AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,49

sur 65 notes
5
0 avis
4
13 avis
3
12 avis
2
1 avis
1
2 avis
Jubella, jeune journaliste est invitée par un homme célèbre pour réaliser une interview. Entre remords et dernières volontés, celui-ci lui révèle son identité secrète, celle d'un être spécial, un éveilleur et l'imminence de sa mort. Et effectivement, le corps de Lord Denholm est retrouvé le lendemain matin, sans vie... Jubella cherche alors, entre enquête journalistique et désir de comprendre, à retrouver le tableau de Turner, un instant aperçu et présenté par le Lord comme la clef du mystère...

Une nouvelle fois l'auteur mêle enquête policière et fantastique. le thème principal de l'oeuvre, le pouvoir de la peinture, se décline tout le long de l'histoire entre conte de fées et malédictions. le monde peuplé par Honaker, avec une méchante reine et des armes redoutables fait frémir le lecteur. Reste l'amour pour équilibrer le récit.
Lien : http://cdilumiere.over-blog...
Commenter  J’apprécie          150
Lecture n°4 des Incorruptibles 2015-2016 niveau 5ème-4ème.

Princes charmants, peinture et morts mystérieuses, voilà sur quoi doit enquêter Jubella, une jeune journaliste anglaise, après sa rencontre - et surtout la mort - de l'étrange Lord Denholm. Elle se retrouve soudainement pourchassée à travers l'Europe et confrontée à de nombreux personnages qui croient aux contes de fées. On a donc affaire à un mélange entre policier et fantastique qui part un peu dans tous les sens.

Le personnage de Jubella est censée être une jeune adulte, mais elle a plutôt l'attitude d'une adolescente, c'est surement pour la rapprocher du lecteur, mais ce n'est pas très crédible. Autour d'elle on retrouve beaucoup de personnages qui vont et viennent, on se demande si on doit tous leur accorder notre confiance, mais Jubella, elle, suit tout le monde sans broncher.

Une chose étrange quant à l'écriture : j'ai parfois eu l'impression que c'était de l'anglais mal traduit, bizarre... L'auteur est pourtant français, mais des expressions faisaient très traduction littérale de l'anglais.

Ce n'est pas un mauvais roman (j'ai même été plutôt agréablement surprise par rapport au titre et à la couverture qui ne donnent pas franchement envie), mais il manque d'approfondissement à mon goût et ne fait pas très réaliste. ça peut quand même plaire aux jeunes qui seront surement moins pointilleux.
Commenter  J’apprécie          112
« Il faut qu'on parle Patty. J'ai de gros ennuis. Des types veulent ma peau.
Des tueurs ? Saliva Patty sans s'émouvoir plus que nécessaire de vrais tueurs? Des assassins professionnels ? Tu es sûre ?
Je n'ai aucun doute. Ils ont provoqué un accident de la route dans lequel j'ai failli rester. le conducteur est mort. Il n'était autre que le majordome de Denholm. Il y a un disparu, un reporter local...
Wow. Tu as une chance phénoménale..., fit Patty sur un ton admiratif. »
Quelques jours encore, la jeune pigiste du « Guardian » de Londres, Jubella Sinecone, fut choisie, sait-on pourquoi, par le grand magnat et philanthrope Lord Denholm, surnommé le « chevalier blanc ». Au programme, une interview exceptionnelle, peut-être une mémoire à laisser au public.
En confiance, ce vieil homme d'élégance, comme sentant une menace plus redoutable qu'une santé déclinante, confia à la jeune femme un secret, plutôt un secret et un trésor inestimable.
Denholm se révéla à Jubella comme le dernier Prince Charmant.
Délirant !
Selon ses dires, d'un baiser il pourrait ranimer l'être aimée, la ravir à la mort comme le raconte le conte de Blanche Neige ou peut-être celui de la « Princesse et le bûcheron » que la mère de Jubella n'eût jamais le temps de finir de raconter dans son enfance.
Mettant cela sur le compte d'une excentricité de riche original ou d'une galanterie de grand homme du monde, poète et rêveur, Jubella découvre derrière un panneau secret coulissé par le vieil homme un magnifique tableau de l'artiste Turner, entièrement inconnu du monde.
« Le Val de la morte embrassée » !
Sur un lit de mousse rocheux, un personnage ranime sa belle, le paysage verdoyant et sa rivière pour témoins.
« Ici, se trouve la clé » insista Denholm, convaincu de son pouvoir d'éternité.
Et pourtant, d'une triste ironie, « Le chevalier Blanc » est retrouvé mort le lendemain et le tableau a disparu.
Des hommes se lancent aux trousses de la jeune femme, sûrs qu'elle détient le tableau et le secret d'éternité. La patronne de Jubella voit là un article sensationnel, l'intrépide Jubella, loin de jubiler, souhaiterait volontiers que la grande époque des chevaliers la sorte de ce dangereux guêpier.

