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sur 224 notes
On entre dans le monde des collectionneurs qui brassent des millions de dollars. C'est vraiment intéressant, on apprend plein de choses. En approchant le voleur de livres John Gilkey l'auteur essaye de comprendre comment il s'y prend, pourquoi a-t-il ce besoin de voler les livres? Qui est-il? Un homme énigmatique... Oscar Wild ne disait-il pas "I can't resist everything except temptation"? L'un (Gilkey) vole au risque de perdre sa liberté, l'autre (Sanders le libraire) fera tout pour la lui prendre. Pourquoi? Y arrivera-t-il? le livre objet est précieux pour certains, engendre des souvenirs pour d'autres mais aussi la convoitise. En tant que passionnée, je me suis reconnue à bien des égards dans certaines situations. (...)

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Restons dans l'art avec L'homme qui aimait trop les livres, après L'art du meurtre de Chrystel Duchamp, mais cette fois axé littérature et filature !

Allison Hoover Bartlett est journaliste et ce récit est une non-fiction. Elle nous livre la trépidante histoire vraie de John Gilkey, voleur de livres, et de Ken Sanders, libraire autoproclamé détective ou « biblioflic » ! Allison a rencontré et interviewé ces deux personnes ainsi que de nombreux libraires et collectionneurs pour nous livrer cette enquête hors du commun !

Cet ouvrage est LA révélation Pocket de cette rentrée de janvier et je valide à fond ! On y trouve un travail de fourmi de la part de la journaliste (le récit est plein de notes envoyant vers des interviews ou ouvrages sur le sujet), une enquête de libraires mécontents de se faire voler par un brillant collectionneur véreux et ce collectionneur fou. John Gilkey dit : « La collectionnite, c'est comme une fringale qu'aucun livre ne saurait rassasier ».

Nous, lecteurs ne sommes pas en reste dans tout ça : la question de l'objet livre, sa place dans nos vies, notre besoin de s'en entourer. Les lisez-vous tous ? En achetez-vous avec frénésie ? Gilkey lui a besoin de s'en procurer. Plein. Tout le temps. Mais uniquement des livres rares et chers qu'il ne peut s'offrir de manière légale. L'obsession du collectionneur est aussi analysée au cours de cette analyse, notre rapport aux choses et à la possession. Livres, timbres, nous sommes nombreux à avoir accumulé des objets pour le simple fait de les avoir. Pas vous ?

Une analyse passionnante de notre relation au livre, à la lecture, à la collection et à la quête de vérité, sous fond d'enquête réelle contée par cette journaliste qui nous emmène dans les plus belles bibliothèques, les plus prestigieuses librairies et ventes aux enchères ! La collectionnite est-elle contagieuse ?
Lien : https://www.loeildeluciole.c..
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Ce livre est un hommage aux livres et à ceux qui les aiment.

Ce n'est pas un roman, mais une enquête journalistique réalisée par Allison Hoover Bartlett. L'histoire de deux hommes : John Gilkey, qui en quelques années a accumulé deux cent mille dollars de livres anciens, et de Ken Sanders, libraire, qui s'est transformé en détective pour mener l'enquête et stopper le voleur.

L'histoire est passionnante. L'auteur va tenter de mieux cerner les motivations du voleur et de son poursuivant. Je ne suis pas sûre que ce soit réellement l'amour des livres qui a guidé John Gilkey, mais son obsession d'accumuler et surtout le plaisir d'arnaquer les libraires les plus talentueux, mais l'histoire reste tout de même hors normes.

On y apprend beaucoup de choses sur la bibliophilie et vous n'ignorerez plus rien du mode opératoire des arnaques à la carte bancaire. Tous les amateurs de livres, surtout ne vous en privez pas !
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L'amour des livres est irrésistible. Plus on en a, plus on en veut. N'est ce pas ?
Pour John Gilkey, c'est d'autant plus vrai que c'est un collectionneur. Problème, il ne voit pas pourquoi il doit payer les livres qu'il veut. Passion livresque, traque captivante font de ce roman un incontournable pour les amoureux des livres.
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Avec ce livre, nous plongeons dans le milieu des collectionneurs de livres anciens. 3 personnages sont au coeur d'une enquête.
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Que dire d'un livre que l'on a pas beaucoup apprécié ...
J'ai pourtant été jusqu'au bout mais sans grande conviction.
Peut-être parce que je m'attendais à autre chose, avec plus de rythme, plus d'intrigue et plus de traque ...
Mais non, on est pas du tout dans ce style.

