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sur 716 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Silas vit à une époque où il est possible d'effacer la douleur liée à un choc émotionnel. Alors quand sa copine Astrid se fait renverser et meurt. le choc est tel que Silas est emmené immédiatement à la CEDE pour éradiquer cette souffrance. Après ça, la douleur d'avoir perdu Astrid ne sera plus qu'un lointain souvenir...

L'histoire : J'ai eu un coup de coeur pour le sujet abordé par l'auteure. C'est vraiment très intéressant. C'est un monde similaire au nôtre et l'histoire se déroule dans une réalité proche de notre quotidien. A la différence près que c'est une société qui a fait un énorme "progrès" scientifique avec l'éradication de la douleur, aussi appelée l'oblitération.
J'ai perdu mon travail, un point bleu et c'est oublié. Nous avons rompu, un point bleu et c'est oublié. Un proche est mort, un point bleu et c'est oublié. On imagine d'abord que tout serait plus simple, et qu'il serait facile de trouver le bien être. le premier objectif est de supprimer la douleur chez les enfants, pour éviter qu'ils souffrent. Les mineurs sont donc obligés d'y passer si ils échouent aux tests psychologiques ou lorsque cela semble nécessaire. Certains adultes ne veulent supporter aucune douleur et subissent le traitement volontairement, plusieurs fois au cours de leur vie. Et d'autres essaient de passer outre en souffrant en silence, en masquant la douleur.
Les relations sociales et les réseaux sociaux ont aussi un gros rôle à jouer dans cette histoire puisque tout le monde est connecté en permanence. Plus vous avez d'amis et de point bleus, mieux vous êtes vus. L'intrigue est donc très intéressante surtout quand on découvre qu'il y aurait des gens contre ce procédé. Des gens dont l'opinion est censurée, comme tout ce qui passe dans les médias. Pourquoi? Ce procédé est-il vraiment bon pour l'homme? Et tout ce qui en découle est très sympa à lire.

Les personnages : L'auteure a choisi de centrer l'histoire sur deux adolescents. Silas est un jeune garçon un peu rêveur, et sensible à tout ce qui l'entoure. Sa copine Astrid est flamboyante, pleine de vie. Je les ai vraiment trouvé tout mignons tous les deux. Ce sont deux adolescents qui s'aiment d'un amour vrai, intense et beau. Et j'ai trouvé la façon dont ils se voient l'un et l'autre très touchante.
On commence la lecture avec le point de vue de Silas, son ressenti, et on s'attache très rapidement à ce personnage plus sensible, réceptif et doux. Puis vient la mort d'Astrid et l'oblitération de Silas. Et c'est un vrai choc pour le lecteur. L'auteure réussi à nous mettre en colère contre Silas et l'oblitération. Car il change d'un coup. Rien ne le touche vraiment, sa sensibilité n'est plus la même. J'avais envie de le secouer pour qu'il ressente enfin quelque chose. Et à chaque fois qu'un personnage autour de lui ressentait quelque chose de sensé face à la situation, j'étais un peu rassurée, soulagée.