: Londres, Paris, Prague, Michel Honaker nous fait traverser l'Europe à la recherche du secret d'éternité qui fera défaut à son dernier protecteur, hélas.
Un sujet assez bien exploité dans le domaine de la Science -Fiction mais qui nous pose ici à la frontière du fantastique, sans pour autant réellement la franchir. Cette intrigue menée tant bien que mal par Scotland Yard- il faut le dire!- est à la charge de la belle et solitaire Jubella, jeune reporter libre au caractère bien trempée, c'est avant toute chose une enquête policière.
L'imaginaire et la menace de mort des étranges Vicaires, qui tuent d'un « coup de baguette », pousse la jeune femme à s'emparer de cette recherche de tableau volé et la sauvegarde d'un héritier possible d'un mythe universelle, considéré comme trop dangereux.
Nous ne savons, au fil de l'aventure, si nous nous trouvons dans un conte investissant la réalité ou une partie d'échecs dangereuses avec ses évêques et ses reines jalouses.
Le récit est agrémenté de quelques personnages sympathiques-le père de Jubella-, des particuliers mais attachants- Patty Hegg!- et d'autres intrigants- le jeune photographe et le jeune homme de la péniche.
« Le Val de la morte embrassée » est une douce romance au goût mortel, un mélange des genres pour ados qui peut habilement donner envie d'appréhender le genre policier ou fantastique.
Commenter  J’apprécie          80
Si tôt commencé, je n'ai pu lâcher ce roman. Efficace, bien écrit, je me suis de suite sentie intriguée par cette drôle d'histoire de prince charmant, sous fond d'enquête policière à travers Paris, Londres et Pragues. Que demander de mieux.

Ainsi, nous suivons la jeune Jubella, journaliste free lance, qui cherche à se faire une place, un nom, dans le monde impitoyable de la presse. Pour se faire elle décide de répondre à l'invitation d'un vieux mécène ruiné vivant reclus et seul depuis des années dans son manoir.
Dés son arrivée dans ce domaine en ruine, l'étrangeté et le mystère se font sentir immédiatement. Accueillie par un major d'homme à l'allure pittoresque, puis par le charmant lord qui l'a invitée, rapidement Jubella va découvrir que ce vieil homme est une énigme vivante. Vivante, plus pour très longtemps. Ce dernier lui fait une confidence inattendue : il serait le dernier des "princes charmants", le dernier Éveilleur de ce monde. de plus il lui avoue qu'il va bientôt être assassiné. Ne prêtant pas trop d'intérêt aux propos loufoques de son hôte, Jubella, décide de méditer sur comment exploiter cet interview bizarre en article valable, et accepte de passer la nuit au manoir. Une nuit très étrange, ponctuée d'évènements troublants. Elle sera réveillée en fanfare au petit matin par la police, déjà là pour constater la mort du vieil aristocrate britannique.
Jubella va alors partir à la recherche de réponses, pour faire monter l'intérêt du "Gardian", ce journal célèbre, mais aussi pour elle-même, car son destin semble être lié à cette étrange histoire...

Et c'est parti pour une course sans relâche, une enquête palpitante, des chapitres qui s'enchaînent et ne nous laissent aucun répit. de l'action, du suspense, une bonne dose de paranormal pour éveiller notre curiosité, sous fond de belles capitales européennes et d'oeuvres d'art.

C'est un "roman jeunesse" mature, loin des habituelles enquêtes d'ados ou des récits lycéens. Ici les héros sont plus âgés, de jeunes adultes qui s'émeuvent devant des toiles de Turner, parlent peinture et carrière. C'est fin, et bien mené.
Nous n'avons que peu de réponses pendant tout le récit, tout vient à point sur la fin de l'intrigue qui s'accélère dans un maelström d'action, de révélations et d'émotions.

J'ai quand même un reproche à faire: le manque de ressentis de la part des personnages. Pas assez, pour ma part, d'émotions, pas assez de descriptions des peurs, des doutes, des émois, des attirances de chacun, notamment de l'héroïne... Je n'ai pas réussi à m'attacher à Jubella, ni à croire à cette subite histoire d'amour qui arrive tout d'un coup. J'aurai aimé plus de pages, plus de développement sur la psychologie des personnages. Et j'ai réellement trouvé, que l'auteur, avait bâclé sa fin, pour nous laisser, certes rêveur, mais un peu trop sur notre faim...

