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Au dix- neuvième siècle, on n'avait pas le téléphone, les e mails etc... de sorte que pour se tenir au courant de ce qu'il arrivait chez les uns et chez les autres, on s'écrivait. Sur du papier ..Si, si !
♫Je vous parle d'un temps que les moins de vingt-ans ne peuvent pas connaître ♫

Si vous aimez et connaissez un peu la vie de Jane Austen, vous savez que la grande majorité de ses lettres , ( celles les plus révélatrices ) ont été détruites ou censurées (entre autres) par sa soeur Cassandra, qui ne voulant pas qu'on médise, colporte des ragots , s'est assurée que rien de négatif ne viendrait ternir l'image de sa soeur. La vie privée devait rester privée. Oh , combien elle était visionnaire !
Une grande soeur perspicace, qui avait pressenti que la célébrité de Jane ne ferait que croître, une grande soeur persuadée de l'immense talent de Jane, persuadée que la curiosité de son lectorat ferait que même les lettres seraient publiées !
(160 sur 3000 l'ont été... )
Comme elle a été fine, comme elle avait raison ! Je ne connais aucune autrice dans le monde qui a suscité autant de passion, de fan clubs, de fan fictions , que celui de Jane Austen. D'ailleurs n'a -t-on pas inventé le mot "Austenerie" ? On en compte à ce jour plus de 600...
On est en 2020 et Gill Hornby , ( soeur de Nick Hornby, et auteure anglaise de l'excellent La Reine des abeilles ) revisite ce qui a dû être une épreuve, une quête : Cassandra partant à la recherche de ces lettres , devant les relire...

