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Je n'ai pas retrouvé tout ce que j'aime généralement dans les romans de Keigo Higashino, à savoir l'atmosphère bien particulière du Japon.
Ici, je me suis ennuyée, il y a des pages et des pages de descriptions mécaniques, de fonctionnement d'une centrale nucléaire, de l'hélicoptère. le fait que le livre soit daté et paraisse dépassé ne m'a, en revanche pas gêné, au contraire, cela pointe les évolutions et montre à quel point la technologie va vite et que ce qui semblait extraordinaire il y a 20 ans, nous parait tout à fait banal aujourd'hui. Non, ce qui m'a vraiment déplu ce sont toutes ces pages techniques. J'ai bien conscience du travail énorme qu'à dû faire en amont Keigo Higashino, mais cela n'enlève en rien mon ennui et ma déception. J'avais envie de me glisser dans une ambiance bien à lui comme celle « du dévouement du suspect X »ou encore « la maison où je suis mort autrefois ». Tout cela n'altère cependant pas mon souhait de me procurer son nouveau roman !!
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Ce livre est le 4eme livre que je lis de cet auteur.

C'est un de ses premiers romans. Ingénieur, par profession, avant de se lancer dans l'écriture de son roman.

Ce roman est très sombre car l'énergie nucléaire concerne tout le monde. Car si incident, les problèmes ne s'arrêtent pas à la frontière. N'en déplaise à nos ministres. Cela est d'autant plus parlant qu'il a été écrit en 1998 avant Fukushima. On ne peut pas dire que l'on ne sait pas.

C'est un roman très dense en informations scientifiques. Il ne peut pas plaire à tout le monde mais il est prenant.


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Ce roman est un moyen unique et prémonitoire d'appréhender un peu mieux le nucléaire au Japon.
Comment est-il perçu ? En ville ? Dans les campagnes ? Dans les cercles du pouvoir ? Parmi les citoyens ? Pour les employés permanents ou temporaires ?
Le roman donne la parole à toutes ces catégories avec des motivations, des points de vue qui sonnent juste.
On ne peut s'empêcher de faire des parallèles avec la situation du Japon actuellement.

Ce roman est extrêmement bien documenté aussi bien sur l'aspect aéronautique que nucléaire.
Je dois reconnaitre que cet aspect est à double tranchant.

D'un côté, le roman est totalement crédible : tous les aspects techniques de l'intrigue semblent réels.

D'un autre côté, le roman, surtout quand l'enquête commence, peine à prendre son rythme. Il en devient parfois froid et manque d'émotion, car les longues explications cassent le rythme et masque l'aspect humain. le roman est parfois un peu trop cérébral.

Il y a en effet plusieurs aspects qui auraient pu être développés.

L'enfant à bord de l'avion passe paradoxalement au second plan. Son père plus qu'inquiet n'est pas tellement développé. C'est vrai qu'il est entouré de collègues. Et l'on exprime pas aussi clairement ses sentiments dans ces conditions.

Les motivations de l'Abeille du ciel sont elles très fortes et prenantes, mais arrivent très tard dans le roman.
Elles sont traitées trop rapidement. Alors qu'elles couvrent d'autres aspects intéressants de la société japonaise (désolé je ne peux pas spoiler).

Malgré ces défauts, c'est un très bon polar qui converge vers un final angoissant. Il y a de nombreux rebondissements lors d'une enquête proche du terrain. C'est une occasion unique de prendre le pouls d'un Japon embarqué malgré lui dans un évènement nucléaire.
Lien : http://travels-notes.blogspo..
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L'Abaille d'ennui.
Je me suis terriblement ennuyée à la lecture de ce "thriller magistral".
A l'Agence de défense du Japon, on inaugure un nouvel hélicoptère. Un petit garçon se glisse à bord. Bientôt l'hélicoptère décolle, manipulé à distance, et s'immobilise au dessus d'un réacteur nucléaire. Les autorités reçoivent un message signé de "l' Abeille du ciel".
Il y a 200 pages de trop ! Les descriptions techniques sont interminables, les personnages bien trop nombreux, avec des dialogues parfaitement inutiles, on en oublie le petit dans la carlingue. il n'y a guère d'émotion tant elle est diluée dans un fatras de renseignements. A trop vouloir tout expliquer, on ne convainc guère.
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Roman policier, thriller de société, ou scénario catastrophe? En fait, ce livre est un exercice de crise.

Un hélicoptère télécommandé en position stationnaire, s'écrasera sur une centrale nucléaire si le Japon n'arrête pas immédiatement toutes les centrales du pays. Et le seul passager est un enfant de 9 ans accidentellement présent à bord au moment du décollage.
C' est tout un pays qui retient son souffle, entre stupéfaction et panique et fuite...

