Range tes tulipes, lecteurs, c'est la saison des crocus. On part pour un pique-nique dans le Sud américain, à la fin du XIXe, là où être noir, c'était ne pas s'appartenir. Ici, les petites filles blanches sont confiées aux mamas noires forcées d'abandonner leur propre progéniture pour élever celle de leurs maîtres. Il y a un peu de la Couleur des Sentiments dans ce roman, mais en moins bien écrit et en moins bien ficelé aussi, je trouve.
L'histoire de ces deux femmes est touchante, le style fade et insipide.
Voilà résumé en quelques mots mon regard sur ce roman. Désolée, lecteur, mais ce page turner encensé par la critique à sa sortie m'a semblé terriblement ennuyeux, très cul-cul-la-praline, simpliste et naïf. Bah voilà, c'est dit, on n'en parle plus !
Si, encore un peu, quand même… ça me fait ça avec tous les romans Charleston qui sont pourtant une tuerie aux yeux du plus grand nombre : la sensation de lire une romance quelconque plantée sur un arrière-plan riche et prometteur mais qui finit par tomber à plat. C'est pô ma faute, tu vois !
J'ai fini par ne plus supporter la multiplication des comptines, chansons, prières de toutes sortes prononcées par les personnages et par me fatiguer des dialogues un peu artificiels qui envahissent la fin de l'histoire. Quant aux bons sentiments un peu dégoulinants et aux heureux hasards de l'existence, steuplaît, j'ai du mal à croire que les esclaves noirs y ont eu droit dans cette proportion, ça m'a un peu fait bondir.
Et toi, lecteur, t'as cédé à la tentation de lire ce roman qui a fait l'unanimité ?
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