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3,72

sur 1848 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Si comme moi, vous pensiez que ce roman surfait sur la vague de la série télévisée Downton Abbey, sachez qu'il n'en est rien...
Premier tome d'une saga qui en compte cinq, le premier ( Etés anglais) est sorti en Angleterre en 1990, soit vingt ans avant la première diffusion de Downton Abbey ( 2010/2015 ) qui, elle , raconte les années 20...

Ce tome de la saga des Cazalet aborde le quotidien d'une famille anglaise aisée sur trois générations entre 1937 et 1939. Et si on aperçoit un peu de la vie des domestiques, le temps que l'auteure leur consacre est peanuts par rapport à Downton Abbey. Les Cazalet habitent une immense maison dans le Sussex, avec leur fille Rachel qui ne s'est pas mariée, on comprendra pourquoi après. Viennent leur rendre visite, un mois tous les étés , les trois fils, accompagnés de leurs épouses et enfants. Trois générations qui vivront sous le même toit, et qui au fil des années vont accueillir belle famille, perceptrice, amie et plus, à l'aube de la seconde guerre mondiale.
Avec tout ce petit monde, et ce brassage de générations, les thèmes abordés seront multiples...
Place de la femme, homosexualité, adultère, éducation, inceste,grossesse, traumatisme de guerre, pauvreté, pension...
Vers la fin de ce premier épisode, on sent que ce fragile équilibre va basculer avec la guerre, que l'insouciance de certains se fissure.
Elizabeth Jane Howard étant née en 1923, elle a vécu tout ce qu'elle met en scène dans ce roman. Ça se sent. Authenticité et sobriété sont les deux mots qui me viennent à l'esprit . Elle avait soixante-sept ans , lors de la sortie de ce livre, et ça aussi , ça se sent. le ton est "posé", élégant, les personnages ne sont pas abordés comme aurait pu le faire une jeune auteure contemporaine.
Elle ne leur fait aucun cadeau, elle n'essaie pas de nous les faire aimer, elle n'est pas "racoleuse". Ils sont ce qu'ils sont , non lisses , mauvais et bons, aimés par certains, détestés par d'autres, humains en somme ....
Et si on se perd un peu parfois, dans les prénoms, dans les liens qui unissent toutes ces personnes, on peut toujours aller consulter , au début, l'arbre généalogique de la famille Cazalet.
La parole de la fin à une certaine Sybille Bedford, qui résume bien ce que je pense de cette série dont le prochain tome devrait sortir en Octobre : " Avec le temps, ces chroniques, comme celles de Trollope, se liront comme des classiques sur la vie en Angleterre et sur notre siècle."
Intéressant, instructif et agréable à lire...
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L'été, n'est-ce pas la plus belle saison ? Qui nous permet de nous retrouver en famille et de vivre pleinement ?
C'est cette saison qu'à choisi Elizabeth Jane Howard pour nous conter la saga des Cazalet. L'histoire d'une famille anglaise qui se retrouve tous les étés dans le Sussex chez leurs parents.
Mais, tous les étés ne sont pas insouciants, surtout la fin de l'été. Il y a eu celui, de 1914 où trois des fils Cazalet sont partis combattre lors de la première guerre mondiale. Ils n'en sont pas revenus indemnes moralement et physiquement, l'un d'entre eux, y a perdu sa main.
À peine vingt ans ont passés, que l'ombre de la guerre recommence à planer au-dessus de leurs vies, en cet été 1937.
Le roman se déroule lors de ces deux étés, 1937 et 1938. Les hommes sont de plus en plus convaincus que cette seconde guerre va éclater.
Mais la vie est encore là, Elizabeth Jane Howard nous campe merveilleusement bien ces hommes et ces femmes de cette étonnante famille qu'ils constituent. Avec des mots pudiques mais réels, elle nous parle de la vie de ces femmes dont la seule mission est de se marier et d'avoir des enfants. L'homme décide encore de leur vie au quotidien même s'il y a certaines émancipations comme Rachel, la fille du clan qui ne s'est pas mariée et flirte sous couvert avec une artiste à demi-juive. Ce qui permet d'ailleurs à Elizabeth Jane Howard de donner la teinte de l'antisémitisme qui existe alors en Angleterre.
L'écriture du roman est légère, remplie de moments insouciants comme les pique-niques et les baignades. Néanmoins, elle nous décrit très bien cette ambiance en demie- teinte de cette nouvelle apocalypse qu'engendra la seconde guerre mondiale.