Attendez vous à un cours d'aéronautique, d'électricité et de ingénierie nucléaire. le contexte narratif est donc très technique, documenté, et scientifique, tout en restant à peu près accessible au profane. Cela en intéressera certains mais je reconnais avoir survolé certaines pages. Tous les aspects d'une situation de crise sont abordés, avec les conséquences immédiates d'un arrêt massif des centrales de tout un pays. Les composantes d'une politique nucléaire sont ainsi mises en avant sans parti pris, montrant une population japonaise souvent indifférente.
Mais la trame narrative est vraiment lourde,le suspens interminable et on est malheureusement noyé sous les patronymes japonais, qui se ressemblent tous pour un occidental.

Paru en 1998 , le roman date un peu, en traduction française, quant à la politique mondiale de l'utilisation du nucléaire. Néanmoins il met en perspective prémonitoire des catastrophes nucléaires telle que celle de Fukushima, consécutive au séisme de 2011 au Japon. de telles catastrophes n'ont eu pour l'instant que des origines technologiques ou météorologiques. A quand l'acte de malveillance?

Un roman touffu, militant, qui ouvre le débat et qui interroge sur le choix du nucléaire, ses conséquences sur notre quotidien, sur notre santé, sur notre confort.

En fait, avons nous vraiment besoin d'une brosse à dents électrique?
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Une belle occasion d'entrer dans la société japonaise, sa culture d'entreprise, ses relations familiales, et de s'immerger dans le monde très fermé de l'industrie nucléaire, qui essaie de passer inaperçue aux yeux des populations.
Sauf le jour où un cinglé menace de faire exploser une centrale avec un hélico bourré d'explosifs. Un cas de figure qui n'est pas prévu dans les protocoles de sécurité!
Et ça crée une sacrée pagaille dans les bureaux des techniciens, des directeurs et des ministres. La télé se dépêche d'envoyer ses équipes sur place, et tout se passe en direct à la demande du terroriste qui veut obliger le pays à stopper toutes ses centrales.
Au fil des chapitres, on découvre les scrupules des uns, le cynisme des autres, et le but véritable que le terroriste veut atteindre.
Une mécanique bien ficelée qui révèle les failles d'un système dont dépend toute l'économie du pays du Soleil Levant.
Mais ce scénario n'est-il pas imaginable aussi chez nous, en France, avec nos 58 réacteurs produisant les trois quart de notre énergie?
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Il faut tout d'abord savoir (et c'est bien indiqué sur la 4e de couverture) que ce roman a été publié au Japon en 1998, mais seulement traduit aujourd'hui. C'est à la fois son atout et son principal défaut.
C'est un défaut car certains aspects apparaissent, même si on a conscience que le livre a plus de 15 ans, comme extrêmement datés. Par exemple, les policiers décident d'interroger en priorité les gens qui ont un ordinateur ce qui élimine un certain nombre de personnes (ce qui en plus m'a semblé un peu étrange car j'avais moi-même déjà un ordinateur en 1998), on se retrouve avec une explication détaillée de ce qu'est un GPS ou bien encore l'hélicoptère conçu par la firme est censé être le premier de son genre à être à commande électronique (et non pas à commande manuelle). Ce n'est pas forcément gênant dans certains types d'ouvrages, mais celui-ci étant basé sur les hautes technologies, cela donne forcément un aspect vieillot à l'ensemble.
De plus, nous sommes un peu noyés sous les informations. Higashino essaye d'expliquer le plus clairement possible les technologies rencontrées dans ce livre, que ce soit au niveau des centrales nucléaires ou bien de l'hélicoptère ou encore de l'informatique, ce qui rend parfois la lecture un peu fastidieuse soit par ce que l'on s'y connait déjà et donc ce qu'il écrit peut sembler inutile (par exemple, il y a un élément de l'intrigue auquel j'ai tout de suite pensé parce que j'ai déjà visité une centrale nucléaire), soit parce que l'on ne s'y connait pas du tout et qu'en général c'est parce que cela ne nous intéresse pas particulièrement (gros soupir devant la énième description de l'intérieur de l'hélicoptère). de même, comme on passe d'un personnage à l'autre de manière assez rapide et que les personnages principaux sont assez nombreux, à chaque fois leurs fonctions sont répétées. Or, leurs titres font en général presque une ligne et même si c'est utile, cela donne une impression de lourdeur au texte. Cela démontre bien par contre le fait que les fonctions soient morcelées et donc que les services se concurrencent de façon à être les premiers à trouver le coupable, quitte à ne pas livrer toutes les informations au service voisin. Toutefois, on peut franchement douter que dans un monde post-Fukushima, les autorités japonaises réagiraient de la façon décrite dans ce livre.
Quant au bandeau "Le Stieg Larsson japonais, The Times", je le trouve mal venu et à mon avis source de déceptions. J'ai lu Millénium et j'ai lu les 4 ouvrages d'Higashino traduits en français et je ne vois franchement aucun rapport entre les deux que ce soit au niveau des thèmes, de la construction narrative ou du style d'écriture. Et même si j'apprécie sans doute plus Higashino que Larsson, je pense que cela risque de jouer en défaveur de l'auteur japonais.