Verdict : Un moment de lecture très agréable avec quelques belles surprises. C'est une réflexion intéressante sur les situations difficiles qui peuvent nous bouleverser au cours de notre vie. L'idée est de savoir si la douleur et les obstacles nous façonnent tout autant que le bien être et la joie. On ne peut s'empêcher d'imaginer l'impact que ça pourrait avoir sur notre société actuelle. Ce que ça donnerait si nous pouvions effacer la douleur de nos vies, et je crois qu'au final ce serait une possibilité effrayante.
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Silas vient de perdre sa petite amie Astrid dans un accident, il est accablé par sa disparition. Il est donc emmené au CEDE afin que sa douleur soit éradiquée, que la mort de sa copine ne soit pas un poids pour lui. Dans un futur lointain, il est possible de supprimer les douleurs mentales et physiques, un petit passage au CEDE et plus de pensées noires de dépression, de deuil ou de douleur. En plus, la société impose d'être constamment connecté, dit comment on se sent, qu'est-ce qu'on fait, qu'est-ce qu'on mange... Etre déconnecté est suspect aux yeux de l'entourage. L'allusion aux réseaux sociaux actuels (pour n'en citer qu'un, Facebook) est assez directe. Bien évidemment, le trait est grossi mais ça prend forme d'avertissement.
L'histoire en elle-même est très prenante, on est au coeur de l'action. Après cette mort choquante, Silas a maintenant un point bleu, il n'a plus triste, même s'il ressent parfois un manque. Les différentes situations montrent le fonctionnement de cette société mais on voit très rapidement les manques... et le reste avance rapidement vers un combat vers un tel système, le droit d'avoir des émotions pour les plus jeunes même si celles-ci peuvent être trop fortes, le droit de souffrir, de faire son deuil.
L'ensemble se lit bien même si j'ai trouvé des moments moins crédibles. Aussi, j'ai ressenti le côté jeunesse : un côté répétitif par la construction du roman, une fin très normée. Ca reste une dystopie intéressante sur les réseaux sociaux et l'importance des sentiments.
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Dans une société futuriste où la Cellule d'Eradication de la Douleur Emotionnelle s'échine à faire que chacun soit heureux, le jeune Silas voit Astrid, sa petite amie, victime d'un accident de voiture. Un petit tour à la CEDE et le tour est joué : sa peine est effacée... Enfin, pas tout à fait, d'autant plus que la résistance s'organise pour lutter contre ce système contre nature...
J'ai beaucoup aimé ce roman d'anticipation dans lequel la société supprime les émotions pour un bonheur individuel garantit. Les informations sont contrôlées par le gouvernement, les réseaux sociaux sont omniprésents et servent au final à espionner si tout va bien : bref, un état totalitaire qui, mine rien, à la main mise sur chaque individu...
Silas est un jeune garçon comme il en existe tant : bien dans son temps, un peu trop romantique pour l'époque peut être, mais les événements dramatiques qui le touchent l'amènent à une prise de conscience sur la vie qu'on lui fait mener.
Un roman qui interroge sur l'importance des sentiments positifs ou négatifs pour construire sa personnalité et sur l'avenir de notre société.
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Nous suivons Silas (puis par la suite le point de vue d'Astrid), adolescent vivant dans un monde où il existe la possibilité d'effacer des souvenirs, des faits, des émotions douloureux/ses. Plus de douleur, de tristesse, de dépression, tout cela effacé à jamais par la Cellule d'Éradication de la Douleur Émotionnelle. On ne garde qu'un point bleu au poignet, comme seul souvenir d'être passé par la CEDE. Alors le jour où sa petite amie, Astrid, se fait renverser par une voiture, Silas se fait aussitôt emmener... pour oublier.

J'aimais beaucoup le concept de départ, qui est très intéressant. Après tout, qui n'a jamais voulu effacer certaines douleurs intérieures que l'on a déjà tous eues ? Pourtant, dès le début du livre, on a directement une impression négative de cette CEDE... Alors que tout le monde aimerait être 100% heureux, non ? Et bien justement, ce livre nous fait nous remettre en question. Au final, est-ce vraiment une bonne chose de ne plus ressentir de tristesse, de sentiment de deuil, de dépression ?...
L'idée de base de vouloir effacer les douleurs émotionnelles partait d'un "bon geste", pourtant... de quelque chose de positif. Mais ce livre nous fait prendre conscience que, peut-être, finalement, ces sentiments négatifs font ce que l'on est, font que l'on VIT et que nous sommes des êtres vivants. Tout simplement. Et qu'il faut savoir vivre des périodes difficiles pour ainsi savourer les meilleurs moments... Ressentir de la souffrance dans notre vie permet de nous construire en tant que personne. Et il vaut mieux avoir une vie pleine d'émotions positives et moins positives, plutôt que d'avoir vécue une vie entièrement heureuse. Mais d'un bonheur forcé.
Ce roman nous fait prendre conscience de ça. de l'importance de ressentir toutes ces émotions, même en passant par des phases de douleur.

