Voilà plus d'un mois que j'ai achevé la lecture de ce livre et j'en reste encore très imprégné.
C'est ainsi, il y a des livres qui marquent en profondeur et qui vous éblouissent (au sens propre comme au sens figuré si je me réfère au titre). Et celui-ci m'a particulièrement ému par la beauté du style, la puissance de l'histoire, l'intensité de l'horreur, la force des personnages, la richesse des émotions…
J'ai trouvé cette oeuvre tout simplement poignante et sublime.
Ainsi, au fil des pages, j'ai tressailli, j'ai ressenti la douleur, été assourdi par les détonations des bombes ; j'ai souffert, j'ai été heurté par la vision archaïque et offensante de la femme, par l'obscurantisme des Moudjahidins, par la cruauté indicible des Talibans. Mon coeur s'est fissuré par tant d'injustices, d'horreurs ; j'ai été abasourdi par tant de malheurs en cascade, révolté par ces destins tragiques, mais surtout porté par l'espoir, la force et la bravoure de ces deux femmes bouleversantes : Mariam et Laïla.
Khaled Hosseini, l'auteur, est un conteur magnifique qui nous fait voyager, réfléchir, vibrer, bref qui nous fait vivre intensément chaque page de ce roman, mais également chaque dévastation que l'Afghanistan a connu par les guerres et les affrontements tribaux de ces cinquante dernières années. Et ces milles soleils splendides, au fil des pages, nous éclairent, nous chauffent, nous assèchent, nous brûlent aussi.
Sans nul doute ce livre puissant et sensible continuera à résonner tel un hommage vibrant aux femmes afghanes douées de tant de courage et de résilience.
Quelle écriture, quelle plume subtile ! C'est triste, déchirant et beau.
Vive la littérature !