Il n'en reste pas moins que Keigo Higashino est un visionnaire. Il narre son histoire en direct, heure par heure, voire minute par minute en multipliant les points de vue à la façon d'un 24 heures chrono (mais avant que la série n'existe). Il met en place une histoire où des terroristes détournent un hélicoptère et mettent en danger la population avant le 11 septembre. Il évoque déjà les problèmes d'usurpation d'identité. Il indique un incident nucléaire à la centrale de Mihima (je ne sais pas si celui qu'il indique s'est réellement passé, mais ce qui est sûr, c'est qu'il y en a eu un important en 2004). Enfin, la dernière phrase du livre est terriblement glaçante quand on sait ce qu'il s'est passé en 2011 (je n'ose même pas imaginer ce que qui a pu traverser la tête de l'auteur en repensant à ce qu'il avait écrit).

Enfin, le but d'Higashino, évoqué a plusieurs reprises au cours de la lecture en particulier à la fin, est de permettre aux gens de s'interroger au sujet du nucléaire et notamment toutes les personnes qui sont indifférentes, qui n'ont aucune opinion à ce sujet ou bien encore qui le traite avec légèreté ou avec trop d'assurance. Il est, par exemple, assez frappant de lire que "l'industrie nucléaire japonaise clamait qu il n'y aurait pas de fuites radioactives même si un avion s'abattait sur une centrale nucléaire" sachant qu'ils n'ont toutefois pas prévu cette hypothèse puisqu'il était interdit de survoler les centrales. Et pourtant, tout au long du livre les techniciens en sont tellement persuadés qu'ils restent dans la centrale et autour, pensant que le risque est minime. Toutefois, l'auteur ne stigmatise pas ces personnes, qu'on accepte cette technologie ou qu'on la rejette, selon lui, le tout est de savoir pourquoi on le fait. Il explique aussi assez clairement les différences entre les réacteurs à eau légère (en particulier réacteur à eau pressurisée, massivement utilisés en France) et les surgnérateurs à neutrons rapides utilisant le sodium liquide hautement inflammable au contact de l'eau de type Superphénix (évoqué dans le livre) et d'autres dont l'utilisation a été arrêtée à cause de risques trop nombreux ainsi que de prévisions fausses sur le risque de pénurie d'uranium. Si le livre ne permet évidemment pas de trancher le débat et reste un divertissement, il lance toutefois des pistes de réflexions intéressantes.

En quelques mots : Si le texte présente un côté daté au niveau technologique et de trop nombreuses précisions techniques, il soulève de nombreuses interrogations qui sont toujours d'actualité sur l'utilisation du nucléaire.