On est en 1840 et Cassandra, plus de vingt-ans après le décès de sa petite soeur morte à 42 ans, apprend que le presbytère de Kintbury va changer de "locataire". Elizabeth Fowle (petite fille et fille de pasteur) va devoir partir , déménager, trier ses affaires; et donc que les lettres adressées à la famille Fowle par Jane, ou plus largement par la famille Austen, vont changer de main. Des mains peut- être mal intentionnées...
Aussitôt , ni une , ni deux, la vieille dame s'invite chez Elizabeth, et va fouiner dans les secrétaires, vieilles malles etc, pour préserver l'image et les secrets de sa soeur. C'est qu'en ces temps là, on s'invitait fréquemment les uns chez les autres, et l'hôte ne pouvait refuser.
La famille Fowles a toujours été liée aux Austen. Cassandra était fiancée au fils, Tom qui est mort avant de lui passer la bague au doigt, Les belles-filles, devinrent des amies , les petites filles devinrent des nièces. Des frères Austen épousèrent des Fowles Et les soeurs Austen séjournaient fréquemment chez les uns et les autres, elles étaient très amies avec Eliza , la mère d'Elizabeth. Cassandra allait aider courageusement les jeunes mères (affublées de 11 enfants ...). Bref tout le monde se fréquentait, échangeait des confidences , dont une de taille : Jane est passé par plusieurs épisodes dépressifs dans sa trop courte vie. Et ça Cassandra ne voulait pas que ça se sache.
Quelle était belle cette relation sororale ! Et comme Gill Hornby la remet bien en scène (et aussi en perspective. Cassandra qui a renoncé à un joli mariage pour rester avec sa soeur...)
Rarement un écrivain s'est coulée aussi bien, (et avec une apparente facilité ), dans la peau d'une Austen, dans sa plume, dans le langage de l'époque. On s'y croirait... Pour celles qui lisent avec affection Jane Austen, tout y est : le caractère des personnages, l'humour. on retrouve tout.
Un joli hommage ( en clin d'oeil ) à une écrivain bien trop tôt disparue.
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Vous aimez Jane Austen mais vous avez malheureusement déjà lu et relu tous ses livres ?
Ce roman très joliment écrit nous fait surtout découvrir le personnage de Cassandra, la soeur de Jane Austen, dont elle était très proche.
Le récit démarre alors que Jane Austen est décédée depuis 20 ans déjà et sa soeur, sa légataire testamentaire, essaie de récupérer toute la correspondance de Jane, car celle-ci, souvent ironique et mordante a pu laisser des écrits qui pourraient nuire à sa réputation posthume.
Cassandra va séjourner chez un membre de leur famille, sur le point de déménager après un deuil, dans le but caché de retrouver des lettres de sa soeur et de les faire disparaitre ni vu ni connu.
Le roman est un mélange de correspondances entre Jane et divers membres de la famille et de passages relatant des épisodes de sa vie, en compagnie de sa famille, de ses amis, en train de rédiger tel ou tel de ses romans.
On découvre alors une femme pas toujours commode, ayant des sautes d'humeur, n'étant pas facile du tout à vivre au quotidien.
Bien sûr, comme dans tous les romans de Jane Austen, les histoires sentimentales seront à l'honneur.
Les nombreux passages relatant la condition des femmes célibataires à cette époque sont effarants, on voit bien qu'elles n'avaient aucun droit, qu'elle ne pouvait pas vivre comme elles le désiraient, leur célibat les condamnait à s'occuper de leurs parents et plus tard de leurs neveux, nièces ou de quiconque avait besoin de leurs services.
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman, qui certes est une fiction, mais nous permet de passer un peu de temps en compagnie de Jane Austen, de sa soeur et de ses romans.
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Je n'ai découvert Jane Austen qu'en 2019. Honte sur moi. Ou pas. Cette absence d'intérêt jusqu'ici m'a permis de faire une orgie, presque, de ses livres. Enfin, une boulimie. La seule fois où, plus tôt, j'ai touché un livre de Jane Austen, c'était dans mon enfance. Un livre relié en toile bleue, en petit format "Pride and Prejudice", en langue anglaise, appartenant à ma mère qui, je pense, ne l'a toujours pas lu. Donc, j'ai décidé de lire Orgueil et Préjugés, chroniqué ici en Avril 2019, et dans les jours qui ont suivi j'ai lu pratiquement tous les livres de Jane Austen. À part Sanditon, et Lady Susan,je crois, romans inachevés.
Dans ce livre, il ne s'agit pas de Jane Austen, mais de sa soeur Cassandra, sa soeur la plus proche d'elle. L'histoire : En 1840, plus de vingt ans après la mort de Jane Austen, sa soeur, Cassandra, retourne dans le village de Kintbury pour séjourner chez Elizabeth Fowle, une amie de la famille. Elle sait que la correspondance d'Elizabeth, cachée dans un recoin du presbytère, contient de nombreuses lettres de Jane et probablement des secrets de famille qu'elle veut à tout prix protéger.
Tout en se remémorant sa jeunesse et ses relations avec sa soeur adorée, elle isole les lettres les plus intimes. Elle se trouve alors devant un choix difficile : les détruire pour protéger la réputation de Jane, ou bien permettre à la postérité de savourer l'esprit brillant et acéré d'une auteure disparue trop jeune.
C'est Cassandra qui parle, seule, vieillissante, peu à peu on fait sa connaissance, on apprend sur sa vie, qu'on connaît à travers de nombreux ouvrages, biographies de Jane Austen, par la publication des lettres de Jane, si peu de lettres par rapport à ce qu'on sait de son activité épistolaire mais qui permettent de se faire une idée de sa famille proche comme éloignée.
Cassandra connaît tellement bien sa soeur, la facilité avec laquelle elle critique son entourage, son humour souvent grinçant, qu'en retrouvant les lettres envoyées par sa soeur à sa cousine Eliza elle sait qu'elle va devoir en cacher une bonne partie.
Sa cousine Elizabeth, qui vient de décéder, habitait le presbytère où elles ont vécu auparavant, lorsque leur père Mr Austen était le pasteur de la communauté. Eliza et son mari Fulwar leur ont succédé dans ce presbytère. Décédés tous les deux, un nouveau clergyman va rentrer en fonction, et donc il faut tout vérifier, débarrasser les objets qui restent, les choses privées.
Sous prétexte d'aider les filles d'Éliza dans ce travail, Cassandra, vingt ans après la mort prématurée de sa soeur Jane, va faire un tri drastique dans les écrits cachés de Jane Austen, en secret.
Car depuis la mort de Jane Austen et encore aujourd'hui, le mystère reste entier au sujet de la disparition de sa correspondance. On sait que Cassandra a quelque chose à y voir.. l'auteure de ce roman, Gill Hornby, se met à la place de Cassandra, et on a la chance de voir à quoi auraient pu ressembler ces lettres : avec l'appui de la biographie des Austen -j'ai été obligée de revenir cent fois sur le Wikipedia consacré à Jane Austen, et surtout sur son arbre généalogique, pour comprendre qui était qui.. je ne suis pas une spécialiste de l'auteure, malgré mon goût pour son style et ses romans... mais c'est passionnant. On retrouve le style Austenien, les entourloupes, les mensonges, les secrets, la prétention, les commérages, et la moquerie qu'on aime chez Austen. la traduction est une petite merveille.
Je précise qu'il y a une description des personnage en début de livre.