J'ai donc beaucoup aimé le sujet abordé de ce livre ! de plus, l'histoire est très addictive, je ne peux le nier !
Après... je n'ai pas trop accroché au style d'écriture. A certains moments, j'avais un peu l'impression que le récit sonnait 'creux'. Et des moments ne me paraissaient pas vraiment crédibles. Pour moi, le style d'écriture manquait de profondeur.
J'ai un peu de mal, parfois, avec les romans où ça s'enchaine aussi vite, les actions etc. Ça va si vite, et souvent j'aurais bien aimé avoir un peu plus d'adjectifs, un peu plus de détails, plus de descriptions des sentiments des personnages, etc. Je ne demande pas des pages et des pages, mais juste un peu plus... Pour pouvoir mieux m'attacher aux personnages, par exemple. Après je les ai bien appréciés, mais sans avoir de gros coup de coeur pour eux.

M'enfin voilà ! Ça reste une lecture très sympa au sujet fort intéressant ! Malgré tout, je pense que le sujet abordé m'aura marqué davantage bien plus que le récit, l'histoire et les personnages en eux-même...
Je vous le conseille malgré tout, de plus il se lit très vite !
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[Chronique de Penny Dreadful - Chroniqueuse chez Léa Touch Book] Comment faire la chronique d'un livre qui m'a autant bouleversé? Pour un roman dystopique qui parle de l'aliénation des émotions, le moins que je puisse faire est de parler des émotions que j'ai ressenti en le lisant.

Florence Hinckel a le don de mettre le doigt où ça fait mal, et de grossir les traits pour mieux les percevoir de ce vers quoi nous tendons plus chaque jour: avoir une existence régit par le virtuel (réseaux sociaux, télévision, smartphones...) qui nous éloigne de plus en plus de l'émotion, les émissions de pseudo-journaleux et le matraquage publicitaire poussant à la consommation, et qui évitent soigneusement les sujets importants pour détourner notre attention et nous bourrer le crâne avec de la médiocrité sous couvert du divertissement, l'individualisme de plus en plus prégnant qui achève l'entraide et la compassion, bizarrement et à l'opposé lié au voyeurisme des réseaux sociaux, des émissions de télé-réalité, etc.
Le monde des morts-vivants (des morts d'âmes?) que nous retrouvons souvent depuis quelques années dans les romans et autres séries tv, n'est pas si loin que ça...
L'émotion ne régit plus l'humain, alors à quoi bon s'accrocher à ce qui nous relit aux émotions? Les sentiments, les valeurs, l'espoir et oui, bien sûr, l'amour?... Il suffit de vivre en étant une coquille vide ayant la conviction d'avoir un semblant d'existence en étant reliée virtuellement avec tout le monde. Tout cela soigneusement orchestré par ceux qui nous dirigent et pensent pour nous, afin de protéger le système des puissants: les riches toujours plus riches, et les autres qui se raccrochent tant bien que mal aux miettes de plus en plus minuscules qu'on leur laisse.

En ce qui concerne l'intrigue, elle n'est pas très difficile à deviner, et on s'attend aisément aux rebondissements avant qu'ils n'arrivent. le thème a déjà été abordé dans des films tels que Eternal Sunshine of the Spotless Mind ou encore Equilibrium, mais je pense que la réelle force, la réelle profondeur de ce roman est de permettre de porter un regard clair et une réelle prise de conscience sur le mal-être insidieux qui ronge la société dans laquelle nous vivons, tout en apportant une touche d'espoir.

Les personnages, quant à eux, sont particulièrement touchants. Silas est le genre de personnes qu'on souhaiterait avoir à ses côtés dans sa vie, pour construire de belles choses, vraies et sincères. C'est le genre d'élément dans un roman qui fait prendre conscience de ce qu'il y a de beau dans l'être humain, et que nous semblons oublier petit à petit.

En conclusion, je pense sincèrement que #bleue est le genre de livre qui mériterait d'être étudié au collège et au lycée. Nous sommes tellement plongés dans notre marasme, nos habitudes, nos petits tracas, le nez dans le guidon, qu'on en oublie de prendre de la hauteur, qu'on finit par oublier l'essentiel. le roman de Florence Hinckel est une décharge électrique qui réanime, emplie d'émotions, de poésie et d'une vérité criante.
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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La petite amie de Silas meurt dans un accident. Heureusement, la société a tout prévu. La cellule d'Eradication de la Douleur Emotionnelle intervient et stoppe la souffrance du jeune homme. Un point bleu sur le poignet marque cette intervention.

