La Nuit du renard

A la mort de Mary Higgins Clark, je me suis aperçu n'avoir jamais rien lu de cette auteure. Je me faisais une idée de son écriture, une idée fausse. J'ai commencé par "Le fantôme de Lady Margaret", un recueil de nouvelles. Pris au piège du suspens. "La nuit du renard", tout pareil, emballé. J'ai apprécié le style en phrases courtes, le rythme rapide, les petits chapitres passant d'un groupe de personnages à un autre avant de revenir aux premiers et toujours conclus par une phrase intrigante qui fait avancer l'histoire et ménage le suspens. En cette période de Covid qui nous prend la tête, il nous faut un Flaubert, un Mérimée, un Zola ou un Balzac, un Higgins Clark peut faire passer un bon moment à celles et ceux qui apprécient les bons polars.

Mon premier Mary Higgins Clark et certainement pas le dernier!
Quelle claque! J'ai passé un très très bon moment avec cette lecture au suspense si prenant et à l'intrigue si bien menée, que je l'ai presque dévoré d'une traite et qu'à peine le livre terminé, j'ai filé chez mon libraire pour en acheter un autre de la grande Clark tant il m'était difficile de quitter l'univers sombre et profond de l'auteur!

Dans ce récit où un père va tout entreprendre pour retrouver à temps son enfant kidnappé et où une femme va tout essayer pour comprendre et déjouer le piège de son agresseur, la tension est à son comble et les nerfs du lecteurs sont mis à vif tout au long de l'histoire!

Au delà de l'intrigue passionnante, j'ai beaucoup apprécié aussi le don de Mary Higgins Clark pour tisser les décors (qui n'est pas tombé amoureux de l'ambiance qu'elle dessine de la fameuse Grand central station?) et surtout les caractères des personnages : tous plus attachant les uns que les autres, on ne peut qu'être entrainé avec eux dans l'aventure et vivre avec eux, le temps d'une lecture, le souffle court...

Est-ce que ça vous est déjà arrivé de tourner les pages d'un livre avec fièvre, en essayant de les lire le plus vite possible pour enfin savoir ? Est-ce que ça vous est arrivé de vous sentir tendu, et d'avoir hâte d'arriver à la fin pour vous sentir mieux ? Personnellement, c'est ce que j'ai vécu en lisant «La nuit du renard». Oui, je me sentais vraiment tendue, et je ne cessais de me demander «comment diable ils allaient pouvoir arriver à temps».
Rendez-vous sur mon blogue pour une critique plus complète !
Lien : http://lecturesdisabelle.blo..

Première lecture de Mary Higgins Clark et belle surprise pour ce polar plein de suspense! Publié en 1977, ce roman policier a bien vieilli puisqu'il introduit un thème toujours d'actualité aux Etats Unis : la peine de mort.

En effet, l'auteur narre l'execution prochaine de Ronald Thompson, jeune homme de dix-neuf ans, condamné à mort pour le meurtre d'une mère de famille, Nina Peterson, deux ans plus tôt. Son mari Steve plaide pour la peine de mort alors que Sharon Martin s'y oppose malgré qu'elle reste convaincue de sa culpabilité. Or, Steve et Sharon qui se connaissent depuis près de six mois, entretiennent ensemble de bonnes relations malgré leur divergence d'opinion. Leur vie bascule lorsque Sharon et Neil, le fils de Steve, sont kidnappés.

Pour ma part, je suis rentré rapidement dans cette histoire : Mary Higgins Clark a réussi à imposer un bon rythme grâce à ces alternances régulières entre les faits sur cette prise d'otage et les recherches policières pour sauver les victimes. Malgré que cette lecture se fait sans chapitre, elle reste fluide et on se demande : qui est ce kidnapper? Y a il un lien avec la mort de Nina Peterson?

Cette lecture m'a surtout interrogé sur les questions de la peine mort : La peine de mort est elle la solution ultime? Est elle toujours juste?
Ceci m'a amené à m'informer davantage sur l'évolution de cette loi et à constater que, 45 ans plus tard, certains Etats continuent à la pratiquer malgré les erreurs judiciaires.
A méditer...

Livre à suspense époustouflant auquel je suis restée attachée par une ficelle ensorcelante qui m'a emmenée dans les chemins du trouble, de l'inquiétude, de l'angoisse de la nuit, et dont chaque page se tournait avec la fièvre montante et le coeur en arrêt.
La voix narratrice qui raconte l'histoire se mêle aux voix intérieures des personnages, et la surprise devant les liens qui se créent entre eux est comme une pâte de qualité, bien pétrie, bien levée. Mais le nuage menaçant annonçant l'approche du danger plane au dessus de tous et fait accélérer le rythme cardiaque du lecteur.
Tout est lié, tout se répond, tout se croise, un vrai puzzle dont les pièces se mettent en place au fur et à mesure que le rythme s'accélère et la tension monte. Et elle monte la tension !
Se remettre en question, penser à la douleur de l'autre, garder le doute et prendre du recul, ne pas se laisser aller au gré des mauvaises émotions, de la haine, du rancoeur, faire un effort pour aller vers l'autre, l'écouter, s'écouter et se remettre en question, tout est un extraordinaire, formidable et remarquable APPEL CONTRE LA PEINE DE MORT, dont la réponse est à la toute dernière page.
Et Voltaire est cité comme il se doit : "Je ne propose pas sans doute l'encouragement du meurtre, mais le moyen de le punir sans un meurtre nouveau."
Des clins d'oeil qui ne m'ont pas échappé et que j'ai dégustés, je l'espère, avec le même bonheur que l'auteure : L'ultime razzia (The Killing) de Stanley Kubrick, 1956 et le port de la drogue (Pickup on South Street) de Samuel Fuller, 1952.