En tout cas un bon roman jeunesse sur une enquête paranormale, courte et efficace.
Lien : http://leslivresdalily.blogs..
Commenter  J’apprécie          81
Après Carabosse, Michel Honaker continue son exploration narrative autour des contes de fées en utilisant le mythe du prince charmant. En effet, Lord Denholm révèle à Jubella dès les premières pages son appartenance à cette confrérie qui perdurait au-delà du temps et de l'espace jusqu'à ce qu'une organisation se décide à la décimer jusqu'aux dernier.

L'intrigue est originale et l'héroïne change des stéréotypes du genre. Jubella est une jeune femme de caractère, indépendante, un brin suspicieuse (de part son métier) et qui n'a pas froid aux yeux. On la suite avec plaisir dans ses recherches autour de Lord Denholm et de ses secrets. On veut tout autant qu'elle comprendre si les dires du vieil homme sont réels ou dû à son imagination délirante. La journaliste va rencontrer un certain nombre de personnages au cours de ses investigations. Chacun d'eux apporte un nouvel élément à l'intrigue et l'on se surprend à chercher des indices dans chaque situation.

Chez Honaker, il n'y a pas d'esbroufe, juste une qualité narrative qui vous entraine dans une course-poursuite mystérieuse dans toute l'Europe. Un roman comme je les aime avec du rythme et un univers original.
Lien : http://boumabib.fr/2016/01/2..
Commenter  J’apprécie          30
j'ai vraiment adorer le livre car il y a de l'action , du suspens,du féerique et de l'amour!
mais c'est presque banal que daniel soit du mauvais coté....

Commenter  J’apprécie          30
Si tôt commencé, je n'ai pu lâcher ce roman. Efficace, bien écrit, je me suis de suite sentie intriguée par cette drôle d'histoire de prince charmant, sous fond d'enquête policière à travers Paris, Londres et Pragues. Que demander de mieux.
Ainsi, nous suivons la jeune Jubella, journaliste free lance, qui cherche à se faire une place, un nom, dans le monde impitoyable de la presse. Pour se faire elle décide de répondre à l'invitation d'un vieux mécène ruiné vivant reclus et seul depuis des années dans son manoir.
Dés son arrivée dans ce domaine en ruine, l'étrangeté et le mystère se font sentir immédiatement. Accueillie par un major d'homme à l'allure pittoresque, puis par le charmant lord qui l'a invitée, rapidement Jubella va découvrir que ce vieil homme est une énigme vivante.
Commenter  J’apprécie          30
Jubella Sinocare, jeune journaliste free-lance, est invitée par l'excentrique Lord Denholm. L'ex-magnat, retiré des affaires, vit seul dans son manoir et il a choisi la jeune fille pour lui donner une interview exclusive. Il lui confie qu'il est le dernier prince charmant vivant et qu'à cause de cela, il est en danger de mort. En fait, Denholm est un Eveilleur, qui a le pouvoir, par un simple baiser, de ramener une personne aimée d'entre les morts. le lendemain de l'interview, Jubella est réveillée par la police. Denholm a été assassiné et le tableau de Turner qu'il possédait a disparu. La jeune journaliste va alors mener l'enquête qui, de Londres à Prague, l'emmènera de révélations en rencontres.
Un roman fantastique qui aurait pu aller beaucoup plus loin dans l'exploitation du mythe du Prince charmant. Donc assez décevant en fin de compte, avec une fin téléphonée. On ne peut pas dire que pour l'instant, je trouve cette sélection 5e/4e des Incorruptibles 2015/2016 bien folichonne. Heureusement qu'il y a "Les Autodafeurs" !
Commenter  J’apprécie          30
Mélange d'enquête et de conte fantastique, ce roman nous fait également découvrir la peinture de Turner et le métier de journaliste.
On suit l'enquête mais l'histoire manque cruellement de crédibilité, tant sur le déroulé des événements que dans les sentiments des personnages. On ne comprend même pas les motivations de la méchante. Bref pour moi c'est raté !
Commenter  J’apprécie          30
Quelle belle histoire tout en finesse !
Le fantastique s'insère avec légèreté dans le récit par le personnage du prince charmant revisité sans mièvrerie tout en délicatesse. le rythme du récit est soutenu et varié : enquête journalistique, suspense, traque, esprit gothique, peinture, résilience ... Tout s'entremêle et la sauce prend.Il est difficile d'arrêter la lecture. le personnage de Jubella est attachant par sa détermination, et enrichi de fêlures qu'elle surmonte au fil du récit.
L'écriture est soignée et fluide, certaines phrases résonnent. Bref, un très beau livre.
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (107) Voir plus



Quiz Voir plus

Le val de la morte embrassée

Quel est le prénom du personnage principal ?

Isabela
Jubella
Bella
Camilla

9 questions
13 lecteurs ont répondu
Thème : Le val de la morte embrassée de Michel HonakerCréer un quiz sur ce livre

{* *}