Au soulagement succède cependant assez rapidement des interrogations et une inquiétude. Pourquoi certains adultes refusent-ils le procédé ?

Par la suite Silas a l'impression fugitive d'apercevoir l'ombre de sa dulciné. Des rencontres lui montrent qu'il ne connaisait peut-être pas Astrid aussi bien qu'il le pensait... Qui était-elle? A quoi sert vraiment la CEDE ? Pourquoi des gens se ressemblent pour lutter contre un procédé qui promet le bonheur permanent ?

Un récit qui interroge notre société, son individualisme, sa course au bien-être personnel. Les réseaux sont aussi présentés comme la télévision d'hier, comme un moyen d'endormir les masses.

Le lecteur est accroché par l'enquête menée en trois parties, qui révèle en son centre la vie et le point de vie de la jeune fille. Une construction en forme d'oeil, comme pour mieux nous inciter à nous réveiller ! Intéressant
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Florence c'est un sacré auteure. Des coups de coeur et des sujets forts intéressants pour les ados. #bleue n'échappera pas à la règle même si ce n'est pas un coup de coeur.
Nous sommes dans un monde futuriste où facebook fait partie du quotidien voire obligatoire. Les jeunes ne doivent pas souffrir et ils sont contrôlés par ce réseau social. Aujourd'hui vous vous dites que l'on peut dire ce que l'on veut dans Facebook, que c'est du fake, un enjeu marketing. Alors mettons-le dans une situation où les adultes le surveillent pour choisir si son enfant doit être oblitérer.
Oblitérer, enlever la sensation de tristesse, l'échec. Etre heureux quoiqu'il arrive. Même être SDF on reste zen. Perdre son boulot n'est plus un échec. Mais jusqu'où peut-on supporter d'être robotisé?
Tel est le message traité par Florence Hinckel dans l'histoire d'amour de Silas et Astrid. Ils ont 16 ans et la vie devant eux. Mais un jour Astrid meurt et Silas doit faire face au deuil. Alors Silas doit-il se faire le poinçon bleu pour ne plus souffrir ?
Malgré que le roman soit futuriste il n'est plus que réaliste. le système de statut qui change au fur et à mesure selon son humeur. Sauf que nous aujourd'hui nous le faisons de nous-même. Mais imaginez dans un monde où c'est obligatoire. Les médias sont contrôlés. Les adultes pensent savoir ce qui est bon pour l'enfant. Protéger oui mais à quel prix ?
Dans ce court roman de 255 pages destiné au pré-ado, les lois et ses conséquences sont montrées du doigt. Florence Hinckel utilise nos références du moment et les poussent à son paroxysme pour nous montrer ses limites.
De plus mention spéciale pour cette couverture avec un zest de fantastique qui ne dévoile en rien le contenu intriguant de ce roman jeunesse. Une très belle lecture mais pas de coup de coeur car je n'ai pas aimé le côté bâclé de la fin de roman. Je l'ai trouvé trop rapide à la fin quand Silas trouve une solution. Dommage car le cinq étoiles étaient mérités
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La couverture du roman nous mets déjà dans l'ambiance :Astrid, les points bleus et la main en position "STOP" ! et ce bleu froid qui vous glace.

Ce roman qui met en scènes des adolescents est aussi une lecture pour adulte, elle aborde des sujets très intéressants : hyper connexion, la société ultra protectrice et les expériences médicales dont on ne mesure pas forcément les conséquences, la religion et le libre arbitre tout est hyper contrôlé.

C'est une société qui nous ressemble à ceci près que l'État est omniprésent ainsi que la science. Ce qui est effrayant dans le dystopies c'est que c'est justement si proche de notre vie.

Par exemple : beaucoup de jeunes sont accro aux réseaux sociaux, toujours près à déballer leurs humeurs du jour, etc. Dans ce roman c'est obligatoire et très envahissant au point de ne plus laisser le temps aux gens de réfléchir. Tendons nous vers cela ?