Après qu'un ami lui ai déposé un livre vieux de presque 400 ans, que quelqu'un avait oublié de redéposer à la bibliothèque, la journaliste Allison Hoover Bartlett s'interroge sur les livres anciens. Aidés par des amis et professionnels elle tente d'en savoir plus à leur sujet.
Au fil de ses recherches elle découvre le monde des collectionneurs de livres rares mais surtout les vols qui ont été commis remontant même jusqu'à l'antiquité.
Très vite, certains attirent son attention et pour en découvrir plus, elle se rapproche de Ken Sanders, un libraire passionné et surnommé le Biblioflic. Celui lui raconte les délits commis par le célèbre John Gilkey, voleur prolifique de livres et manuscrits rares et anciens. Il en aurait volé pour plus de 200 000 dollars à travers toute l'Amérique mais principalement en Californie du Nord.
Intriguée par John Gilkey, la journaliste va alors le rencontrer pour comprendre ce qui pousse un homme à voler des livres et surtout y risquer sa vie et son avenir.
Ginkley va tenter de lui expliquer, au fil de leurs rencontres, la différence entre aimer lire et posséder des livres.
Le personnage de Ginkley apparaît comme quelqu'un d'égoïste, malhonnête où tout lui est dû et qui ne comprend pas pourquoi il devrait acheter un livre pour le posséder. On va découvrir, grâce à cette sorte d'interview, ses combines mais aussi sa passion dévorante.
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Quelque part entre l'essai et l'enquête policière, Allison Hoover Barlett part sur la trace de John Gilkey, l'un des voleurs de livres anciens les plus capés. Avec l'aide et la ténacité de Ken Sanders, un libraire libertaire et justicier, au grand coeur mais au caractère bien trempé, la journaliste nous entraîne dans le petit monde pas si moral que cela du livre ancien. Entre les arnaques à la petite semaine et les grandes passions qui tournent à l'obsession, l'amour du livre fait tourner bien des têtes. La case prison n'est qu'à un jet de pierre des grands salons spécialisés. Menée à tambour battant entre les Etats-Unis et l'Europe, cette aventure nous donne autant à voir la psychologie particulière des bibliophiles, les enjeux financiers qui se dissimulent derrière les ventes d'impressions rares et précieuses, que les difficultés à démonter les filières spécialisées dans la contrefaçon et le vol organisé. Un véritable plaisir de lecture qui allie le polar à la sociologie. A souligner encore et toujours la qualité étourdissante des éditions Marchialy : la mise en page, le choix des polices de caractère, la couverture. Tout est impeccable.
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Le titre intrigue : est-il possible de trop aimer les livres ? Allison Hoover Bartlett nous donne l'exemple d'un excès avec L'Homme qui aimait trop les livres, au point qu'il les volait. Vous qui vous aventurez entre ces pages, soyez avertis : cet amour est très contagieux.
Allison Hoover Bartlett est avant tout une journaliste américaine. Et c'est avec la rigueur de sa profession qu'elle retrace l'histoire entière du plus grand voleur de livres rares qui a sévi aux État-Unis au début des années 2000. L'autrice dissèque les motivations de ce criminel peu ordinaire, ses entourloupes et autres escroqueries, et rappelle la façon dont l'enquête a été résolue par un libraire particulièrement zélé. En se plaçant à la fois dans la tête du voleur et du « détective », elle donne à son enquête journalistique des allures de véritable roman d'aventures et de chasse, aux trésors pour l'un, à l'homme pour l'autre.
Tout naturellement, L'Homme qui aimait trop les livres s'attache à comprendre qui est John Gilkey, ce voleur unique en son genre. En effet, tel qu'il est dépeint, il n'a pas vraiment le profil d'un malfaiteur. Quand d'autres n'ont d'yeux que pour les richesses ou les biens qu'ils peuvent revendre, Gilkey est davantage un homme ordinaire dévoré par sa soif de livres et dont le seul crime est qu'il en vient à se les procurer de façon peu conventionnelle. Il en devient une sorte de gentleman cambrioleur, ne dévalisant les librairies que pour se constituer la bibliothèque idéale. On en éprouverait presque de la sympathie pour cet « homme qui aimait trop les livres ».

Lire la suite sur : https://lesmarquespagedunecroqueusedelivres.wordpress.com/2019/06/24/lhomme-qui-aimait-trop-les-livres-allison-hoover-bartlett/
Lien : https://lesmarquespagedunecr..
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Allison Hoover Barlett, journaliste américaine, signe ici un récit étonnant. En quelques pages, l'auteure retrace le parcours de John Gilkey, un jeune homme passionné par les livres anciens à tel point qu'il ne peut s'empêcher de duper de nombreux libraires chevronnés. Vols de livres anciens. Allers-retours entre prison et salons du livre ancien. S'ensuit un véritable plan d'attaque pour empêcher notre voleur de livres de récidiver. Mais comment attraper un escroc qui ne subtilise des livres que pour compléter sa propre bibliothèque ?