.Pour ceux qui aiment , et ceux qui ne connaissent pas la vie réelle de Jane Austen et de sa famille, c'est un petit bijou de style et d'humour caustique. Et de l'Angleterre durant la Régence, et le monde très codé de la gentry de l'époque ! J'ai a-do-ré.

Lien : https://melieetleslivres.wor..
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Fiction historique, roman biographique

Ce roman est raconté par le biais de Cassandra Austen, la soeur aînée et bien aimée de l'écrivaine Jane Austen. Plusieurs faits sont bien réels: la façon dont les femmes vivaient à cette époque, les classes sociales, comment se transmettait les héritages familiaux, la vie de femmes célibataires, la vie des femmes mariées, …. Bien que romancé, on apprend ce qu'était la vie chez les Austen et l'importance de l'éducation, du plaisir, et de la fratrie

On se promène entre le présent et le passé. Cassandra vieille, protectrice de l'oeuvre de sa soeur, et par certaines lettres on se retrouve à certaines époque de l'histoire des Austen. Un roman passionnant qui, pour celles et ceux qui aiment Jane Austen, dévoile la façon dont elle et plusieurs femmes ont vécu.

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Coup de coeur pour ce joli roman qui entraîne le lecteur dans la vie de Cassandra Austen.
Je me suis régalée à la lecture de cette fiction joliment écrite, l'auteure ayant parfaitement réussi à se glisser dans l'univers de Jane Austen.
Je me suis tout de suite attachée au personnage de Cassandra et j'ai aimé la narration alternant entre deux périodes permettant d'éclairer ses sentiments et ses actions.
Une lecture émouvante et mélancolique qui m'a donné envie de me replonger dans les romans de Jane Austen.
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J'ai choisi ce roman grâce à la quat' de couverture qui citait une Karen Joy Fowler enchantée. J'aime beaucoup les écrits de cette dernière- je regrette qu'elle soit si peu traduite en France-surtout son club Jane Austen. Aussi, bien que je ne sois pas très au fait de la vie ou de l'oeuvre de Miss Austen (l'ecrivain) me suis je laissée tenter par ce livre ayant pour héroïne Miss Austen (la grande soeur).

Jane Austen n'est plus depuis une vingtaine d'années et sa soeur Cassandra s'efforce depuis de chercher et effacer, dans l'intense correspondance qu'elle a tenu tout au long de sa vie, toute trace d'échanges inconvenants, si quelqu'un un jour s'avisait, ô infamie, de publier ses épistoles. Ainsi, suite au décès d'un membre proche de sa famille, s'invite t elle dans la maisonnée en deuil pour tenter de récupérer les lettres de sa chère Jane.