Une auteure bien connue dont j'ai déjà eu l'occasion de lire, par chance je pars sans rien connaître de ce roman. Je sais que les Mary Higgins Clark ont une première lecture prenante mais sont difficile à relire voir ennuyeux une fois l'intrigue connue.

Ce livre ne m'a pas déçu, l'intrigue avance avec calme et efficacité sur une bonne partie du roman avant de s'accélérer sur la fin, il m'a été impossible de le lâcher sur le dernier tiers. Les enquêteurs ne se précipitent pas sur le premier indice venu et foncent tête baissée comme des débutant, c'est un point important pour moi, ça renforce la crédibilité et la façon dont j'adhère à une histoire.
Histoire qui est bonne d'ailleurs, un condamné à mort dont l'exécution approche dangereusement, un double enlèvement, une bombe, bref de quoi tenir en haleine jusqu'au bout avec rebondissements et frissons garanti.
Les inspecteurs ne m'ont pas particulièrement marqué alors que le Renard oui, il est le personnage principal du roman comme l'indique le titre, mais j'aurais aimé le voir partager l'affiche avec les policiers.

Une lecture accrocheuse, une auteure qui a fait ses preuves et pour le moment le meilleur de que j'ai lu d'elle.

Je n'avais pas lu de Mary Higgins Clark depuis longtemps et cette lecture m'a donné envie de tous les dévorer. Ce n'est pas la reine du suspense pour rien !

Dans La Nuit du renard, chaque mot compte. Il n'y a aucune longueur inutile. L'auteur donne aux personnages l'histoire et l'épaisseur nécessaire pour qu'on les comprenne et qu'on puisse s'y attacher, sans toutefois s'y appesantir. le véritable sujet du roman, ce sont les événements qui s'enchaînent et non les personnages eux-mêmes, qui subissent plus qu'ils n'agissent pendant une bonne partie de l'histoire. Si en littérature le mieux est souvent l'ennemi du bien, Mary Higgins Clark sait être concise tout en distillant de courtes descriptions savoureuses, brossant en quelques brefs paragraphes le portrait des personnages secondaires.

En soi, l'intrigue de la Nuit du renard est très classique : un enlèvement, une demande de rançon, des motifs qui se dévoilent progressivement, et une course haletante contre la montre. Un bouquin qu'on n'a pas envie de lâcher une seule seconde, d'une efficacité redoutable.

Enfin, ce qui ne gâche rien, l'intrigue soulève des questions morales sur la peine de mort, sur le droit que, sous couvert de justice et de paix sociale, un humain s'octroie sur la vie d'autrui.

Un très bon roman à suspense, classique mais mené d'une main de maître.

C'est en fait, la première fois que je lisais un Mary Higgins Clark. Suite à mes recherches, "La nuit du Renard" ressortait comme un des "meilleurs" de cet auteur, alors j'ai voulu commencer par celui là.
En lui même, ce polar est passionnant et on ne le lâche plus du début à la fin. Bon moment de lecture sans prise de tête.
Cependant si on le compare à d'autres du même genre, je le trouve un peu en deçà de ce que peuvent réaliser des écrivains plus élaborés.

Ce livre est dans la même lignée qu'un Harlan Coben: Simple, facile à lire, prenant mais pas inoubliable...
Lien : https://leslivresdek79.wordp..

L'histoire :
Ronald Thompson est accusé du meurtre de l'épouse de Steve Peterson, dont Neil, le jeune fils du couple a été témoin. Alors que Thompson qui a été condamné à la chaise électrique est sur le point d'être exécuté, un homme qui se fait appeler Renard, enlève Neil et Sharon la nouvelle petite amie de Steve et réclame une très forte rançon à Steve en échange de leur libération. Sharon et Neil sont retenus à Grand Central Station, la gare des trains de New York où Renard a placé une bombe qui doit exploser à l'heure précise où Thompson sera exécuté…

Mon avis :
Lorsqu'à cause de la fatigue, aucun des livres que je commence ne trouve grâce à mes yeux, je me tourne vers une valeur sûre (tout du moins pour moi) : Mary Higgins Clark.
Je crois qu'il s'agit de ma troisième lecture depuis sa sortie dans les années 80, concernant ce titre.
Bien que sachant comment la fin allait se passer, le charme a opéré une nouvelle fois. Il y a un suspense incroyable. J'ai plongé dans l'enquête dès les premières lignes et malgré le manque de nouvelles technologies du fait de l'époque à laquelle se déroule le roman, cela pourrait tout aussi bien se passer de nos jours ; l'histoire n'a pas pris une ride !

Le livre se lit assez vite. Quand on arrive à la moitié, je confirme que l'on a qu'une envie, savoir la fin. Et que l'on irait bien voir comment vont s'en sortir nos protagonistes.

En parlant de protagoniste, on en suit plusieurs tout au long du roman. Cela est bien fait. L'on n'est pas perdu dans les changements de personnage. C'est une bonne lecture.