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3,72

sur 1848 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Eté 37. les affres de la guerre de 14 s'estompent peu à peu dans les mémoires. Mais les esprits ne sont pas apaisés pour autant, pour ces anglais qui vivent dans le Sussex. le patriarche perd peu à peu de sa superbe, mais la Duche contrôle avec efficacité et autorité l'intendance de Home Place, qui accueille pour la belle saison les trois fils, les épouses et les petits enfants, et Rachel, la seule célibataire, liée par une amitié trouble avec Sid, une londonienne elle aussi reçue dans la famille . Chaque génération se débat avec ses problèmes, amours, amitiés, querelles et confidences.



Tout semblait orchestré pour un bon moment de lecture : l'époque, le cadre, les multiples personnages. Et pourtant, ce roman m'a fait sombrer dans le sommeil toutes les vingt pages. Cela m'a paru interminable. Certes c'est 576 pages mais il aura fallu plus d'une semaine pour en venir à bout…



Est-ce le style, le trop grand nombre de personnages (il m'a fallu revenir à de nombreuses reprises sur l'arbre généalogique proposé au début, ou l'abondance de détails (vestimentaires, menus, aspect physique…), ou mon état d'esprit du moment toujours est-il que j'y ai bu la tasse.



Donc pas de suite pour moi…
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Etés anglais est le premier tome d'une saga en cinq volumes, dont l'éditeur a prévu d'échelonner la publication sur plusieurs mois. Un lancement ambitieux, qui fait immanquablement penser à celui de L'Amie prodigieuse d'Elena Ferrante, il y a quatre ans.

La saga des Cazalet n'est cependant pas une oeuvre nouvelle. C'est la traduction française de Cazalet chronicles, publiée dans les années quatre-vingt-dix en Grande-Bretagne. Son auteure, la romancière Elisabeth Jane Howard (1923-2014) s'était inspirée de sa propre expérience pour décrire la vie quotidienne d'une famille britannique aisée, dans le contexte historique des années trente et quarante. La série avait été adaptée pour la BBC en 2001.

Les Etés anglais du livre sont ceux de 1937 et 1938. D'une année à l'autre, la tension monte en Europe. En Angleterre, où les adultes n'ont pas oublié les horreurs d'une guerre terminée à peine vingt ans plus tôt, se propage la menace d'un nouveau conflit, allant jusqu'à la psychose d'une invasion allemande. La population se prépare. A la fin de l'été 1938 (et donc du livre), le Premier Ministre Chamberlain revient de Munich avec un accord de paix. La plupart y croient…

Dans ce contexte historique angoissant, le livre brosse le quotidien de trois générations de membres d'une famille de grands bourgeois, dans les beaux quartiers de Londres, puis dans le Sussex, non loin de la mer, où le chef de famille, William Cazalet, sans forcément consulter Kitty, son épouse, ne cesse d'acquérir des biens et d'engager des travaux, afin d'accueillir le plus grand nombre de proches, au cas où Londres serait bombardée ou gazée. A l'approche de ses quatre-vingts ans, malgré une petite baisse de ses facultés, il est toujours le président d'une entreprise de négoce de bois précieux, mais ce sont deux de leurs fils, Hugh et Edward qui sont aux manettes. Un troisième fils, Rupert, est artiste-peintre.

Avec un sens aigu du management, Kitty Cazalet dirige de main de maître une maisonnée qui atteint une cinquantaine de personnes, dont une vingtaine de domestiques et une quinzaine d'enfants de tous âges. Elle peut compter sur leur fille Rachel, restée célibataire, et sur deux brus, Sybil et Willy, dont elle respecte l'indépendance de mères de famille ; c'est un peu plus compliqué avec la troisième, Zoë.

