant quelque chose ou quelqu'un.

Tout ça est très compliqué à suivre et encore, dans cette présentation, n'ai-je fait que survoler quelques uns des détails qui prolifèrent. L'impression de sauter du coq à l'âne est fréquente. Mais, en conclusion, les pièces du puzzle prennent place les unes après les autres. Un dessein gigantesque digne des histoires gigognes à la manière des mille et une nuits. le conteur, Jonathan Hickman, nous tient en haleine et ne semble pas du tout disposé à nous livrer les clés de ce qui se passe réellement dans son scénario. Mais c'est de bonne guerre sinon pourquoi achèterait-on ces comics ?

Les graphistes sont excellents. Ceci dit, j'ai une légère préférence pour le travail de Jérôme Opeña qui s'en est donné à coeur joie sur les décors de Mars, les effets de bataille, les personnages d'Abyss et d'Ex Nihilo avec un style de graphisme rendant hommage à la gravure à la "manière anglaise", un petit coté - très discret - Bernie Wrightson.
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Le présent tome comprend les épisodes 1 à 6 parus en 2013, écrits par Jonathan Hickman, dessinés et encrés par Jerome Opeña (épisodes 1 à 3, avec une mise en couleurs de Dean White), et par Adam Kubert (épisodes 4 à 6). Cette série se déroule concomitamment à celle des New Avengers (à commencer par Everything dies), également écrite par Jonathan Hickman (avec l'aide de Nick Spencer).

L'histoire s'ouvre avec un présage : celui d'une destruction d'une ampleur inégalée qui trouve ses racines peut-être dans la libération d'Hyperion, peut-être dans la défaite de la Garde Impériale des Shiar, ou peut-être dans la terraformation de Mars par une entité humanoïde appelée Ex Nihilo. Quoi qu'il en soit tout commence avec 2 individus : Steve Rogers (Captain America) et Tony Stark (Iron Man). Stark a eu une nouvelle idée pour améliorer l'efficacité de l'organisation de l'équipe ; Rogers la valide. Une équipe (composée de Captain America, Hulk, Hawkeye, Black Widow, Iron Man et Thor, oui comme dans le film) se rend sur Mars pour expliquer à Ex Nihilo, Abyss et Aleph qu'ils n'ont pas le droit de supprimer la vie humaine sur Terre. Par la suite, cette équipe reçoit du renfort de Captain Universe (Tamara Devoux), Wolverine, Spider-Man, Captain Marvel, Spider-Woman, Falcon, Smasher (Izzy Dare), Manifold et encore 4 autres (surprise).

En 2012, l'éditeur Marvel Comics décide de faire converger les séries X-Men et Avengers dans un crossover généralisé de grande ampleur Avengers versus X-Men (AvX pour les intimes). Après cet événement, c'est l'occasion de redémarrer la plupart des séries avec un nouveau numéro 1 et des nouvelles équipes de créateurs, surtout de nouveaux scénaristes ayant la lourde tâche de créer des histoires intégrant les diktats éditoriaux, eux-mêmes engendrés par le succès des films Marvel, à commencer par Avengers (2012). Après 9 ans en tant que scénariste de la série Avengers, puis en parallèle de la série "New Avengers" (en passant par une série "Mighty Avengers" et une "Dark Avengers"), Brian Michael Bendis laisse sa place à Jonathan Hickman qui vient de finir ses histoires pour les Fantastic Four (avec Fantastic Four 6 et You are whatever you want to be).

Il s'agit d'une expérience peu commune de lecture d'histoire de superhéros, même pour un lecteur blasé. Hickman respecte tous les points de passages obligés. Il y a bien sûr la phase de recrutements des Avengers pour former l'équipe. Plutôt que de rassembler les membres restant dans une pièce autour d'une table, ou de faire intervenir une organisation gouvernementale imposant ses choix, Hickman montre comment Tony Stark a repensé le recrutement de manière radicale pour faire face aux attaques potentielles, et comment il soumet son projet à Rogers qui est l'âme de l'équipe. En 1 case, il a rappelé comment les Avengers avaient retrouvé Rogers prisonnier de la glace, et les bouleversements que ça a engendrés pour Stark. Hickman a une capacité surnaturelle à citer un événement connu des lecteurs, le synthétiser pour en tirer la substantifique moelle et en montrer l'impact émotionnel sur un héros, du grand art. Si toutes les séquences de recrutement ne sont pas montrées, celles qui le sont valent le déplacement (par exemple Sam Guthrie et Bobby da Costa sur un transat à se dorer au soleil recevant un appel de Wolverine).

