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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'aurais fort probablement davantage apprécié ce roman s'il avait été un des premiers du genre que je lis. Mais j'ai lu tellement mieux sur le sujet de l'esclavage (L'invention des ailes, La colline aux esclaves, Les enchaînés de Philippa Gregory,...).

L'histoire est assez classique, un peu trop pétrie de bons sentiments et ne m'a guère fait palpiter. Cela tient peut être aussi en partie au choix de la traductrice dans sa manière de faire parler les esclaves qui ne m'a pas convenue. En effet, j'avais l'impression de lire un mélange incongru de campagnard et de québecois... Cela m'a probablement tenue à distance des personnages et du coup de l'émotion.

Si je n'ai pas été transportée par ma lecture, je ne l'ai toutefois pas trouvée déplaisante.
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Mattie, esclave auprès d'une riche famille est mise à disposition d'une toute jeune fillette, Lisbeth.
tout d'abord nourrice, elle sera bien plus auprès de cette jeune fille qui voit en elle un être humain, bien plus humaine et aimante que sa propre famille.
Un lien fort se créé. Même si Mattie adore cette petite, elle a elle aussi sa propre famille. Famille séparée, qui commence à rêver de liberté ...

Quand Mattie n'est plus auprès d'elle, Lisbeth va continuer à grandir avec les principes que lui aura inculqué sa nourrice et l'amènera à se poser des questions que peu se posaient à cette époque.

Le fond de l'histoire est intéressante et touchante mais, pour moi elle reste trop en surface, un peu trop polie et naïve.
Jai trouvé aussi ce roman inégal. Pourquoi abandonner le personnage de Mattie à partir du moment où elle prend en main sa vie, sa liberté ?
J'ai eu l'impression qu'elle n'avait plus sa place dans le roman parce qu'elle n'en avait plus auprès de Lisbeth.

Dommage..
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Un très beau roman pour décrire la relation fusionnelle entre Lisbeth, fille d'un propriétaire terrien et de sa nourrice, Mattie, qui est une esclave. Cet amour quasi filial va entraîner ces deux êtres vers un destin qu'elles choisiront au mépris des interdits et par leur force de vie. C'est un livre sur la liberté d'être soi. J'ai aimé.
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Range tes tulipes, lecteurs, c'est la saison des crocus. On part pour un pique-nique dans le Sud américain, à la fin du XIXe, là où être noir, c'était ne pas s'appartenir. Ici, les petites filles blanches sont confiées aux mamas noires forcées d'abandonner leur propre progéniture pour élever celle de leurs maîtres. Il y a un peu de la Couleur des Sentiments dans ce roman, mais en moins bien écrit et en moins bien ficelé aussi, je trouve.

L'histoire de ces deux femmes est touchante, le style fade et insipide.
Voilà résumé en quelques mots mon regard sur ce roman. Désolée, lecteur, mais ce page turner encensé par la critique à sa sortie m'a semblé terriblement ennuyeux, très cul-cul-la-praline, simpliste et naïf. Bah voilà, c'est dit, on n'en parle plus !

Si, encore un peu, quand même… ça me fait ça avec tous les romans Charleston qui sont pourtant une tuerie aux yeux du plus grand nombre : la sensation de lire une romance quelconque plantée sur un arrière-plan riche et prometteur mais qui finit par tomber à plat. C'est pô ma faute, tu vois !

J'ai fini par ne plus supporter la multiplication des comptines, chansons, prières de toutes sortes prononcées par les personnages et par me fatiguer des dialogues un peu artificiels qui envahissent la fin de l'histoire. Quant aux bons sentiments un peu dégoulinants et aux heureux hasards de l'existence, steuplaît, j'ai du mal à croire que les esclaves noirs y ont eu droit dans cette proportion, ça m'a un peu fait bondir.

Et toi, lecteur, t'as cédé à la tentation de lire ce roman qui a fait l'unanimité ?
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Et pour d'autres lectures un peu niaises, je t'invite aussi sur mon compte Instagram :

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L'histoire douloureuse d'une jeune esclave devenue la nourrice de la fille de ses propriétaires un peu avant la Guerre de Sécession. Tout lui est arraché à la minute même où le bébé naît : son propre nourrisson, Samuel, la case où elle vivait avec son grand-père, l'amour des siens … Mattie est au service intégral de ses maîtres.
Malgré tout, un vif attachement la lie à la petite Lisbeth, et c'est réciproque. L'enfant grandissant, un événement les séparera et le roman se tournera alors davantage vers la vie de Lisbeth, devenue abolitionniste.
Esclavage, maternité et séparation sont les grands thèmes de cette histoire sans franche surprise, qui se lit vite, mais qui a déjà été racontée de nombreuses fois.
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Page Facebook: Pascale Bookine
Blog: Pascalebookine.eklablog.com