La place des femmes est strictement conforme à l'esprit de traditions victoriennes encore vivaces. Les épouses sont au foyer, où elles encadrent le personnel de maison, effectuent quelques tâches de tricot, passementerie ou reprisage, font du shopping et participent éventuellement à des activités caritatives. Les domestiques acceptent sans rechigner de n'avoir aucun projet familial. Il est enfin bien établi que les femmes qui se respectent ne prennent aucun plaisir dans des rapports sexuels conjugaux qu'elles subissent avec patience, en dissimulant leur dégoût pour ces choses-là. Mais il peut arriver que…

Les deux cents premières pages sont un peu ennuyeuses. On est vraiment dans le détail de la vie quotidienne, avec beaucoup de précisions sur la préparation culinaire des repas ou sur les vêtements et sous-vêtements portés par chacun. Puis le récit s'organise comme dans les séries TV. On passe successivement en revue le quotidien de chaque personnage et on finit par s'attacher à certains.

Dans les premières pages, j'ai cru déceler une sorte de consonance anglaise dans le texte français. Je me suis demandé si la traductrice avait voulu en rajouter dans la « couleur locale » et cela m'a contrarié, car la fluidité de ma lecture en pâtissait. Par la suite, j'ai trouvé la traduction plus légère et élégante. L'auteure avait adapté son écriture à chaque personnage, ce qui est assez plaisant, surtout lorsqu'il s'agit d'enfants et de jeunes adolescents, qui expriment des fantasmes de leur âge.

D'après ce que j'entends, la saga devrait plaire à celles et ceux qui ont aimé la série Downton Abbey, que je n'ai personnellement jamais regardée. Pour ma part, j'ai lu Etés anglais avec plaisir, mais compte tenu de la longueur un peu lénifiante du livre, je ne sens pas prêt à m'atteler aux quatre volumes qui vont arriver. Tant pis pour la suite des aventures de la famille Cazalet.

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Je suis très partagée sur ce livre. Je vais sans doute avoir un son dissonant. Au sens littéral, je vais apporter des notes différentes....
En fait pour moi ce livre réunissait tout ce qu'a priori j'aime : un pavé qui prend le temps de poser son histoire, ses caractères, qui lie Histoire et histoires. Alors pourquoi ça n'a pas pris ? Pourquoi ai-je dévoré Middlemarch de 1100 pages en moins de 15 jours et j'ai traîné celui-ci qui fait à peine la moitié ?
.
En fait au final, en dépit de son épaisseur, je suis un peu déçue du traitement des personnages qui ne sont pas assez fouillés à mon goût. Chaque chapitre s'attarde sur un personnage. Ca, ça me va. Problème : il y a une foultitude de personnages et les chapitres font entre une demie page et deux pages. Bilan à peine on s'intéresse à un personnage qu'on passe à un autre.
En fait j'imagine qu'il faut lire les 5 tomes (je ne suis plus très sûre du nombre de tomes) pour avoir un texte complet....
Mais voilà je n'ai pas réussi à m'intéresser suffisamment à cette pauvre famille riche de la fin des années 30 en Angleterre pour me lancer dans la suite.... En effet je m'attendais à alterner personnel / famille. Pas du tout par contre je suis au point sur les robes que la Haute portait à l'époque.
.
Bon j'ai l'air déçue, c'est sûr. Mais en fait j'ai aimé l'année 1938 (1937 fait les 3/5e du bouquin....) mais pas suffisamment pour me lancer dans l'année 1939.... Oui car en 1938 on rajoute une famille, deux vieilles tantes, encore plein de personnages qui me donnent encore plus cette impression de survol....
Un raté pour moi.... J'en suis déçue.... Peut-être en attendais-je trop ? Peut-être est-il mal tombé ? Dommage...
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Je me faisais une joie de lire cette saga familiale mais me voilà déçue.
Je pensais y retrouver l'atmosphère de Downton Abbey mais les quelques similitudes se sont évaporées pour laisser place à un récit plutôt long et monotone.
Je me suis vraiment ennuyé et aucun des personnages qui sont vraiment nombreux n'a réussi ni à m'émouvoir ni à attiser ma curiosité.
Je tenterai de lire le second tome mais j'ai bien peur de ne pas y trouver plus d'intérêt.
Voici un rendez vous un peu manqué pour cette lecture de vacances que j'espérais palpitante. Tant pis...
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Force est de constater que l'art de vivre à la britannique, issu de la très corsetée société victorienne, semble fasciner (on pourrait même remonter jusqu'à Jane Austen), en particulier pour nous français, biberonnés à l'esprit des sans-culottes.
Les séries, films et créations littéraires ont tous un franc succès, porté par cette image conventionnelle de l'anglicité, par la façon de s'habiller, de se comporter, de s'exprimer, et de cette manie de tout soigner par des litres de thé.

