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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
"Le rabbin n'est qu' une personne dont la communauté reconnaît l'érudition et qu'elle choisit comme guide,mais en aucune manière,il ou elle n'est un intermédiaire entre Dieu et les hommes".
Or,à mon goût dans ce livre,trop de références à la religion
.
Quelque peu déçue par ce livre au regard de son succès critique et de la personnalité magnétique/laïque de #DelphineHorvilleur dans les médias, je m'attendais à un écrit plus profond,singulier,sensible,son interrogation si altruiste étant au cimetière "Que dois-je y faire résonner ?" comme un "conteur".


Je lirai cependant son livre suivant en lien avec Romain Gary car Delphine Horvilleur a une intelligence qui m'émeut, me fascine.
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Delphine Horvilleur est rabbin, et dans cet ouvrage, elle souhaite faire comprendre que la mort d'un proche peut être une leçon de vie pour celui/celle qui reste. Elle estime que la mort n'est qu'un interruption de vie et que nous vivons tous avec nos morts car les fantômes des disparus sont toujours parmi nous du fait de notre histoire, de notre vécu non seulement à titre individuel mais aussi à titre collectif.

Cet ouvrage décliné en onze chapitres tente de rendre la mort plus légère, moins sombre. Il propose une démarche dans l'acceptation du départ et précise qu'il est préférable de se souvenir de ceux qui sont partis dans leur meilleur moment mais aussi qu'il faut continuer à les faire vivre en nous via l'affection, la joie, la bonté.

J'ai lu cet ouvrage qui a été proposé dans le cadre d'un rendez vous mensuel littéraire mais j'avoue être assez hermétique au message que l'auteur a tenté de transmettre. Cela est sûrement lié à mon parcours et à ma conception de la vie : je suis là, je meures, je ne suis plus. J'accepte seulement qu'il faut garder en mémoire les bons souvenirs que l'on a eu avec la personne qui meurt, et surtout avoir toujours en soi ce qui fait qu'on a aimé cette personne.

De moi-même je ne serai pas aller vers ce type de lecture car quand je lis, j'ai avant tout besoin de m'évader et non pas de me poser des questions existentielles telles que comment je vais survivre à la mort de l'un de mes proches et comment je vais gérer leur absence. Comme on n'a pas le choix de ce qui va advenir, je pars du principe qu'il faut vivre avec ces évènements tout en continuant à avancer.
Lien : https://quandsylit.over-blog..
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Je ne souhaitais pas lire ce livre à sa sortie, le sujet me paraissant trop "lourd". Puis j'ai lu des critiques dithyrambiques et les prestations médiatiques de Delphine Horvilleur étant toujours intéressantes, je me suis laissée tenter.
Je ne sais pas quoi dire de cette lecture qui me laisse une impression mitigée. Je m'attendais à autre chose... Les témoignages sont intéressants, mais j'aurais préféré qu'ils soient plus nombreux et sur lesquels on puisse plus facilement s'identifier.
Les anecdotes et les références historico-religieuses sont plaisantes mais sans plus. J'avoue que je me suis dépêchée de le terminer pour éviter l'ennui.
Mais ce n'est que mon avis du moment. Peut être qu'une autre lecture me trouvera dans de meilleures conditions.
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Première lecture de Delphine HORVILLEUR - découverte lorsque ELLE Magazine lui a consacré 1 couverture il y a 1 an ou 2 de cela, et avis plutôt mitigé.
Je ne sais pas trop de quelle manière rédiger ma critique, je vais donc procéder de la manière suivante : ce que j'ai aimé / ce que j'ai moins aimé.

J'ai apprécié :
- la constance de la qualité du récit : l'auteur excelle dans sa capacité à recourir à ses rencontres avec des familles endeuillées pour illustrer et expliciter certains textes judaïques sacrés. Parfois, ses rencontres "professionnelles" vont à la rencontre de sa vie personnelle (lire "Sarah et Sarah" par exemple), ou viennent s'entrelacer pour ne pas dire se percuter ("Ariane"),
- l'érudition de madame HORVILLEUR,
- sa capacité à prendre du recul (vis-à-vis d'elle-même, mais également du lecteur) et à rester neutre dans la manière dont elle déroule le fil de sa foi,
- la douceur avec laquelle D.H écrit.
Pour l'avoir entendue s'exprimer à plusieurs reprises à la radio, on retrouve, dans son écriture, la manière qu'elle a de s'exprimer : avec beaucoup de douceur, d'empathie, un peu de distance (de réserve ?). C'est peut-être cette douceur et cette distance qui font que bon nombre de lecteurs (dont je fais partie) attribuent la qualité de conteur à D.H,
- de vivre cette lecture comme une mini initiation à la découverte de certains préceptes de la religion juive (sans aucun prosélytisme de la part de l'auteur),
- de découvrir que le mot Abracadabra trouve son origine dans la langue araméenne,
- par dessus tout, le très beau texte "Marceline et Simone". Je remercie Delphine HORVILLEUR d'avoir partagé cette histoire.