Je lirai avec plaisir le deuxième tome qui sortira en octobre en poche.
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Depuis sa sortie, le livre m'attendait dans ma bibliothèque, passé par ma fille aînée qui l'avait boudé...moi aussi.
Il y a quinze jours, une de mes connaissances en attente entre deux matchs de foot de son petit-fils tenait bien serré contre elle, le tome 4 de la saga. Suite à ses nombreux éloges, j''ai tiré le tome 1 de ma bibliothèque et je l'ai commencé.
Très encouragée par l'arbre généalogique que l'auteure nous dresse au début et aussi par la liste des domestiques attachés aux quatre maisons, je me plonge dans ce récit anglais des années 1937 et 1938.
J'ai donc fait la connaissance des 3 générations : les parents vivant dans le Sussex : les quatre enfants habitant à Londres et passant leurs vacances dans le Sussex.
-Hugh Cazalet et Edward vivent une vie mondaine à Londres avec leurs familles. Ils sont nés en 1896 et 1897 et ont dû tous deux combattre pendant la première guerre mondiale.
Hugh reste le plus abîmé des deux avec des migraines atroces.
- Rachel, leur soeur, née en 1899 , n'est pas mariée . C'est un personnage vraiment sympathique.
Des mondanités, une vie légère, des difficultés, des secrets légers puis plus intenses, la guerre avec son passé et son ombre, une vie de famille avec une façade comme bien d'autres, des inégalités sociales...
- Rupert est né en 1903, n'a pas dû combattre à la guerre car trop jeune. Il est peintre, a dû subir le décès de sa femme et a maintenant marié une jeune femme capricieuse.
En parallèle, on suit l'histoire croustillante de tous leurs enfants, frères et soeurs, cousins et cousines qui ne se gênent pas pour afficher des caractères affirmés et des répliques qui vont avec.
Le tout imprégné du calme anglais et de leur humour très fin.
J'ai noté une sacrée différence entre la vie des femmes de la deuxième génération et leurs filles très affirmées. Ce n'est pas plus mal.
Je n'irai pas jusqu'à comparer l'auteure à , Elizabeth Jane Howard à Jane Austen ou à Anthony Trollope mais on s'en approche au point de vue de la description des moeurs dans une société choisie avant la deuxième guerre mondiale qui pointe hélas son nez.
Lire les autres tomes risquerait de m'enfermer dans un monde de lecture pour un temps trop long mais pourquoi pas dans quelques temps?
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J'ai passé quelques jours délicieux en compagnie d'une famille nombreuse, accueillante, pleine de peps, de sens du drame, de flegme, d'altruisme, de ténacité et de tous les petits défauts qui font la vie.

Il faut dire que ce sont les vacances qui sont racontées dans ce 1er tome : des étés caniculaires au coeur du Sussex, à quinze kilomètres de la mer, à une centaine de kilomètres de Londres. Les champs, les bois, les cottages, mmm, on s'y croirait ! Apéritifs sur la terrasse, nombreux repas de famille, pique-nique au bord de la mer…

Mais ne nous y trompons pas ! Les nombreux personnages (en fait, les 4 enfants de Mr et Mme Cazalet, plus leur progéniture âgée de 6 à 15 ans, sans oublier le nourrisson né pendant l'été 1937, ainsi que les domestiques et les multiples invités car Mr et Mme Cazalet sont riches et généreux) ont chacun un jardin secret, et la vie n'est pas tendre envers certains ! Homosexualité, inceste, tromperies, sentiment d'impuissance devant la gent masculine ou face à la maternité de la part des femmes, cicatrices de la guerre 14-18 qui ne s'oublient pas, sentiment d'être mal aimé ou d'aimer mal…et j'en passe, tout est passé au crible. Chaque personnage est décortiqué, et nous faisons ainsi partie de cette grande famille.

Après un été 1937 assez indolent, l'été 1938 sera plus tendu, à tous points de vue, à commencer par le spectre d'une guerre prochaine…Chacun s'y prépare à sa manière.

J'ai hâte de lire le tome 2 qui vient de paraitre. On ne quitte pas ainsi ces Anglais si attachants !
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Premier tome d'une série de 6. La première partie a failli me perdre et la seconde m'a définitivement attaché à la famille.

L'histoire se déroule sur deux périodes de vacances : Été 1937 et 1938.

Les Cazalet, famille d'entrepreneurs dans les bois rares, vont tous se retrouver dans le Sussex pour les vacances.

Été 1937 : vacances à Lansdowne Road.
Toute cette période nous permet de faire connaissance avec tous les personnages de la famille. Il ne se passe pas grand chose mais l'auteure prend le temps de camper ses protagonistes avec beaucoup de finesse.
Que ça soit les relations entre les 3 frères et la soeur, les relations entre les belles-soeurs et enfin les relations entre les cousins.

J'ai trouvé cela un peu long et mou mais un peu à la fois, j'ai mordu à l'hameçon. Tous, sans exception, sont très attachants.

Été 1938 : vacances à Home Place.
Un an s'est écoulé et toute la tribu se retrouve. Mais l'histoire de chacun s'est étoffée. Les ados, malgré une éducation début XXième dans la tradition, s'affirment.
Des bruits de bottes se font entendre en Europe et les adultes vivent des moments bien difficiles.

