"Selon Abu Hurayrâ, le Messager de Dieu a dit : « Tout organe de l’homme nécessite pour l’homme une aumône à chaque jour nouveau. Tu arbitres équitablement entre deux personnes et voilà pour toi une aumône. Tu aides quelqu’un à s’installer sur sa monture ou à la charger et c’est encore une aumône. La bonne parole est aussi une aumône. Pour chaque pas que tu fais en allant à la mosquée tu as une aumône. Tu retires de la voie publique ce qui peut nuire aux passants et c’est pour toi une aumône ». (Unanimement reconnu authentique)"
"Toujours selon Jabîr, le Messager de Dieu a dit : « Toutes les fois qu’un musulman plante un arbre, il se voit inscrire une aumône pour tout fruit qu’on en mange. Même ce qui est volé ou ce qui s’en perd est compté pour lui comme une aumône »
Dans une autre version de Moslem : « Toutes les fois qu’un musulman plante un arbre et qu’un être humain, une bête ou un oiseau en mangent, il se voit inscrire autant d’aumônes jusqu’au jour de la Résurrection ». Dans une autre version : « Toutes les fois qu’un musulman plante un arbre ou sème un champ et qu’un être humain, une bête ou autre en mangent, il se voit inscrire autant d’aumônes. »" (n° 122 & 135)
Abu Darda' rapporte qu'il a entendu le Prophète (paix et bénédictions) dire :
« Celui qui prend un chemin à la recherche d'une science, Dieu lui facilite une voie vers le Paradis : les Anges abaissent leurs ailes (par humilité) devant le chercheur de science en signe de satisfaction de ce qu'il a fait ; tous les habitants des cieux et de la terre, jusqu'aux poissons dans l'eau, prient pour l'absolution du savant.
La supériorité du savant par rapport au dévot est égale à la supériorité de la lune par rapport à l'ensemble des étoiles : les savants sont les héritiers des prophètes, or les prophètes n'ont laissé, en héritage, ni dinar ni dirham, mais ils ont laissé la science ; celui qui la recueille a recueilli une part énorme ». (Rapporté par Abu Dawûd) (n° 1388)
Ibn Mas'ûd rapporte: « Nous étions en voyage avec le Messager de Dieu (paix et bénédictions sur lui !). Il s'en alla faire ses besoins. Nous vîmes alors un oiseau avec ses deux petits. Nous prîmes les deux oisillons et leur mère se mit à voler au-dessus de nos têtes. A ce moment arriva le Prophète qui dit: ''Qui a fait de la peine à cet oiseau en lui prenant ses petits? Allez, rendez-lui ses enfants !'' ».
Il vit aussi une colonie (village) de fourmis que nous avions brûlée. Il dit: « Qui a brûlé cette colonie? » Nous dîmes: « Nous ». Il dit: « II n'appartient qu'au Maître du Feu de tourmenter par le feu ». (Rapporté par Abu Dawûd) (n° 1610)
D’après Abû Houreyra (que Dieu l’agrée) le Prophète ﷺ a dit :
« L'homme fort n'est pas celui qui prend le dessus sur les gens mais l'homme fort est celui qui prend le dessus sur sa propre personne ».
Selon Ibn Mas'ûd, le Messager de Dieu (paix et bénédictions sur lui !) a dit: « Voulez- vous que je vous dise qui est interdit au feu?: Tout homme à l'abord facile, humble, doux et peu exigeant ». (Rapporté par at-Tirmidhî) (n° 642)