J'ai commencé ce roman au déclin de l'été : un moment parfait pour se plonger dans l'histoire.
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La Péninsule aux 24 Saisons" aura été une de mes lectures de vacances qui m'aura aidé à ralentir et à apprécier les plaisirs simples tout en me délectant de la nature qui change.
Mais en toute honnêteté, vous pouvez vous y plonger à tout moment car l'histoire fait une boucle et toutes les saisons y sont représentées.
On y suit une femme dans l'introspection qui réapprend à vivre selon son rythme.
« Nanako, es-tu d'accord ? Je voudrais trouver un rythme différent de celui qui t'a fait vivre ta vie trop vite.
Oui, un rythme moins précipité que celui de Tokyo, une vitesse qui corresponde à ce que je suis, tu vois ? »
C'est une lecture qui ne se dévore pas mais se savoure.
Si au début, j'ai été perdu par des passages lents et contemplatifs, je me suis rapidement laissée envoûter et j'ai vécu avec notre protagoniste au gré des saisons.
L'envie de partir quelques jours me perdre au fin fond de la forêt pour enrichir mes connaissances en botanique ne m'a pas quitté.
J'ai eu envie d'aller observer les lucioles avec elle et sa mère, faire de la confiture de fruits sauvages que je dégusterai au tour d'un thé à la menthe préparé par Kayoko, son amie et voisine.
Vous allez, malgré vous, ralentir car c'est l'essence de ce roman, alors prenez le temps et offrez-vous ce cadeau.