La Nuit du renard

Cette relecture n'en était pas vraiment une puisqu'ayant lu ce roman il y a 25 ans, je n'en gardais aucun souvenir !
J'ai donc redécouvert avec grand plaisir ce thriller qui, je le rappelle, a été écrit il y a 45 ans ! Hormis certains détails qui ne trompent pas (l'utilisation du téléphone, les méthodes de la police...), ce livre n'a absolument pas vieilli et n'a rien à envier à certains thrillers actuels !
Sa lecture était prenante et addictive même si je regrette que dans ma version (issue d'un coffret collector), le premier mot de la quatrième de couverture spoile toute l'histoire !!!!
Avec Mary Higgins Clark, jamais de déconvenue ! On passe forcément un excellent moment de lecture, avec un thriller passionnant et sans prise de tête.
Mention spéciale à la thématique de la peine de mort, parfaitement bien traitée, avec objectivité et émotion.
Mon objectif, pour 2022, sera de relire certains autres de ses premiers romans 😉

La nuit du Renard est un classique de la littérature policière et un des meilleurs Mary Higgins Clark selon moi. C'est avec plaisir que je m'y suis replongée pour l'aborder en classe.

Steve Peterson a perdu sa jeune femme, étranglée par un inconnu dans leur maison du Connecticut. Tous les témoignages - notamment celui de Neil, leur petit garçon, qui était présent lors de l'assassinat de sa mère et qui en garde une vision épouvantée - accablent Ronald Thompson, lequel est finalement condamné à la chaise électrique mais ne cesse de clamer son innocence.

A l'occasion du procès, Sharon, une jeune journaliste qui milite contre la peine de mort, a fait la connaissance de Steve qui a fondé une association en faveur de la peine de mort. Au fil du temps, tous deux sont tombés amoureux l'un de l'autre. On est à la veille de l'exécution. Et voilà que ce jour-là Sharon et le petit Neil sont kidnappés par un déséquilibré, qui signe Renard les messages qu'il lance par téléphone pour réclamer une rançon...

Une fois entamé, il est difficile de lâcher ce roman. L'intrigue est habile et l'atmosphère lourde à souhait. Un contre la montre implacable débute dès l'enlèvement et on n'a de cesse de savoir si on pourra sauver à la fois la famille de Steve et le condamné à mort.

L'auteur a choisi la narration externe à la 3e personne mais chaque chapitre apporte le point de vue d'un nouveau personnage qui raconte sa vision des faits. La structure non linéaire du récit est également intéressante puisque l'auteur a choisi de mêler un compte à rebours sur les faits avant l'exécution et le récit des journées de recherches.

Tout comme à ma première lecture, à sa sortie, j'ai été happée par le récit. Avec l'expérience du genre, j'ai davantage remarqué les ficelles d'écriture mais cela ne m'a pas empêchée de passer un bon moment tant le rythme est soutenu.

S'il fallait réécrire cette histoire aujourd'hui, quarante ans plus tard, sans doute serait-elle plus complexe : la technologie, les progrès de la police scientifique et les profileurs aidant. Mais il faut reconnaitre que, si les romans de Mary Higgins Clark se sont affadis au fil du temps, elle a créé un style dont les premiers ouvrages ont marqué durablement la littérature policière.

Laisserez vous le vainqueur du Grand Prix de la littérature Policière étrangère en 1980 vous tenter ?

Steve n'a toujours pas reconstruit sa vie après le meurtre de sa femme. Alors que les jours du coupable ayant été condamné à la peine de mort sont comptés, il commence à apercevoir le soleil. La raison ? Sa nouvelle relation avec Sharon qu'il envisage d'épouser. Il doit à son fils Neil un père heureux. Mais quelques jours avant l'exécution, Sharon et Neil sont enlevés par un ravisseur du nom de Renard. Une course contre la montre est lancée, de nombreuses vies sont en jeu.

Et bien je peux d'ors et déjà vous annoncer que ce livre a extrêmement bien vieilli. J'ai adoré aborder le sujet passionnant et déroutant de la peine de mort sous plusieurs angles. J'avoue que j'ai eu du mal à me plonger dans ma lecture, mais c'est aussi de ma faute je manquais de temps. Mais alors dès que le compte à rebours est lancé, j'ai fait défilé les pages ! J'avais la boule au ventre pour tous ces personnages auquel je me suis attachée.

Un thriller haletant qui va toucher un père de famille pour une seconde fois, ce qui rend les personnes du père et du fils encore plus touchants.
Le roman est court mais efficace, il avait reçu un prix à l'époque et on comprend pourquoi, même si ce n'est peut-être pas mon roman préféré de Mary Higgins Clark.
Par ailleurs, la question de la peine de mort y est abordée.
D'ailleurs, c'est peut-être ce qui m'a manqué dans le roman, en apprendre plus sur ce condamné à mort, j'ai trouvé tout d'abord qu'on survolait rapidement ce qui s'était finalement passé pour qu'il soit considéré comme le coupable et qu'on ne le connaissait pas particulièrement.
J'ai aussi trouvé le personnage du "méchant" un peu trop cliché et surtout qui croit trop facilement à la réussite de tout son plan...

« La nuit du renard » est le thriller le plus haletant de Mary Higgins Clark. le lecteur est immédiatement happé dans l'intrigue et ressent du début à la fin de l'histoire ce sentiment d'urgence, le compte à rebours, le temps qui file et manque pour sauver Neil et Sharon des griffes de Renard. Un roman réussi dont l'intrigue, diabolique, prend le lecteur à la gorge et lui fait tourner les pages de plus en plus vite !