On retrouve dans ce livre toute l'atmosphère des romans de Jane Austen et sans doute de nombreux clin d'oeil. Ainsi pour moi Mrs Austen était une Mrs Bennet plus vraie que nature. Je me dis qu'il doit y avoir plein d'autres références cachées.
Et donc, même la lectrice dilettante de Jane Austen prend plaisir à lire ce roman. On fait des va et vient entre 1840 et le passé (1795-1817). On déambule parmi la bonne société. On se lie, visite (se marie) de fait avec les personnes de son cercle proche (vie à la campagne oblige peut être). On s'inquiète de ce qu'on va devenir, de la précarité de l'existence ou des inconvénients liés à son genre. Comme maintenant me direz vous mais en version costumée et surannéé.
Bref. J'en attendais pas forcément grand chose et j'ai beaucoup aimé. de quoi avoir envie de tenter un nouveau roman de Jane. Ou de re(re) lire le Club Jane Austen avant de se lancer.
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J'avoue que le côté suranné de la couverture de ce livre m'a plu ! le design de couverture a été réalisé par Anne-Claire Payet qui illustre plus souvent des romans vampiriques et gothiques. le fait d'avoir dessiné une belle rose ancienne sur un fond neutre a donné un charme fou à ce volume.
Ensuite, une représentation du village de Kintbury vers 1840 m'a permis de situer avec précision l'église , le Presbytère et le cottage de Mary-Jane, l'épouse de James-Edward Austen, celui qui a été adopté dans sa jeunesse par de riches cousins et a eu une vie aisée de gentleman.
Puis, l'auteur parle des familles : Les Austen, les Fowle et les Lloyd qui se sont entrecroisées dans leurs descendances. Dommage qu'il n'y ait pas eu d'arbre généalogique, cela aurait peut-être aussi aidé à la bonne compréhension de la lignée.
Dans le Prologue, il est cité que Tom Fowle demande en mariage Cassandra Austen en 1795 et elle a alors vingt-deux ans.
Puis au chapitre premier, on saute en mars 1840 où dans le presbytère de Kintbury, le pasteur vient de mourir et comme ses frères ne veulent pas de cette cure, Isabella, sa fille, a deux mois pour débarrasser la maison qui fut occupée pendant près d'un siècle par trois générations de Fowle.
Et ainsi de suite ! On passe de la jeunesse des deux soeurs, Cassandra et Jane, à la fin de la vie de Cassandra dictée par la nécessité de retrouver l'abondante correspondance de Jane Austen qu'elle va lire puis détruire en majeure partie. Mais ce n'est pas ennuyeux car il y a beaucoup de dialogues intéressants entre les différents personnages mais aussi Gill Horny a su reconstituer et nous faire lire les lettres les plus significatives de Jane. Même si c'est de la fiction, elle est tellement bien imaginée ou sans doute qu'elle s'appuie sur tellement de faits connus et avérés que j'ai pris beaucoup de plaisir à relire la vie de Jane et de son entourage.
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Ce roman a beaucoup fait parler de lui, en bien, lors de ses sorties anglaises et américaines. Je peux donc vous dire que j'étais ravie d'apprendre que les éditions Hauteville avaient fait le choix très judicieux de le traduire et que j'avais particulièrement hâte de le lire.

Miss Austen, ce n'est pas Jane mais sa soeur, Cassandra. Nous la suivons ici vingt ans après la mort de sa cadette, alors qu'elle essaie de récupérer des lettres de sa soeur afin de les brûler. Beaucoup de théories ont circulé sur les raisons de cette décision, attisant tous les fantasmes. Ce n'était pourtant pas inhabituel à l'époque, après tout une correspondance était quelque chose de très privé, que l'on n'avait pas forcément envie de voir exposée aux yeux de tous après sa mort, mais rien ne nous empêche de rêver qu'un mystère plus profond se cachait derrière ce geste...

C'est sûrement l'une des austeneries les plus agréables que j'ai lu depuis longtemps. J'ai trouvé que la traduction était à la hauteur au niveau du style mais j'ai malgré tout relevé plusieurs erreurs au niveau du sens et c'est toujours regrettable bien sûr (dire que Martha Lloyd était fille unique alors que tout le roman parle d'elle et de ses deux soeurs par exemple ou encore que Cassandra espérait se faire une amie d'Elizabeth Fowle alors qu'elles l'étaient déjà, depuis l'enfance...).

