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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je n'ai pas retrouvé tout ce que j'aime généralement dans les romans de Keigo Higashino, à savoir l'atmosphère bien particulière du Japon.
Ici, je me suis ennuyée, il y a des pages et des pages de descriptions mécaniques, de fonctionnement d'une centrale nucléaire, de l'hélicoptère. le fait que le livre soit daté et paraisse dépassé ne m'a, en revanche pas gêné, au contraire, cela pointe les évolutions et montre à quel point la technologie va vite et que ce qui semblait extraordinaire il y a 20 ans, nous parait tout à fait banal aujourd'hui. Non, ce qui m'a vraiment déplu ce sont toutes ces pages techniques. J'ai bien conscience du travail énorme qu'à dû faire en amont Keigo Higashino, mais cela n'enlève en rien mon ennui et ma déception. J'avais envie de me glisser dans une ambiance bien à lui comme celle « du dévouement du suspect X »ou encore « la maison où je suis mort autrefois ». Tout cela n'altère cependant pas mon souhait de me procurer son nouveau roman !!
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L'Abaille d'ennui.
Je me suis terriblement ennuyée à la lecture de ce "thriller magistral".
A l'Agence de défense du Japon, on inaugure un nouvel hélicoptère. Un petit garçon se glisse à bord. Bientôt l'hélicoptère décolle, manipulé à distance, et s'immobilise au dessus d'un réacteur nucléaire. Les autorités reçoivent un message signé de "l' Abeille du ciel".
Il y a 200 pages de trop ! Les descriptions techniques sont interminables, les personnages bien trop nombreux, avec des dialogues parfaitement inutiles, on en oublie le petit dans la carlingue. il n'y a guère d'émotion tant elle est diluée dans un fatras de renseignements. A trop vouloir tout expliquer, on ne convainc guère.
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Petite déception que ce Keigo Higashino, dernier édité, mais en réalité assez ancien (1998), et franchement différent de ses autres ouvrages, dont j'avais admiré la finition, le sens du détail, et cette coloration particulière du polar japonais (La maison où je suis mort autrefois, le dévouement du suspect X, Un café maison). Et, s'il a beau être visionnaire - pour ne pas dire prophétique - on s'y ennuie quand même assez ferme.



La prophétie de l'abeille s'ouvre sur un scénario-catastrophe pas si fantaisiste que cela. le jour de son vol inaugural, l'hélicoptère dernier cri des Forces de Défense japonaises est détourné par de mystérieux protagonistes, qui amènent l'engin à survoler une centrale nucléaire à surgénérateur. En dépit des nombreuses mesures de sécurité qui entourent ces structures, les malfaiteurs donnent rapidement des sueurs froides aux décideurs, en menaçant de faire s'écraser l'hélicoptère sur la centrale, si l'ensemble des réacteurs nucléaires du Japon n'est pas immédiatement mis à l'arrêt. Débute alors une angoissante course contre la montre pour retrouver les maîtres chanteurs et déjouer leurs funestes projets.



Le roman a un mérite, évoquer le péril nucléaire, ou au moins soulever l'inquiétude, dans le même mouvement que d'autres romans récents "environnementalistes" (on pense à Rufin par exemple), où, pour faire avancer leurs revendications, les militants de la cause n'hésitent pas à recourir à des méthodes terroristes. Ici, Higashino se concentre sur le cas bien précis du nucléaire, très ambigu, entre besoin vital pour un Japon énergétiquement très dépendant, et menace permanente d'apocalypse. Ce double aspect est bien évoqué au travers de l'attitude ambivalente de la population face au danger, entre panique irrationnelle, confiance aveugle et indifférence coupable - comme si la société civile était incapable de se saisir d'un débat pourtant indispensable. Evidemment prémonitoire, si l'on considère la catastrophe récente de Fukushima, dont on comprend bien mieux, rétrospectivement, certains ressorts - les retards et les défaillances de la prise en charge, par exemple.


Pourtant, le roman déçoit. Certes très documenté (trop), il présente un aspect assez technique, intéressant au départ, rébarbatif par la suite. Et puis, pour tout dire, c'est assez poussif. Dommage !
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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J'aime beaucoup cet auteur japonais et j'attendais de cette lecture la même fraîcheur et la même énergie que ces autres romans. Hélas, je suis déçue par ce thriller pour plusieurs raisons.
Si le début semble prometteur, l'auteur nous noie ensuite dans des paragraphes descriptifs du fonctionnement d'une centrale nucléaire ou d'un hélicoptère. Ces parties techniques occupent plusieurs pages et deviennent de plus en plus fastidieux au fur et à mesure qu'on a envie d'avancer sur l'enquête.
Mais, sur cette partie aussi, j'ai senti beaucoup de longueurs : l'auteur nous décrit les mesures déployées par les divers services de police et les services militaires pour retrouver rapidement le(s) cerveaux de ce crime mais les personnages sont très nombreux, avec des noms difficiles à retenir. En plus, ils sont nommés avec leur fonction donc il y a une pléthore d'organismes dont je n'ai pas bien compris l'utilité.
Ce thriller montre aussi une facette de la culture japonaise qui est assez déstabilisante : bien qu'un enfant soit coincé par inadvertance dans l'engin, l'auteur évoque très peu l'angoisse des parents. Au contraire, le père s'excuse plusieurs fois d'avoir mal surveillé son enfant et donc d'être une source de désagréments. N'est-ce pas plutôt à la société Nishiki d'être en tort pour ne pas avoir mis des systèmes de sécurité performants sur ces hangars ? Comment donc deux enfants auraient pu s'y balader tranquillement ?
Le mobile du crime est aussi l'occasion pour l'auteur de sensibiliser les lecteurs sur l'impact du nucléaire dans la vie des Japonais : ressource devenue indispensable à cause de la consommation énergétique, le nucléaire n'est pas sans danger. Les personnes qui y travaillent régulièrement, notamment les sous-traitants, sont victimes des radiations ; des accidents, des catastrophes naturelles, ou pire, des attentats peuvent provoquer des fuites radioactives importantes et menacer la soi-disant « sécurité » de ces centrales.
Bref, c'est dommage que ces longueurs étouffent le suspens. Je suis déçue car je me suis beaucoup ennuyée.
Lien : https://leslecturesdehanta.c..
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Ancien roman de cet auteur que j'apprécie beaucoup, il est le dernier qu'il me reste à lire de lui.

Et j'ai bien fait de ne le lire qu'en dernier : quel pensum !

Si j'ai lu au départ toutes les descriptions sur les différents types de centrale nucléaire au Japon, j'ai vite abandonné ces passages. Et ils sont très nombreux dans le roman.

Ne m'a intéressé que l'enquête pour connaître le coupable. Un coupable bien fade.

Pas le meilleur de l'auteur, loin de là. J'irai même jusqu'à dire que c'est une lecture dont on peut se passer.
Lien : http://alexmotamots.fr/la-pr..
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J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire.
L'auteur s'est bien renseigné et nous décrit bien l'hélicoptère , la centrale électrique. le problème c'est qu'il décrit trop!
Trop de termes techniques et d'explications qui empêchent le lecteur d'entrée pleinement dans l'histoire.
Le livre est une réflexion sur le nucléaire au Japon.
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