Cette seconde partie m'a attaché définitivement à l'histoire. le livre se termine avec trop d'éléments en suspens…

Pour les amateurs de saga : un vrai plaisir
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La saga des Cazalet est une saga familiale au rythme lent, sans doute nécessaire pour comprendre toute la subtilité des personnages. le lecteur plonge à l'époque d'avant-guerre en Angleterre, où même leur position d'insulaire ne semble pas pouvoir les protéger de l'invasion des troupes allemandes. Quant aux femmes, qui pouvait s'intéresser à ce qu'elles pensaient ?
Pendant deux étés, une famille au grand complet passe ses vacances dans le domaine du Patriarche. le premier été, 1937, décrit chaque membre de la famille, leurs problèmes, leurs histoires. le lecteur retrouve les mêmes personnages en 1938, sous la menace de la guerre que Chamberlain essaie d'éloigner en signant les accords de Munich. Avec la réussite qu'on connaît.
J'ai beaucoup aimé la description de l'infériorisation des femmes qui étaient alors très loin de se révolter, un récit réaliste à une époque où les féministes ne couraient pas les rues. L'auteur dépeint des femmes qui respectent leur mise à l'écart. Les conséquences sur leur santé mentale sont expliquées avec précision. Une toute jeune fille subit le pire ; bien sûr, elle ne peut en parler avec personne. C'est posé là, presque en passant, et donne envie de connaître la suite de ce livre paru en 1990.
En revanche, il est difficile d'entrer dans le premier tome de la saga, malgré un arbre généalogique en début d'ouvrage, l'auteur ayant dû considérer que le lecteur l'avait appris par coeur. La lenteur du rythme d'Étés anglais est parfois ennuyeuse, mais sans doute nécessaire pour saisir toute la subtilité des personnages.

Lien : https://dequoilire.com/la-sa..
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La maison familiale est en pleine effervescence. La Duche, maîtresse de maison, organise l'arrivée de ses fils, brus et petits enfants, avec l'aide de Rachel, sa fille aînée, et des domestiques. Chambres, linge de maison, repas, tout doit être prêt. de leur côté, les trois couples sont sur le départ, en pleine organisation également.

Juillet 1937. Si les vacances et loisirs sont au programme pour les adultes comme pour les enfants, les pensées vont vers la guerre menaçante et les traumatismes et blessures de celle passée.

Nous faisons connaissance avec tous les membres de cette sympathique famille. Ils sont nombreux et j'ai souvent consulté l'arbre généalogique des premières pages. L'éditeur a bien pensé à imprimer cet arbre généalogique sur un marque page mais je ne l'avais pas.

J'ai aimé les portraits des femmes de cette famille. Si elles peuvent boire de l'alcool, fumer, se commander des tenues de créateurs, la situation et place féminine reste conditionnée par le patriarcat, ce qui ne les empêche pas non plus d'avoir des relations adultérines. C'est une époque où une femme enceinte ne connaît pas l'issue de sa grossesse, souvent non programmée, non désirée même si c'est culpabilisant. Une femme doit souvent renoncer à son métier ou ses passions quand elle se marie. Bon, dans cette famille il y a nounous et domestiques ce qui allège la charge mentale de ces dames mais ce n'est pas pour autant qu'elles ont une belle vie.

Les hommes de cette famille paraissent courtois, du moins en surface pour certains.

J'ai moins aimé les longues, trop longues, descriptions des personnalités et occupations des enfants.

Tous les personnages ont des inquiétudes, regrets, remords, secrets et failles même s'ils font bonne figure en famille, c'est, de mon point de vue, l'attrait de cette saga.

J'ai fait un retour dans le passé, agréable, l'auteure à une écriture légère et limpide.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Les Cazalet sont très aisés, plutôt soudés, bien occupés par des activités variées... et pourtant ils ne baignent pas dans la félicité.

Je crois que c'est ça que j'aime dans les grandes sagas familiales, et dans celle-ci en particulier : la description des grains de sable qui se mettent dans les rouages, qu'il s'agisse des rouages du monde ou des rouages intimes des personnages.

Et il ne manque pas de grains de sable dans ce premier tome de la saga des Cazalet qui a pour cadre l'Angleterre de 1937, bruissante de rumeurs et d'angoisses de guerre. La tension se perçoit bien au travers des ressentis des différents personnages entre déni, pacifisme et attitude va-t-en guerre.

Les personnages, parlons-en un peu maintenant, car ils sont terriblement intéressants. Ce sont tous les Cazalet sur 3 générations, une petite vingtaine d'individus de 0 à 70 ans qui se posent des questions sur leur vie et partant, sur la condition féminine, les rêves, le couple, l'éducation, l'art, l'épanouissement.