Florence Hinckel semble pousser des sujets d'actualité vers leur paroxysme. Par exemple, elle parle de la crise, tout le monde vit cela actuellement mais là elle laisse entrevoir les dérives qui peuvent avoir lieu.

Le rythme de l'histoire est assez vif, on sent bien le crescendo dans l'émotion. On suit Silas dans sa découverte des émotions qu'il n'avait jamais ressenties. Et cela s'arrête et nous laisse sans voix. On enchaîne avec une seconde partie qui ressemble à « on rembobine le film » et on revoit ce qui est sensé être la même histoire mais vu par Astrid. Elle aussi on va vivre ses sensations qui sont aussi intenses, mais différentes. La troisième partie est le « après ». Tous les personnages présents depuis le début ont changé. Plus rien n'est pareil, plus moyen de faire marche arrière et de tout effacer. Florence Hinckle a su développer sur les thèmes abordés. le déroulemente de l'histoire enrichis les sujets et dévoile peu à peu cette teinte bleue.

C'est un roman qui va plaire aux ados, avec leur côté idéaliste, leurs sentiments exacerbés. Je les vois bien s'identifier à ces jeunes gens. En tant qu'adulte on peut aussi s'identifier aux adultes de l'histoire, ceux qui ont cru avoir bien fait, ceux qui ne voulait pas ça même s'ils étaient pour le projet initial. J'ai vraiment été emportée dans l'histoire, dans cette terrible société !
Lien : https://latelierderamettes.w..
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Vous souffrez émotionnellement de la perte d'un être cher ? Vous souffrez émotionnellement de la pression du travail pour pouvoir être au top ?
Vous souffrez du manque d'harmonie dans votre foyer ? Vous souffrez de la rupture avec votre petit ami(e) ?
Alors appelez le CEDE (Cellule d'Eradication de la Douleur Émotionnelle)!
Une oblitération et hop, l'émotion négative qui vous envahit disparaîtra !
NB : L'obliteration est obligatoire pour les mineurs dès manifestation d'une expression émotionnelle négative (pleurs, plainte, inactivité sur le réseau numérique...) !
Voilà un univers où la reflexion sur l'utilité des émotions est au coeur de l'histoire.
Sur fond d'histoire d'amour entre 2 lycéens, l'auteure aborde aussi des sujets d'actualité tel que l'hyperconnexion, comment revendiquer un droit, le deuil etc...
J'ai beaucoup apprécié ce roman destiné aux Ados. L'auteure aurait même pu pousser plus loin encore en abordant plus profondément la relation au réseau numérique (internet, reseau sociaux) qui passe en second plan mais reste intéressant.
Un roman qui se lit vite et qui s'adresse aussi bien aux filles qu'aux garçons.
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J'ai découvert #bleue grâce à Babelio, alors que je cherchais dans mes recommandations un livre à savourer. Je suis très satisfaite de l'avoir découvert !
L'histoire se passe dans un monde où toute la douleur est éradiquée, grâce à la CEDE, une sorte de société qui vous met dans une machine qui élimine la douleur chaque fois que vous souffrez.
Silas et Astrid sont amoureux, mais Astrid "meurt" dans un accident. Je dis "meurt" car en fait elle ne meurt pas vraiment. Elle se fait passer pour morte pour ne pas avoir à passer par la CEDE. Elle veut souffrir, car elle veut continuer à être humaine. Son père est passé lui-même par la CEDE et ne ressent presque plus aucun sentiment, il n'est plus le père attentionné qu'il était jadis.
Silas est fou de douleur, et on l'oblige à se faire oblitérer (enlever sa douleur). Mais on a mal visé et Silas continue d'aimer Astrid et de souffrir de sa disparition.
Ce livre amène à réfléchir à ce que sont les vrais humains, et donne envie de tout faire pour que la CEDE n'existe jamais. Pour pouvoir se souvenir, ressentir des émotions.
Ce livre fut un véritable coup de coeur et m'a émue aux larmes.
A lire absolument !
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