Au niveau de l'histoire, je m'attendais peut-être à des révélations plus bouleversantes mais presque tout est extrêmement plausible et bien amené, si ce n'est ce qui touche à une petite partie de l'histoire de Cassandra, qui n'apporte rien et qui n'avait pour moi aucune crédibilité. Les passages dans le passé étaient interessants, même si j'ai toujours du mal lorsque l'on donne vie à Jane Austen et qu'on lui attribue des paroles, des actes et des pensées mais ce que j'ai vraiment adoré ce sont tous ces moments dans le présent du récit. Cassandra, cette soeur qui aimait Jane plus que tout, est extrêmement touchante et attachante. Elle fait le bilan de sa vie, elle chérit ses souvenirs, elle se mêle un peu de ce qui ne la regarde pas sans mauvaises intentions. On ne peut que l'apprécier, comme j'ai aimé découvrir chaque personnalité et ce qui se cache une nouvelle fois derrière les apparences. Les réflexions sur la condition des femmes de l'époque est également un point culminant de ce roman. Et pour ne rien gâcher, j'y ai trouvé de l'humour et une franchise dans la description des caractères de chaque membre de la famille Austen très rafraîchissante. Gill Hornby n'a pas hésité à en écorcher certains et c'était à mon avis amplement mérité.

Un dernier mot pour dire que j'approuve également grandement la présence d'une note de l'autrice à la suite du roman. Je suis toujours reconnaissante quand le côté historique est expliqué et permet de mieux mettre en perspective le contexte et de discerner ce qui fait partie de la réalité de ce qui fait partie du fantasme.

Si vous ne l'avez pas encore compris, cette austenerie est pour moi une belle réussite et je vous la conseille vivement.
Lien : http://janeausten.hautetfort..
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une belle plongée dans l'ambiance de Jane Austen avec ce livre consacré à sa soeur Cassandra et évoquant deux périodes de sa vie, leur jeunesse quand on cherchait à les marier et plus tard, bien après la mort de Jane quand Cassandra souhaite faire du tri dans les lettres pouvant émaner de sa soeur ou l'évoquer.
j'ai beaucoup aimé ce livre, l'ambiance de l'époque y est bien dépeinte, on est littéralement dans ce presbytère un peu austère avec elle,
Le livre montre aussi et les pensées et réflexions autour du célibat consenti ou subi à l'époque. les soeurs Austen ont su rebondir et créer leur bonheur malgré tout
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Miss Austen n'est pas forcément celle qu'on croit... Et non, à travers ce roman, ou plutôt biographie romancée, nous découvrons Cassy ou Cassandra, selon les époques, soeur bien aimée de Jane. Cassandra a eu un parcours très banal pour l'époque, une vie de jeune fille puis de femme célibataire, à la mercie de la bonne volonté de ces frères, leur rendant service, au service de sa famille. chez les Austen, la fraterie est nombreuse, diverse, brillante mais surtout aimante. Et au coeur de cette famille, se trouve le duo de Jane et Cassandra. Cassandra aime plus que tout Jane et fera tout pour la protéger, même bien après sa mort. en effet, toute l'intrigue tourne autour de la préservation de l'intimité de Jane en recherchant des lettres qu'elle aurait ecrites. A travers ses lettres et les souvenirs de Cassandra, on découvre le personnage de Jane, petit être brillant, mais fragile, certainement hypersensible (une de raisons pour lesquelles elle a si bien dépeint la société et les tourments de l'époque pour les femmes). que la situation était précaire pour elles, pouvant basculer du jour au lendemain...
ce roman est juste parfait, pour se replonger dans une ambiance si austinienne, pour aborder Jane, pour cette soeur merveilleuse, pour se dire qu'elle était tellement rude cette société envers les femmes.
excellent livre pour tout fan de Jane Austen et pas que!
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