Les chapitres leur donnent alternativement la parole, nous permettant de découvrir leurs réflexions, mais aussi leur personnalité, leur humour et leurs petites névroses. C'est assez savoureux et très apaisant !
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Pour des raisons personnelles, j'ai pendant plus d'un an repoussé la lecture de cette saga. Je ne me sentais pas encore prête... Pourtant, j'étais sûre qu'elle me plairait. Effectivement, j'ai été charmée par ce premier tome.

Durant les étés 1937 et 1938, le Sussex offre un cadre enchanteur et bucolique à une famille ayant fait fortune dans le commerce de bois, les Cazalet. On se perd un peu, au début, parmi tous ces personnages , maitres et domestiques. L'arbre généalogique dessiné en prologue est bien utile pour s'y retrouver.

Les enfants sont fortement représentés. Leurs pensées ingénues ( ou trop lucides...), drôles et cruelles à la fois, se révèlent un régal. Cet aspect donne beaucoup de vivacité au récit. Les femmes sont au centre de l'histoire, et essaient comme elles peuvent de sortir du carcan social de l'épouse et mère. Tous les personnages sont fouillés avec subtilité.

La première guerre mondiale est encore bien présente dans les esprits et les corps meurtris. Et une autre se profile déjà...

Les Cazalet, au fil des pages, nous deviennent de plus en plus familiers et attachants ( enfin, pas tous...). On attend avec impatience de continuer à suivre leurs destinées. Je te dédie mon ressenti, maman, toi qui aimais tant cette saga.
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À l'ouverture d'« Étés anglais », on a l'impression qu'on va savourer un agréable moment de lecture au charme so british, confortable et un peu attendu. L'équivalent littéraire d'un « tea time », avec earl grey et scones, en quelque sorte...

Hé bien, je plaide coupable d'un jugement hâtif : si je veux filer la comparaison alimentaire, on se situerait plutôt dans un bonbon anglais, doux et acide à la fois. Voire un peu piquant parfois. Toutefois, l'agréable moment de lecture est bien là !

Dans ce roman, on suit la vie des membres d'une famille bourgeoise aisée, les Cazalet. On fait ainsi la connaissance des parents – alias « le Brig » et « la Duche » –, et de leurs quatre enfants, Rachel, Edward, Rupert et Hugh, les trois derniers ayant eux-mêmes leur propre famille. Les liens qui unissent les membres de la famille étant très serrés (au grand dam de Zoë, la femme de Rupert), ils se retrouvent chaque été à Home Place (le nom veut tout dire…) afin de passer du temps ensemble. Ce tome 1 se déroule pendant les étés 1938 et 1939, quand l'Europe se prépare avec appréhension à la Seconde Guerre mondiale…

Raconté comme cela, on a l'impression que l'intrigue est plus que fine ; or, il n'en est rien, Elizabeth Jane Howard réussissant avec brio à susciter l'intérêt du lecteur par la description de la vie de ses personnages, mais surtout par son talent à les doter d'une intériorité plus vraie que nature. On suit ainsi leurs joies et leurs tourments d'enfants, mais aussi d'adultes, avec leur lot de difficultés (la peur de commencer une nouvelle école ou les questions sur le métier que l'on fera plus tard ; les difficultés conjugales, et extra-conjugales, par exemple) avec grand intérêt, et j'ai même terminé le roman avec regret, mais également hâte de connaître la suite.

En effet, Elizabeth Jane Howard, en plus de dépeindre avec finesse et psychologie ses personnages, traite également des questions qui ont traversé la société d'alors, et qui continuent à le faire : comment supporter sa vie quand on s'ennuie profondément dans son mariage alors qu'on lui a tout sacrifié ? Que les grossesses ne sont pas forcément désirées ? Que la guerre menace d'éclater à tout moment ? Qu'on se trouve entre deux âges, plus tout à fait un enfant, mais pas encore un adulte ?

Tout en étant charmée par l'atmosphère toute britannique qui émane du roman, j'ai apprécié que ce roman ne s'y limite pas, en traitant les sujets de manière originale et pas aussi gentiment que je m'y attendais : les personnages sont nuancés, les situations aussi, certaines étant même plutôt osées pour la date à laquelle le roman a été rédigé. Ainsi, l'autrice évoque l'antisémitisme larvé de la société britannique d'alors, à travers le personnage de Sid, l'amie de Rachel, à demi-juive ; ou les traumatismes des rescapés de la Première Guerre mondiale (comme le fera plus tard Anna Hope avec « le chagrin des vivants »), à travers Hugh et Edward, qui ont chacun eu une expérience différente du combat.

« Étés anglais » m'a fait penser au roman « le Bois du rossignol » de Stella Gibbons, mais en plus acide et moins sage. Si vous avez aimé ce roman, vous aimerez encore plus celui-ci. Une belle découverte !
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