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Qui n'a jamais eu envie de tout plaquer pour se mettre au vert ? Certains osent sauter le pas, écoeurés par le rythme de dingue que nous impose la vie citadine. Au Japon aussi, on observe ce phénomène. Là-bas comme ailleurs, le retour à la campagne est motivé par un besoin d'authenticité. C'est devenu tellement tendance que même les mangas s'emparent du sujet.
Mais "La péninsule aux 24 saisons" n'est pas un manga. C'est un roman à caractère autobiographique. On pourrait même le qualifier de réflexions. Mieux encore de méditations, pour rester dans l'ambiance zen. Ces méditations sont inspirées par l'installation de l'auteure sur la presqu'île de Shima, loin de la folie de Tokyo. Pendant un an, l'auteure va vivre au rythme de la nature et de ses vingt-quatre saisons, dont elle découvre le principe grâce à un calendrier traditionnel. Les vingt-quatre saisons tiennent davantage compte des multiples changements de la nature. Elles guident pas à pas celui qui tire sa subsistance de la terre.
Dans la presqu'île de Shima, on réapprend la lenteur. Les petites choses qui s'y déroulent sont anodines : le rucher de la voisine, la vieille barque échouée dans le marais, les moustiques et la chaleur assommante, la décharge sauvage, le séjour de la mère vieillissante, les lucioles à la nuit tombée, la fête au milieu des bambous, le cimetière des camélias… autant de tableaux qui poussent l'auteure à s'interroger sur la vie -la sienne et celle des autres-, sur la mort, sur tout ce qui passe, s'enfuit, s'écoule, ainsi que sur le rapport de l'homme à son environnement.
Simple et poétique comme un haïku.
Lien : http://mediatheque-lattes.fr..
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Pour qui veut échapper au rythme effréné de Tokyo, impossible de trouver havre plus paisible que la Péninsule aux 24 saisons. L'héroïne de Mayumi Inaba a justement tout quitté pour y faire construire une maison où elle vit au rythme de son almanach qui, tous les 15 jours, lui rappelle quels fruits ramasser, quelles graines semer et quels arbres tailler. Propice à l'introspection, cette nouvelle vie est l'occasion pour elle de se souvenir de ceux qui ne sont plus mais aussi de partager le quotidien des quelques âmes qui peuplent la péninsule, toutes à la recherche d'une forme de renaissance. Presque aussi attentive au langage des plantes qu'aux émotions de ses personnages, Mayumi Inaba signe un roman délicat et pittoresque qui s'attarde avec délice, à la manière d'un haïku, sur les frémissements de la nature et les intermittences du coeur.
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Un roman contemplatif des merveilles que la nature japonaise apporte, mais qui étaie des réflexions profondes sur la vie menée par la protagoniste. On y parcourt les 24 saisons japonaises et la poésie du quotidien qui y est rattachée. Cet ouvrage saura être apprécié des hypersensibles.
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Un livre délicieux qui fait du bien. Aucune part de romanesque, rien que de la douceur de vivre de cette japonaise de Tokyo qui va certainement décider de finir sa vie dans cette péninsule, entourée de la nature et de ses voisins bienveillants. Pendant ces 24 saisons, une année, nous allons vivre avec elle, contemplative, se redecouvrant elle-même, sereine, paisible. Un cheminement dans tous les sens du terme, au milieu de la nature si bien évoquée par la très jolie couverture
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J'adore les romans atmosphères. Je cherchais un ouvrage ressemblant au style d'Ito Ogawa que j'affectionne tout particulièrement. le résumé de la péninsule aux 24 saisons correspondait à ce critère, toutefois je n'ai pas réussis à me plonger dans son univers. Les pensés du personnages partent un peu dans toutes les directions et nous déconnecte du lieu présent. Et on ne ressent pas vraiment de connexion d'un chapitre à l'autre, pas même celui des jours qui passent. du coup j'ai vraiment eu du mal à m'ancrer dans le lieu narratif et j'ai malheureusement abandonné en cours de route.
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« Même si je ne parlais à personne de toute la journée, la forêt et les champs retentissaient de chuchotements. Toute la vie de la nature parlait ».
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. « Dans un paysage de mer et de falaises d'une beauté paisible, bien loin de Tôkyô, une femme en désaccord avec le monde entreprend la redécouverte d'elle-même et passe des jours heureux d'une grande douceur. En compagnie de son chat, elle fera durant douze mois l'apprentissage des vingt-quatre saisons d'une année japonaise. A la manière d'un jardinier observant scrupuleusement son almanach… Vingt-quatre saisons, c'est le temps qu'il faut pour une renaissance, pour laisser se déployer un sensuel amour de la vie ».
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. Entrez dans ce roman, tout doucement, progressivement, sentez comme la forêt est odorante et opère comme un cocon protecteur. Cette nature qui nous offre douceur de vivre, détente et sérénité. Contemplation et lenteur. du miel de trèfle. Une barque immergée au milieu d'un marais. Un chat. Comme l'autrice nous entrons dans ce calendrier des 24 saisons, nous prenons le temps de vivre, l'éloge de la lenteur. Nous observons, pour de vrai et comprenons les bienfaits de la nature. Cette petite maison est un havre de paix, la cabane dont je rêve (voir ma chronique sur Encabanée), un cocon protecteur où elle réapprend à vivre, telle Thoreau qu'elle cite… une Thoreau féminine en quelque sorte. Et puis elle lit, Hesse. Ecoute de la musique…
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Un roman délicat de contemplation et de voyage intérieur. La narratrice vit ce moment de transition savoureuse dans la vie oú l'on saisit ce qui nous fait vibrer et qui constitue nos fondamentaux comme de regarder les lucioles ét leur danse frénétique et d'écouter un concert d'ailes d'abeilles. Une lecture douce pour laquelle prendre son temps en multiplie les bonheurs.
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Un récit lent. On suit la "nouvelle vie" de la narratrice dans sa maison située dans une péninsule. Chaque saison, est l'occasion pour elle (et pour nous) de découvrir un paysage à chaque fois différent. le récit fait la part belle à la nature et aux horizons sauvages. A lire !
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Un titre d'une grande douceur et d'une infinie poésie. Une petite bulle de délicatesse. Un éloge de la nature. Une pépite de roman contemplatif. Une couverture sublime tellement représentative de l'atmosphère qui se dégage de cet opus.

