- Et je vous trouve fort décolletée. Ce n’est pas très décent.
- Mon petit, tout religieux que tu sois, ces seins, tu les as tétés ! On ne crache pas sur ce qui vous a nourri.
Et alors ? J'ai un corps et je n'en ai pas honte. En soi, il n'est ni bon ni mauvais. Ce n'est pas lui le problème : c'est ton regard qui est sale ![......]
Si tu étais aussi saint que tu le prétends, tu ne craindrais pas la vue d'un corps, même celui d'une femme nue ! C'est ta concupiscence qui te fait voir les femmes comme des tentatrices lubriques. C'est parce que tu es obnubilé par ton propre désir que tu les veux couvertes de la tête aux pieds.
Il serait fort utile pour une femme de connaître la vie et les sensations de l'autre sexe, tant les hommes sont pour nous un continent étranger, aux moeurs fort éloignées des nôtres .
On dit que le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions. Celui de la lucidité prend parfois de curieux détours.
- Je n'arrive pas à croire que tu aies osé faire ça.
- Mais j'étais dans la peau de Lorenzo ! C'est sa nudité, pas la mienne ! C'était comme si je portais un vêtement. (p.64)
Ce fût une nuit de folie à nulle autre pareille. Sous la répression, tant de frustration s'était accumulée dans les coeurs et dans les reins que la démence ne connut plus de limites.
J'espère que ton père aura un bon prix, ce serait vexant d'être bradée. Une fille comme toi, ça vaut cher.
-Si au moment du coït, la semence tombe du côté droit de la matrice, un garçon sera conçu. Si c'est du côté gauche ce sera une fille. Si c'est au milieu l'enfant sera hermaphrodite.
-ce n'est plus faire l'amour, c'est un pointage d'artillerie.
On dit que le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions.
Celui de la lucidité prend parfois de curieux détours.
J'ai un corps et je n'en ai pas honte.
En soi, il n'est ni bon, ni mauvais.
Ce n'est pas lui le problème.
C'est ton regard qui est sale !