J'ai été moins séduite par les 3 derniers textes ("Moïse, "Israël" et "Edgar"). La thématique du livre est abordée d'une manière trop scientifiquement religieuse pour moi (bien que la qualité d'écriture soit toujours là). Peut-être ne suis-je pas suffisamment instruite quant aux grands dogmes religieux pour en avoir saisi toute la substance....
J'ai comme qui dirait décroché.
Dommage car cela est venu ternir mon impression première sur cette lecture.
Peut-être faudra-t-il que je prenne le temps de la relire.

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Quelle jolie découverte.
Le partage de la sagesse de cette femme est incroyable. On aimerait préparer nos obsèques avec elle. Elle nous parle de la mort comme d'une libération, elle nous invite à réfléchir. Et tout ça avec un zeste d'humour
Qu'importe qu'elle soit rabbin ou prêtre ou autre. Son discours est une ode au départ, à notre départ. Une préparation funeste certes mais tellement bienveillante.
Je referme ce livre avec un sourire au lèvre presque sereine sur ce qui nous attends et comment nous souhaitons l'appréhendez pour nous et pour nos proches.
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En une série de courts textes, l'auteure -rabbine française de renom - partage ses réflexions professionnelles et personnelles sur la mort. Quelle place lui accorder dans la vie? Quel sens derrière les rituels? Comment en parler alors qu'elle nous échappe par essence? Peut-on s'y préparer, est-il véritablement possible de l'accompagner ?
Autant de questions et autant de pistes données à l'émotion et à la réflexion...

J'ai moins apprécié cette lecture que prévu, peut-être parce que ces réflexions m'accompagnent et guident certaines de mes lectures depuis longtemps.
J'ai cependant beaucoup aimé le ton simple, énergique et sincère de l'auteure.
Et j'ai adoré le récit de l'enterrement offert à une vivante par ses proches pour qu'elle en profite pleinement ! 🥰

Merci @lucioleetfeufollet pour ton avis qui m'avait orienté vers ce l
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Delphine Horvilleur, Rabbin, traite du sujet de la mort dans « Vivre avec nos morts ». En tant que Rabbin, elle est amenée à officier de nombreuses cérémonies religieuses. Son quotidien est souvent lié à la mort. Elle vit avec Azael, l'ange de la mort. Vivre avec les morts n'est pas toujours facile, des sas de décompression lui sont nécessaires.
Elle débute par l'image communément donnée de la mort et sa place dans notre société. « de moins en moins de gens meurent à la maison, comme pour protéger les vivants d'une morbidité qui n'aurait rien à y faire ».
Elle nous livre son expérience auprès des familles endeuillées. Une famille est entourée de ses proches, de ses amis, une autre est seule. Chaque chapitre relate une expérience. En tant que juive, elle relate les difficultés existentielles des juifs au sein du monde, évoquant les camps d'extermination, l'antisémitisme. Elle se conforme à la Thora, la Bible, reprenant des citations formulées dans le livre du Deutéronome, reprenant la vie de Moïse. Elle cherche dans les livres anciens les réponses qu'ils offrent, faisant des parallèles avec des cas particuliers qu'elle a rencontrés.
Comment parler de la mort ? Qu'est-on après la mort ? Comment aborder la mort avec les enfants, avec les adultes ? Autant de questions auxquelles Delphine Horvilleur tente de répondre.
Intéressant !
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J'ai vu ce livre comme un recueil hybride entre récits de l'expérience de l'autrice en tant qu'officiante lors d'obsèques, récits de vie qu'elle a collectés et sa propre expérience de juive, en Israël et en France.
J'y ai vu un double objectif d'apaisement, d'une part vis-à-vis de la mort, avec les explications liées à la tradition religieuse hébraïque, et une vision du judaïsme qui réfute caricature et violence.
Les croyants (toutes religions confondues) seront probablement plus à l'aise avec ce livre que je ne l'ai été, mais son intention est louable et l'autrice certainement une personne hors du commun.
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Une rabbine retrace onze récits de deuils. Les réfèrences aux textes sacrés sont un peu trop nombreuses pour moi (même s'il n'y a pas une once de prosélytisme, au contraire une approche très libre de la foi). Finalement je ne suis pas sûre que ce livre puisse aider des personnes dans le deuil qu'elles vivraient ? C'est surtout un récit autobiographique. le ton est simple, juste mais je n'ai pas été touchée par ces confidences. Peut-être pas le bon moment pour le lire !
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