Bien sûr il y a de nouvelles recrues. Mais Hickman ne se limite pas à aller piocher dans le catalogue pléthorique de Marvel pour donner un coup de projecteur sur tel ou tel personnage peu employé (à tort ou à raison). Il les choisit également pour leur valeur mythologique. Captain Universe élargit l'horizon du récit à celui de l'univers. Smasher établit un lien avec la race extraterrestre des Shiar. L'habilité de la narration est telle qu'Hickman semble réussir le pari de rendre plausible une forme de théorie unificatrice qui rendrait toutes les approches mythologiques évoquées, à la fois compatibles et cohérentes.

Bien sûr, le lecteur guette le nouvel ennemi à l'envergure telle qu'elle justifie qu'il faille une équipe de superhéros pour s'en occuper. Hickman ouvre le récit par lui, explique ses motivations, en fait un agent du changement et du progrès. Si la baston arrive bien en bonne et due forme, il survient plusieurs événements inattendus qui complexifient la situation, ce qui était à prévoir vu le nombre de personnages impliqués. Et pourtant il arrive quand même à insérer des moments dévolus aux relations entre les personnages, et même plus incroyable des séquences entre êtres humains normaux.

Les 3 premiers épisodes bénéficient des magnifiques illustrations de Jerome Opeña, complétées par la savante mise en couleurs de Dean White (ils avaient déjà collaboré sur la série Uncanny X-Force, à commencer par The Apocalypse solution). le choix des couleurs et leur agencement est remarquable, très différent d'un travail habituel à l'infographie où l'artiste ne peut pas s'empêcher de faire de l'esbroufe avec les capacités de son logiciel. White (assisté de Justin Ponsor, Morry Hollowell, Frank Martin et Richard Isanove) utilise surtout des teintes un peu sombres, et un peu délavées, proscrivant les tons trop criards. L'apparence générale s'écarte alors des codes pyrotechniques des comics de superhéros pour une ambiance plus ambivalente. le travail de Frank d'Armata et Frank Martin pour les 3 épisodes suivants est moins sophistiqués, tout en restant dans la même approche. Opeña dessine de manière réaliste, avec un goût certains pour les éléments relevant de la science-fiction. Il sait trouver des postures hiératiques pour les superhéros, sans donner l'impression au lecteur qu'il les a déjà vues des dizaines de fois. Il se limite à des expressions du visage en retenue, sauf quelques expressions malicieuses pour Tony Stark, très enjoué à l'idée de pouvoir innover. Par comparaison, les 3 épisodes dessinés par Adam Kubert semblent moins sophistiqués, plus ordinaires dans la composition des pages, et les postures des personnages, ou tout du moins plus classiques. Cela reste un travail assez personnel et d'un bon niveau qui ne nuit pas à l'immersion, mais qui n'apporte pas non plus une augmentation qualitative à l'égale de celle apportée par Opeña et White.

À l'issue de ces 6 épisodes, le lecteur en ressort avec des étoiles plein la tête, un élargissement de son horizon à l'échelle cosmique, des possibilités infinies s'ouvrent pour les futures missions de cette équipe. Il lui tarde de repartir aux cotés de ces individus efficaces et bien organisés, alors qu'une aventure d'une ampleur inimaginable les attend. À coté des séries "Avengers" et "New Avengers", il existe également une série militant pour le rapprochement entre mutants et superhéros (Uncanny Avengers, à commencer par The Red shadow de Rick Remender) et une série associant 2 superhéros différents par histoire (A + X, à commencer par Awesome, des team-up). Si vous êtes encore en manque d'Avengers, il y a "Avengers arena" de Dennis Hopeless (à commencer par "Kill or die") et "Young Avengers" de Kieron Gillen (à commencer par Style > substance). Et juste pour le plaisir : "Secret Avengers" de Nick Spencer.
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Hickman à la tête de l'entreprise Avengers, c'est la garantie d'une trame complexe, riche en sous-texte et en références culturelles, mais le risque de perdre les personnages dans un récit trop brumeux et ambitieux. Ici, il semble que l'auteur ait réussi (peut-être sous la pression éditoriale) à circonvenir ses envies de partir dans tous les sens, tout en conservant son style propre. Ce qui s'avère être une introduction nécessaire à l'event Infinity dévoile des histoires très denses, riches en affrontements dévastateurs, en décisions cruciales et en plans de la dernière chance. “Avengers” devient bien davantage qu'un groupe de super-héros terrestre : une idée, qui parviendra peut-être à sauver l'univers. [...]
Lien : http://arpenteurdepages.tumb..
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Ce premier tome des Avengers par Hickman est symbolique du style de l'auteur. C'est-à-dire complexe dans la compréhension car Hickman sait se jouer d'une construction globale dans ses récits, mais également référencée sans que cela soit pénalisant pour le lecteur.
C'est la ce que j'aime chez Hickman, cette façon d'exploiter le médium du comics sans rentrer dans les codes actuels avec des arcs prédéfinis ou un abus conséquents de climax sans queue ni tête.
Graphiquement, la partie de Opena est superbe et contraste avec celle de Kubert qui semble être plus brouillon et dont la couleur semble moins travaillée.
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Dans son premier tome des Avengers, Hickman met en place sa propre équipe de vengeurs. Une équipe qui est prête a être "activer" en cas de besoin.