Pas grande nouveauté dans ce premier tome d'une future pentalogie à paraître) qui manque singulièrement de personnalité et de piquant. On y retrouve, située dans la première partie du 20e siècle, une famille aisée dans le contexte de l'entre-deux guerres, la dualité de position sociale maîtres/domestiques, l'éducation différenciée des filles et des garçons, les épouses cantonnées à leur rôle de gestionnaire familial, les maris protecteurs/infidèles/mal mariés.

Il m'a fallu de la persévérance pour combattre un ennui insidieux, face à une lecture prévisible, déjà lue et déjà vue. Très descriptive du quotidien d'un regroupement estival et bucolique chez des grands parents, la narration ne manque pas de charme mais ne s'appuie sur aucune dramaturgie et les multiples personnages, en particulier les enfants vaquent à leurs occupations, avec en creux les bruits de bottes du nouveau conflit mondial.

Dispensable pour ce qui me concerne. Les tomes suivants risquent de rester en Pal.
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Ma soeur m'avait glissé un mot il y a un peu plus d'un mois de cette saga familiale dans laquelle elle baignait confortablement depuis quelques tomes. Intéressée et confortée par son enthousiasme, j'en ai fait la réservation à la bibliothèque municipale. Mon chéri y a jeté un rapide coup d'oeil et, avec une de ses mimiques qui veut tout dire, l'a promptement écarté de ses prochaines lectures. Ainsi soit-il. Il faut convenir que ce roman contient peu ou pas d'action, consistant en gros à une longue chronique du quotidien de la famille élargie des Cazalet, lors de deux étés passés dans la demeure patriarcale située dans le Sussex en 1937 et en 1938, avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Un arbre généalogique est placé judicieusement en début de roman, facilitant ainsi sa compréhension, la narration s'employant à changer abruptement d'interlocuteurs au fil des pages. Chacun des personnages s'expriment donc dans un joyeux méli-mélo, entremêlant amourettes, relations conjugales, jeux d'enfants, liaisons adultères, préparations des repas, études et réunions d'affaires. Un style qui rappelle les séries britanniques dans lesquelles maîtres et domestiques se côtoient dans un ballet bien réglé, tout en évoluant dans deux mondes parallèles.
Les premières pages du prochain tome qui sont révélées à la fin du livre ne m'ont pas tant emballée. Je ne ferme pas la porte à une seconde plongée dans cet univers, peut-être entre deux lectures plus exigeantes.
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J'avoue ne pas faire partie des adeptes convaincus par cette saga si hautement plébiscitée.
Franchement ça démarrait bien, un bon décor, oui le Sussex et ses domaines anglais, une grande famille, les Cazalet avec leur progéniture et toutes les broutilles familiales qui s'ensuivent.
L'époque qui précède la seconde guerre mondiale, bof bof pas très dynamique je dirais mais cela ne me dérange pas en soi.
Une saga familiale riche en personnages pour lesquels on s'emmêle les pinceaux à ne plus savoir qui est le fils ou la fille, qui est le cousin ou la cousine, l'oncle, la tante et qui sont encore les parents...bref, tout un méli-mélo pour des petits riens qui font tout une vie familiale peu intéressante. Et pourtant, j'aime les sagas familiales et d'autant plus écrites par des auteurs British. Et même quand il ne se passe rien... Mais là, il m'a manqué l'ingrédient fondamental propre à ces auteurs: l'ambiance et l'atmosphère lourde qui se dégage dans ce genre de roman. Je ne comprends pas comment je ne retrouve pas cette ambiance feutrée qui aurait pu parfaire ce roman.