Merci à Babelio et aux éditions Actes Sud qui m'ont permis de découvrir ce livre. J'espère que Keigo Higashino continuera à être traduit, car c'est décidément un auteur extrêmement intéressant !
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Ce livre (je l'ai acheté en poche au dernier salon du livre) est presque un roman d'anticipation – ou une dystopie, comme on voudra. Certains penseront aussi à un sujet pour téléfilm catastrophe : un hélicoptère télécommandé, un enfant à l'intérieur, une menace nucléaire…. Depuis l'écriture de ce roman, la catastrophe nucléaire est devenue une réalité, et j'aimerai savoir si cela a changé la réception du roman au Japon.
Pour ma part, vu de France, ce que je retiens – et qui est valable au Japon comme dans tout pays qui utilise le nucléaire – c'est à quel point on peut dépenser de l'électricité pour des choses que l'on n'aurait jamais envisagé avant (la climatisation à outrance, partout) et à quel point l'on peut en être dépendant, sans se soucier de la manière dont l'électricité est produite, le coût réel que cela peut avoir. Je reste persuadée que l'objectif de ce roman n'est pas seulement d'être un thriller efficace, mais aussi de nous amener à réfléchir sur nos propres pratiques.
Un hélicoptère près à être lancé sur une centrale nucléaire. Prouesse technique de la part des constructeurs mais aussi de la part de la personne (ou des personnes) qui ont détourné l'appareil. Frayeur, aussi, parce que les conséquences de la chute de l'hélicoptère sur la centrale ne sont pas réellement connues, juste imaginées, supposées, minimisées. le trait de génie de l'auteur est d'avoir ajouté la présence du fils d'un des responsables de la conception de l'hélicoptère dans l'appareil. Qu'est-ce qui est plus capable d'émouvoir un terroriste (employons le mot) qu'un enfant ? Enfin, si l'on parvient à croire que le sort d'une seule personne, que les parents ont été incapables de surveiller, puisse émouvoir quelqu'un qui envisage de causer de nombreuses victimes.
Il est des morceaux de bravoure dans ce roman, comme le sauvetage du jeune garçon. Il en est d'autres qui rappellent que le lien parents/enfants n'est pas si évident que cela – si, en France, le harcèlement n'est plus pris à la légère, ce n'est pas vraiment le cas au pays du soleil Levant. de même, la peur engendrée par le nucléaire est elle aussi passée sous silence, minimisée. Ce dont on ne parle pas n'existe pas.
La prophétie de l'abeille est un excellent roman, qui démontre à nouveau le talent de Keigo Higashino.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Un thriller, publié en 1998, au Japon et n'est sorti que maintenant en France..
Ce livre aborde le nucléaire au Japon, livre très documenté.

Un hélicoptère , télécommandé se tient au-dessus d'une centrale nucléaire. Il s'écrasera si le Japon n'arrête pas immédiatement les centrales nucléaires.Tel est le message de " l'abeille du ciel " Fait non prévu, un enfant est à bord.
Chacun est concerné, le pays retient son souffle, que faire ? face à un tel enjeu ?.
C'est un livre très détaillé sur les dangers du nucléaire, c'est avant tout un roman sur la culture japonaise. Les personnages sont nombreux. Chacun apporte sa contribution..
Le dénouement est finalement une affaire collective.
Un roman touffu,qui interroge sur le choix du nucléaire, ses enjeux, ses conséquences sur notre avenir, notre santé ..
Lien : http://menusplaisirsdelectur..
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Cela pourrait être un roman d'action américain, autour d'une attaque terroriste sur une centrale nucléaire : un individu mystérieux réussit à téléguider un hélicoptère de l'armée, dans lequel se trouve par hasard un jeune enfant, le positionne au dessus d'un réacteur atomique et menace de le laisser s'écraser. Oui, l'intrigue y est, avec une préparation digne des meilleurs romans d'espionnage, une tentative de sauvetage d'enfant en plein ciel...

Cela pourrait être une belle intrigue policière, bien menée et réaliste, mettant en scène le travail quotidien des policiers. Car effectivement, on suit deux policiers locaux dans un porte à porte assez hasardeux auprès de tous les activistes anti-nucléaires connus, qui finissent, par hasards et recoupements à faire avancer l'enquête.

Cela pourrait être un policier psychologique, puisque les motivations du maitre chanteur - et de son entourage - sont très bien décrites dans la deuxième partie du roman.

C'est aussi - et surtout, car ce roman, écrit en 1998, fait figure de livre prémonitoire après la catastrophe de Fukushima - un livre sur les dangers du nucléaire, détaillés de manière très technique.

C'est un peu tout cela, et très plaisant à lire grâce à tout cela, mais c'est à mon avis surtout un roman japonais, révélateur de toute la subtilité de cette culture. La situation prête à des actes de courage individuels, à des dilemmes personnels, mais le roman n'a pas de héros, ni même de personnage principal. Les personnages sont nombreux et jouent chacun leur rôle sans en sortir. Chacun apporte une partie de la solution, le dénouement est finalement une affaire collective, comme toujours au Japon. Effectivement, cela est bien éloigné de nos habitudes, la multiplicité des personnages au nom exotique rend la lecture un peu difficile. Ensuite, l'auteur évite soigneusement de prendre parti et cherche à comprendre le point de vue de chacun : les avis des pro et anti-nucléaires sont détaillés de manière assez objective, même si on comprend ou va la sympathie de l'auteur. le dénouement lui-même est assez ouvert, et ne permet pas de trancher entre les deux camps... même si la phrase finale donne le frisson au regard des évènements de mars 2011.

Une lecture dont je sors avec l'impression fort agréable qu'elle m'a rendu plus cultivée et intelligente, tout en ayant eu le plaisir de lire un bon roman policier.
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