Le moment est venu et cette nouvelle équipe va devoir faire face à une menace de taille.

Hickman nous présente ici une équipe de vengeurs très "galactique" qui sort des standards, d'un côté il sera intéressant de découvrir certains personnages, d'un autre il sera dérangeant de s'éloigner des équipes plus classiques que l'on a pu connaitre.

L'auteur aimant construire sur le long terme, son récit est comme à son habitude complexe et nous n'avons pour le moment pas tout les tenants et aboutissants mais il arrive à nous captiver.
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Les avengers prennent un nouveau départ, terminé l'équipe a tendance urbaine, bienvenue a une équipe plus cosmique remplit de gros bras ( Captain Universe, Hyperion, Smasher) sans oublier les anciens ( Thor, Hulk, .....)
Du coup les aventures prennent une toute autre dimension. le scenario de Hickman ne fait que s'esquisser dans dans ces 6 premiers numéros qui donnent une folle envie de lire la suite. Les Avengers de Bendis étaient excellent ceux de Hickman s'annoncent tout aussi excelelnt mais dans un autre style.la partie graphique n'est pas en reste.
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À l'instar du reboot des cinquante-deux séries de DC Comics et suite aux évènements du cross-over « X-Men vs Avengers », Marvel décide également de faire repartir ses séries au numéro 1 au sein d'une collection baptisée « Marvel Now ».

Cet album qui reprend les six premiers épisodes de ce nouveau départ des Avengers, est marqué par l'arrivée de Jonathan Hickman sur la série. Si ce dernier démarre son histoire en compagnie d'un groupe restreint, composé de visages connus (Captain America, Iron Man, Thor, Hulk, Hawkeye et la Veuve noire), il ne met que quelques pages à voir beaucoup plus grand. Afin de pouvoir contrer des menaces plus importantes, au niveau interplanétaire, les Avengers décident donc de recruter de nouveaux membres. le lecteur a donc très vite droit à une équipe solidement renforcée par des personnages qui ne sont pas forcément tous aussi connus (Captain Universe, Hyperion, Smasher, Falcon, Manifold, Rocket, Solar, …).

À peine formée, la nouvelle équipe de choc doit immédiatement faire face à une attaque venue de Mars, qui foudroie les villes de Perth et Regina. Une mission sur place permet de découvrir que trois mystérieux individus (Ex Nihilo, Abyss et un robot) sont à l'origine de cette attaque qui modifie la faune et la flore des endroits touchés.

Si ce premier volet contient inévitablement une (très brève) phase de recrutement et que certains nouveaux personnages s'avèrent particulièrement intéressants, à l'inverse de Bendis, Hickman ne s'attarde pas trop sur le développement psychologique de ses héros. le manque d'empathie qui résulte de cette approche est cependant compensée par une bonne dose d'action et d'originalité. Comme souvent, l'auteur a cependant tendance à complexifier inutilement son intrigue en multipliant les allers-retours et en distillant les informations au compte-goutte. Ajoutez à cela des personnages cosmiques et des aventures intergalactiques, et vous obtenez un run aux possibilités certes infinies, mais qui ne plaira pas forcément à tout le monde. Visuellement, il n'y a par contre pas grand-chose à redire concernant le travail de Jerome Opeña (épisodes #1 à #3) et d'Adam Kubert (épisodes #4 à #6).
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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