A partir de ce moment, je n'ai plus rien à ajouter, c'est comme la recette de cuisine sans son élément principal.
Du coup, voilà pourquoi je ne peux pas accrocher à ce roman, la suite ne me tente pas mais absolument pas c'est étonnant non?
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Alors que les activités estivales habituelles sont encore impactées par les impératives précautions sanitaires, la lecture restera la priorité des longs après-midi chauds et paresseux. Encore faudra t'il choisir un livre qui ne fasse pas piquer du nez à l'heure de la sieste....
"Etes anglais " c'est la chronique du quotidien estival d'une famille bourgeoise britannique à la veille de la seconde guerre mondiale qui pourrait bien devenir le Roman incontournable de cet été 2020.
Une magnifique illustration de couverture, un papier fin ivoire doux sous les doigts comme une caresse et l'annonce de trois tomes suivants à paraître dans les mois à venir, voici de quoi faire frétiller la lectrice amatrice d'ambiance typiquement british à la "Downton abbey" of course !
Ce sont trois générations de la famille Cazalet qui nous sont présentées alors qu'elles sont réunies sur leur lieu de villégiature, berceau de la famille dans un Sussex verdoyant et champêtre.
Certes chaque personnage a droit à des descriptions fouillées et à une fine analyse psychologique....
Certes la part belle est faite aux enfants plongés dans les tourments de la rivalité fraternelle, puis de l'adolescence avec son lot de révoltes et d'espoirs...
Certes on nous épargne pas les coups de coeurs , légitimes ou non, des adultes lesdites aventures étant narrées avec une pudeur toute victorienne...
Mais quel manque cruel d'action ! Au fil des 550 pages, il ne se passe ...rien...mais vraiment rien ...si ce n'est quelques incidents émaillant un quotidien d'un ennui insondable (une domestique peu scrupuleuse étrangle un chat bien aimé, une épidémie de varicelle surgit au bon moment pour retarder la rentrée scolaire, une épouse légitime se retrouve nez à nez avec la maîtresse de son mari ...mais grâce au Ciel , elle ne se doute de rien !)
J'ai poursuivi ma lecture en explorant ce tableau peint à petites touches d'une grande bourgeoisie vivant ancrée dans ses certitudes, servie par une cohorte de domestiques au sort peu enviable. J'attendais avec impatience LE REBONDISSEMENT qui allait donner du corps au récit ... En vain.
Le spectre de la guerre annoncé dès l'été 1938 sera t'il de nature à remettre en cause les équilibres traditionnels et poursuivra t'il chacun des personnages dans ses retranchements ? C'est ce que promet le second volume de la série.
Je ne suis vraiment pas certaine d'avoir envie de suivre les membres de la famille Cazalet sur de nouvelles centaines de pages ....
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Été 1937, rencontre avec une famille aristocrate anglaise de 3 générations,:grands parents, 4 enfants, 8 petits enfants. C est aussi les risques de la seconde guerre mondiale qui apparaît.
Je suis déçue car il y a très peu d'actions, les personnages sont survoltés , et quand il y a une intrigue, elle ne va pas au bout. On reste sur sa fin.
J'ai aimé les passages entre les enfants, les cousins :les clans, les joies, les peines.
Par contre il y a trop de détails et pas assez d'actions, trop de détails sur la préparation des repas, sur le quotidien mais pas réelle histoire.
Je ne pense pas lire la suite.
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Attirée par une couverture des plus plaisantes et par un titre me rappelant mon amour pour l'Angleterre, je me suis procurée ce livre. Je me disais « hummm, une saga familiale avec des secrets et tout le tralala... un vrai bonheur de lecture pour l'été! ». E J Howard nous plonge dans cette famille britannique le temps de deux étés, juste avant la deuxième guerre. Les détails de leurs vies sont (trop) nombreux: le quotidien de quatre générations de cette famille est raconté avec une telle minutie qu'on a parfois l'impression d'être une petite souris au milieu des tasses de thé.
Je ne sais pas si j'ai aimé ce livre. Je suis vraiment partagée... j'ai ressenti, à certains moments, un vrai plaisir de lecture de part la précision de la narration. En revanche, certains évènements graves (réf au personnage de Louise) tombent dans l'oubli.
Je suis finalement un peu déçue..
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