La Nuit du renard est le premier roman que j'ai lu de Mary Higgins Clark. C'est aussi son plus connu, celui pour lequel elle a reçu tous les honneurs. Et on comprend vite pourquoi, tant il impressionne dans la maîtrise du suspense et l'art de la narration policière dont il fait preuve.
La Nuit du renard est célèbre pour le double récit qui y est développé. Par un jeu sur les points de vue, on suit d'un côté les mésaventures de Sharon et Neil, enlevés par le Renard, et d'un autre côté l'enquête menée par Steve – le père de Neil – et le FBI. de cette dernière dépend aussi le sort de Ronald Thompson, condamné à la peine capitale et dont l'exécution doit avoir lieu sous peu. Avec un rythme effréné et une écriture qui cultive l'art du sensationnel, une double course contre la montre angoissante se met en place et nous plonge dans un suspense insoutenable.
Le lecteur de ce roman est ainsi soumis à une tension indescriptible qui grimpe au fur et à mesure que l'intrigue progresse. Les pièces du puzzle finissent bien sûr par se mettre en place, et pourtant rien n'est joué d'avance. La réussite des différents sauvetages semble tellement vouée à l'échec, tant les personnages susceptibles de pouvoir aider les victimes et arrêter le coupable semblent tenus à l'écart de la vérité.

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Je n'ai pas vraiment accroché, je n'ai pas eu ce que j'attends d'un bon thriller : du suspense, de ne plus pouvoir lâcher le livre ...

Est-ce parce que nous suivons dès le début l'agresseur, parce que nous savons ses plans que je n'ai pas aimé ? Peut-être. Quoiqu'il en soit, vraiment pas assez de suspense pour moi et limite dénué d'intérêt : l'histoire de la belle jeune femme dynamique enlevée pour des raisons assez "classiques", le méchant, le sauveur, le tout est bien qui finit bien, bof...

Mary Higgins Clark écrit ses thrillers selon une méthode toute particulière. Son premier brouillon se présente sous la forme d'un bonhomme, dont la tête contient le nom du meurtrier, et dont les membres représentent les péripéties du récit. Une technique bien rodée, qui a déjà largement fait ses preuves et qui fait que les thrillers de Mary Higgins Clark sont aussi bien menés.
'La nuit du Renard' étant le premier que j'ai lui, c'est celui dont j'ai gardé le meilleur souvenir, puisqu'il m'a tenu en haleine pendant toute la durée de ma lecture. C'est celui que j'ai trouvé le mieux rodé, le plus inattendu, dont les rebondissements sont les plus captivants.
Après l'avoir terminé, j'ai voulu continuer à ressentir ce petit frisson qui vous parcourt quand vous lisez un thriller de Mary Higgins Clark. Alors j'ai eu lu plusieurs, beaucoup trop en réalité. C'est tellement bien rodé, que la logique est toujours la même et qu'on finit par la comprendre et par découvrir l'identité du meurtrier assez tôt dans le récit, ce qui gâche un peu tout le plaisir...

Vraiment surprenant comme livre, il s'agit du roman qui a rendu célèbre Mary Higgins Clark en France, en 1980 et avec lequel elle a remporté le prix de littérature policière. Quand on le lit on comprend leur choix.
J'ai beaucoup apprécié ce livre qui est assez différent des autres car celui-ci est plus avec suspense malgré qu'on connaisse rapidement le meurtrier, on ne sait pas comment ça va finir. le sujet est enlèvement et peine de mort . le mélange fait son effet et le style Mary Higgins Clark est la. Comme toujours la lecture est simple et fluide. C'est un des plus noir !!!
Lien : http://leslecturesdemademois..

L'un des premiers et des meilleurs (à mon avis) de Mary Higgins Clark, la reine du crime américaine.
Suspense haletant dans les sous de la gare centrale de New-York!
Sharon Martin, journaliste troublante, tendre, aux "yeux couleurs d'océan" trouble son futur kidnappeur plus que de raison.
"Si elle ne l'aimait pas, il serait facile de se débarrasser delle" pense-t-il!
A 11h lorsque la bombe éclatera, à Grand Central bye,bye, Sharon et Neil en prime, Neil Peterson dont la mère a été étranglée il y a quelque temps dans le Connecticut, Neil qui a "tout vu", Neil le fils de Steve, amoureux de Sharon célibataire "à la voix de contralto" rencontrée lors du procés de Ronald Thompson, le présumé coupable qui est en fait innocent (et risque de "griller" sur la chaise électrique!!), Neil, sur ses gardes depuis que Sandy (sa copine d'école) lui a confié: "une femme n'a pas envie des enfants des autres, surtout quand ils sont malades".
Qui est alors le vrai meurtrier? Qui est ce Renard organisé, qui manie les fils avec "un soin extrême", qui rançonne et qui tue?
Dur, dur de réagir, un révolver pointé sur la tempe!
La trempe d'une Sharon, qui en rappelle une autre, y pourvoira bien sûr!
Dur, dur de respirer, un baillon sur la bouche, lorsqu'on est asthmatique!
"Neil, calme-toi.."La voix de Sharon, bien qu'enrouée elle aussi, par un morceau d'étoffe identique, est rassurante.
"Cette bombe va exploser d'une seconde à l'autre".
Steve, parviendra-t-il à délivrer son fils et la femme qu'il aime?
Ronald Thompson échappera-t-il à la chaise électrique alors qu'il clame son innocence?
Un gentil polar, rondement mené, toujours d'actualité puisqu'il aborde (entre autres) le problème de la peine de mort qui, aujourd'hui encore, est appliquée au niveau fédéral aux Etats Unis dans 34 états sur 50 !