Tout comme la narratrice, j'ai pris le temps. Celle-ci quitte momentanément son petit studio de Tôkyô pour se ressourcer dans sa maison secondaire en pleine nature sur la presqu'île de Shima et observer les 24 saisons japonaises, sa faune et sa flore. Si elle ne rejette pas complètement la ville, ses lumières et son bouillonnement, elle décide de faire une pause, de prendre son temps, de se balader en forêt, de marcher au bord de mer, de discuter avec ses voisins…bref, de faire un retour à la nature et de se recentrer sur elle-même. Cette ambivalence entre l'urbain et le rural, elle l'évoquera. Ses mots m'ont d'ailleurs beaucoup touchée.

Sérénité et apaisement, voici ce que représente ce livre pour moi. Tant au moment de ma lecture qu'une fois l'histoire achevée. Sérénité, apaisement et réflexion également. Sur l'importance d'être en accord avec soi-même, de s'écouter, d'écouter ses envies, de faire les » bons » choix, d'être là où on veut vraiment être.

Quel luxe que cette parenthèse enchantée.

Un livre d'un grand réconfort.
Lien : https://labibliothequedeceli..
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En habituée des récits contemplatifs et de cette écriture poétique et ciselée propre à beaucoup d'auteurs japonais, je dois pourtant avouer que la lecture de ce livre a été laborieuse. En faire une critique est d'ailleurs assez délicat, car j'ai vraiment apprécié ces "24 saisons" en compagnie de la narratrice (dont on n'apprend du reste jamais le nom, comme pour mieux nous identifier à elle et à sa vision des choses). Cependant, je me suis ennuyée.

L'héroïne souhaite faire une pause dans sa vie trépidante de Tokyoïte et vient s'installer seule sur une presqu'île de la préfecture de Mie, où elle possède une cabane dans la forêt. Ce livre doit également être pris comme une pause : une pause de lenteur et de pure contemplation de la nature. Il ne s'y passe que de menus événements propres à l'ancien calendrier annuel auquel va s'accorder désormais la vie de l'héroïne. On y déguste du miel fraîchement récolté, on y découvre des trésors dans un marais, on y cultive des plantes de saison et la forêt regorge de beautés et de mystères. Sans parler des voisins atypiques, mais non moins sympathiques, qui comme elle ont choisi une autre vie et un autre rythme.

L'ensemble du livre est très cohérent, harmonieux et évocateur des beautés et des nuances de chaque saison qui passe sur la péninsule. Un petit mot également pour le travail des éditions Picquier, dont j'aime tant les couvertures et les découvertes qu'elles nous proposent.

La narratrice a par moments de jolies pensées sur la solitude et le temps qui s'enfuit, d'autres plus sombres... La fin m'a quand même réjouie. Alors oui, il ne se passe rien, mais c'est très reposant et cela ne donne qu'une envie : cesser de reporter nos rêves à plus tard et vivre à notre tour plus proche de la nature, quitte à gagner un peu moins d'argent... Pour plus de simplicité et de bonheur.

Je pense que c'est un livre à picorer entre deux lectures pour une parenthèse reposante, le lire en une fois ne m'a pas vraiment convenu.
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