« Ceci est notre histoire. Vous vous demanderez si elle est vraie. Je vous assure qu'elle l'est, même si mes parents préféreraient le contraire. Il n'y a pas d'histoire plus vraie que celle de mon amour pour Mattie et, je suppose, de son amour pour moi. » ***
Mattie est une esclave de la plantation de Fair Oaks en Virginie. Jeune maman, elle est contrainte d'abandonner son propre fils pour servir de nourrice à la petite Elizabeth, premier enfant de ses maîtres, situation cruelle qui ne l'empêche cependant pas de développer pour la petite fille un attachement profond que celle-ci lui rend bien. Mais les choses ne sont évidemment pas si simples entre Blancs et Noirs dans l'Amérique du 19ème siècle et tant l'une que l'autre auront bien du mal à rester dans les rôles qui leur ont été dévolus…
J'ai eu envie de découvrir ce roman en raison de son contexte géographique et historique et des nombreux commentaires dithyrambiques de ses lecteurs. J'avoue cependant être restée sur ma faim et ne pas avoir été touchée comme je m'y attendais et comme le thème aurait pu le laisser penser.
L'histoire telle qu'elle est narrée reste en surface et il me semble qu'elle aurait pu donner lieu à un roman beaucoup plus puissant avec le même matériau. Elle est racontée de manière trop simple et trop lisse à mon goût, ce qui ne permet pas de vibrer avec les personnages malgré les fortes émotions qu'ils sont censés ressentir. Si l'on reproche à certains romans d'être inutilement longs, celui-ci peut faire l'objet du reproche inverse, à savoir qu'il aurait gagné en profondeur en développant davantage l'une ou l'autre scène. Certains passages m'ont également paru un peu naïfs, avec un soupçon d'eau de rose là où j'aurais aimé un peu plus de réalisme.
Cela étant, ne vous fiez pas à mon jugement car il semblerait que la plupart des lecteurs aient adoré ce livre 😉 En ce qui me concerne, je le recommanderais plutôt pour des adolescents et je conseillerais aux lecteurs plus exigeants l'excellent « Underground Railroad » de Colson Whitehead (prix Pulitzer), qui a également pour sujet l'esclavagisme.
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Voilà un sujet que j'aime explorer dans mes lectures mais en voyant la maison d'édition, j'aurais du me méfier...
Quand on parle d'esclavage, on pense rarement aux fleurs, aux bons sentiments, aux bonnes conditions de vie ou aux joyeuses coïncidences...et pourtant ce roman regroupe tous cela .
Alors il ne fût pas désagréable à lire mais sur le sujet, j'ai lu des livres hautement plus intéressants.
On a du mal à se faire à l'idée qu'une jeune blanche ayant pour nounou, une esclave de ses parents, puissent aller se rebeller et contrer ces derniers par amitié pour cette femme noire
De plus je n'ai pas ressentie cette amitié entre elles deux, surement dû au fait que chacune était prises par les convenances dû à leur classe sociale.
Au vu de la légèreté ambiante, je ne me pencherais pas sur la suite...
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Lisbeth vient de naître. Elle est confiée à une nourrice, Mattie.
Mattie est une esclave de la plantation, contrainte de laisser sa famille et son jeune enfant pour s'occuper exclusivement de la petite fille. Une relation fusionnelle va se créer entre Mattie et Lisbeth. Mais cette relation est-elle acceptable dans ce milieu conservateur des propriétaires terriens du sud des Etats-Unis en 1850 ?

Le crocus jaune raconte l'amour presque filiale, mais impossible d'une petite fille blanche pour une esclave noire. Lisbeth, au fil du temps sera écartelée entre deux mondes : celui auquel elle appartient, une bourgeoisie qui a fait sa fortune sur l'exploitation des esclaves africains et son affection pour les membres de la famille de Mattie, qu'elle oublie finalement de considérer comme des esclaves quand elle fréquente le quartier des esclaves. Mais il aborde - sans s'appesantir vraiment, tel n'est pas le propos de l'auteure - aussi la vie de tous ces afro-américains asservis dans les plantations, jusqu'à leur renier leur droit d'exister en tant qu'Homme, qu'individu libre et pensant.

On suit Lisbeth de sa naissance à sa vie d'adulte. Peut-être un peu vite. le roman pourrait manquer un peu de consistance selon moi. Pour autant, c'est une lecture agréable où la plume de l'auteure se fait sensible pour parfaitement décrire les sentiments qui lient les deux personnages féminins.

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Les crocus jaunes sont le symbole d'un moment partagé entre Lisbeth, petite fille blanche, et sa nourrice noire Mattie : ils sont le signe du printemps revenu.
Lisbeth est élevé dans l'affection de Mattie. Mais régulièrement ses parents lui rappellent quelle doit être la distance avec les esclaves.
Même si Lisbeth aime Mattie, elle ne saisit pas bien les enjeux de l'esclavagisme : Mattie est très affectée par la fuite de son fils âgé de 10 ans. Lisbeth, elle ne voit que sa propre peine si jamais Mattie décidait à son tour de partir.
L'histoire suit donc le parcours de ces deux femmes qui pourraient être mère et fille, abstraction faite de leurs conditions sociales et de leurs couleurs de peau.
Il m'a rappelé un autre livre, L'invention des ailes de Sue Monk Kidd, qui raconte l'amitié entre deux jeunes filles au temps de l'esclavage.
J'aime lire sur cette thématique : cette histoire m'a paru vraisemblable mais ne m'a pas autant touchée. Peut-être est-ce dû à une écriture plus légère ?
Elle reste cependant un agréable moment de lecture et peut être proposée au lycée pour aborder le thème de la traite.
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J'ai eu du mal à rentrer dans ce premier roman de Laila Ibrahim, parce qu'il faut bien le dire, au début, il ne se passe pas grand-chose. Mattie est une esclave, en Virginie, elle vient d'avoir son premier bébé et lorsque la maîtresse de maison de la plantation a un bébé, elle doit devenir sa nourrice. Elle est du coup séparée des siens, quitte les champs et devient esclave de maison. Elle est d'abord la nourrice de Jack, puis de Lisbeth et un lien spécial nait entre la fillette et l'esclave. C'est un livre, certes, un peu naïf, qui nous raconte comment une enfant se construit et remet en question le concept de l'esclavage, mais c'est néanmoins une jolie histoire et si l'émotion tarde à venir, elle est là au moment de l'évasion du fils et du mari de Mattie. Elle est là quand la conscience de Lisbeth s'éveille. Et elle est là, quand elle prend les décisions qui vont changer sa destinée. 
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