J'ai apprécié me plonger dans cette lecture pour le moins originale. Si j'ignorais totalement l'existence de John Gilkey, il ne me serait jamais venu à l'idée que des libraires, passionnés de livres anciens, soient victimes de vols. Une question se pose alors : de quoi serions-nous capables nous aussi par amour des livres ?

La journaliste nous décrit un voleur de livres pour le moins touchant. Nous assistons à quelques rencontres entre l'auteure et John Gilkey, notamment lorsque celle-ci se rend au parloir de la prison pour faire sa rencontre, et peut-être chercher à comprendre comment le jeune homme a pu en arriver là. L'écriture fluide humanise d'autant plus cette rencontre : j'avais presque l'impression d'être auprès d'eux. Pourquoi même une fois sorti de prison, le jeune homme ne peut s'empêcher de reproduire ses méfaits ? C'est la grande question que je me suis posée, et j'en étais littéralement captivée.

Dans l'ombre de la traque de ce voleur pour le moins inhabituel, nous rencontrons Ken Sanders, un libraire passionné qui s'improvise bibliofic. le lecteur se trouve alors embarqué entre visites de salons du livre ancien, et rencontres avec d'autres libraires pour le moins révoltés qu'on puisse ainsi les tromper.

L'homme qui aimait trop les livres propose quelques passages passionnants, envoûtants, qui décrivent bien l'amour des livres, ce désir pour tout lecteur de se constituer une bibliothèque à son image, ou encore ce que la lecture peut réellement apporter dans une vie. J'ai évidemment adoré ces quelques lignes. Pourquoi alors suis-je passée à côté d'un coup de coeur ? Je m'attendais à découvrir un roman, ce qui n'est ici pas du tout le cas. Mais je me suis également lassée de quelques répétitions dans le récit (les allers-retours entre la prison et les vols de John Gilkey par exemple). Quelques chapitres auraient ainsi pu être retirés du livre, que je n'y aurais pas vu la différence. Mais en refermant L'homme qui aimait trop les livres, une chose est sûre : tout lecteur aura envie de flâner dans les rayons de livres anciens voire de se procurer la copie (puisque les premières éditions restent tout de même hors de prix) d'une première édition !
Lien : https://labibliothequedebene..
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Aussitôt vu sur le présentoir de la bibli, aussi emprunté. Comment résister? Une fois commencé, ce livre s'est révélé ne pas être un roman mais une sorte d'enquête menée par une journaliste sur le sujet des collectionneurs de livres anciens, actuellement ou dans le passé, des libraires en vendant, en boutique ou salons, et des indélicats volant ces livres et/ou ne les rendant pas.

Elle s'attache particulièrement à John Gilsey, qu'elle a rencontré à de multiples reprises, y compris dans un parloir de prison, ses méthodes pour se constituer une collection de livres anciens n'étant pas du goût des libraires spoliés. En particulier Ken Sanders, qui se "surnomme 'Book Cop' -le flic du livre-, mais ses amis l'appellent 'biblioflic'." Ceci dans le cadre de son travail à l'ALAA, association des libraires de livres anciens d'Amérique. J'ai noté, entre autres détails dont fourmille ce livre, que Sanders et Abbey étaient amis et ont participé à une action -pacifique- sur un barrage.

Les vols de livres ne sont pas tellement réprimés par la loi, ce qui fait enrager Sanders, "qu'ils se contentent de piquer des enjoliveurs et laissent les livres tranquilles!" Contrairement à ce que je pensais au départ, Gilsey ne volait pas les livres en les glissant sous son blouson, mais par une arnaque qui tombait plus facilement sous le coup de la loi.

Les rapports entre ces personnages sont assez particuliers, la journaliste frôlant parfois la ligne entre l'enquête et la complicité -sans la franchir. Personnellement je suis quand même restée dans une sorte de flou, c'est plaisant à lire mais parfois éparpillé.

Quelques anecdotes:
"Thomas Jefferson Fitzpatrick, un professeur de botanique qui avait amassé tellement de livres dans les années 1930 que leur poids excédait celui indiqué dans les normes de sécurité du bâtiment. Il décéda à l'âge avancé de 83 ans en 1952, et fut retrouvé chez lui allongé sur un lit de camp dans sa cuisine, cerné par 90 tonnes des livres."

Thomas Jefferson, président des Etats Unis, était bibliophile, chez lui rangeait les livres par taille, et avait proposé pour la bibliothèque du Congrès "un système de classement dans lequel les livres seraient classés en trois grandes catégories : mémoire, raison et imagination. Une division poétique que je serais curieuse de voir appliquée dans les librairies aujourd'hui. Cela prendrait peut-être plus de temps de trouver ce que l'on cherche, mais qui sait sur quoi l'on risquerait de tomber."

Pour terminer, l'éditeur donne ce conseil "retenez-vous autant que possible de voler ce livre." et "Ceci est un premier tirage".
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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