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Un très joli moment dans la nature japonaise. Une femme a quitté son homme, sa meilleure amie est décédée, elle a fait construire une petite maison dans une péninsule à 500km de Tokyo et elle décide d'y passer un an, soit 24 saisons!
Nous l'accompagnons dans cette nouvelle vie où elle se ressource, découvre la nature et vit à son rythme. Elle découvre des relations humaines sincères et chaleureuses et que la ville ne lui manque pas.
Un pur délice!
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Un joli roman dont la lecture ne m'a pas particulièrement émue...Dommage car j' espérait y trouver un peu plus d'humour et de légèreté. L'histoire ne commence pas, toute en digressions qui ne m'ont pas intéressée, pourtant le thème et la jolie illustration en couverture étaient très tentants!
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La narratrice quitte Tokyo pour passer un an dans une maison construite, entre mer et forêt, sur la péninsule de Shima. Elle a fui le tumulte urbain pour retrouver une vie calme et sobre au fil du calendrier traditionnel des jardiniers. Son quotidien est ainsi rythmé par quinzaine, au plus proche de la nature.

Elle s'imprègne des couleurs, des odeurs et des sons ; elle découvre une nouvelle harmonie avec son corps et même si elle recherche la solitude, elle noue avec ses voisins de solides amitiés.

Une parenthèse, une respiration pour prendre le temps d'adoucir les blessures du passé et de réfléchir au temps qui passe et à la vieillesse qui approche.

Un roman très contemplatif qui conduit le lecteur vers un bonheur simple.
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J'avoue avoir eu un peu de mal à lire ce livre, il n'y a pas vraiment d'intrigue, l'action est lente et les personnages pittoresques. La simple observation de la Nature ne m'a pas passionnée mais ce récit est très beau et relaxant, il fait du bien! J'ai beaucoup aimé vocabulaire utilisé pour décrire la Nature qui est très chouette, on visualise tout très bien, on a l'impression d'y être. Et personnellement j'adore la culture japonaise.
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J'ai beaucoup aimé ce beau roman au temps suspendu, contemplatif, cette jolie parenthèse emplie de sérénité, cette vie sobre, à la fois solitaire et riche de rencontres, rythmée par ces 24 saisons, cette agréable bouffée d'air dépaysante et poétique.

Dans la paume de ma main
Légère comme un souffle
La lumière d'une luciole

Je fais brûler encens sur encens, et mon plaisir de chaque soir est de contempler depuis ma terrasse le mouvement de la lune et des étoiles.
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Lu dans le cadre de notre bookclub pour début décembre 2021, thème "le Japon" et choisi à partir d'une recherche sur Babelio. J'avais lu les critiques de Babelionautes avant de me lancer, consciente que les avis étaient très partagés sur cette lecture et prête à me faire le mien.
Je pense que cette lecture doit parler aux personnes d'une cinquantaine d'années et plus, au moment où on fait un peu le point de sa vie, dans la seconde moitié de sa vie où la retraite pointera bientôt le bout de son nez, où l'on a déjà accompli beaucoup de choses, qu'on fait le bilan pour ensuite aller vers ce qui nous ferait plaisir; je pense que ce livre parle aussi aux gens qui sont sensibles/sensuels -au sens sollicitations des cinq sens/hypersensibles même si le terme est controversé, aux gens qui aiment la nature: l'observer, la ressentir, la percevoir, et se laisser apaiser par son rythme ....
Soyons honnête : oui il ne se passe rien ou vraiment pas grand chose dans ce roman, rien d'extraordinaire, de ronflant, brutal, cliquant, bruyant, bouleversant, sanglant. Bref, il n'y a pas d'action, rien qui ne ferait une fiction américaine. C'est une sensibilité différente ici, que j'associe-peut-être à tort- au monde asiatique où lors d'un film on peut faire un gros plan silencieux d'une minute sur une goutte d'eau translucide qui glisse lentement sur une feuille d'un vert-jaune éclatant.
Dans ce roman, on apprend avec la narratrice à lâcher prise, à retourner vers la nature, loin de la frénésie de la ville, à ralentir le rythme, à s'éveiller à l'alentours (faune, flore, et même humains), à retrouver les bonheurs simples et naturels, une consommation réduite aux besoins, ...
Je comprends la perplexité et l'ennui signalés dans certaines critiques, ressentis par certains lecteurs.
Cependant, malgré mon âge plus jeune que celui de la narratrice, parce que j'ai grandi à la campagne et parce que depuis deux ans en particulier "les temps ont changé", j'ai pleinement apprécié cette lecture, comme une respiration, une pause dans mon quotidien plutôt chargé. L'envie de prendre le temps d'aller me balader plus souvent me revient ...
Ce n'est pas un feel good (du moins pas à l'occidental, genre que je n'apprécie pas), ni vraiment un cottage core (peut-on appliquer à un ouvrage japonais un concept anglo-saxon ?), mais cette lecture m'a donné un certain sentiment de bien être, d'apaisement, dont j'avais besoin en ce moment, même s'il y a quelques longueurs et certaines de ses souvenirs et questionnements personnels qui ne m'ont pas parlé.
J'ai envie aussi d'ouvrir plus grands les yeux sur mon environnement et de prendre davantage le temps, quand c'est possible.
ce roman pourrait illustrer je crois la pratique de la "pleine conscience".
PS : je viens de faire une petite recherche et si je ne me trompe pas, ce livre correspond au genre littéraire japonais appelé Watakushi shôsetsu ou shishôsetsu (le genre naturaliste)
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Une citadine a acheté il y a plusieurs années une maison dans un petit hameau sur une péninsule. Sur un coup de tête, elle décide un jour d'y passer plusieurs mois. Cette petite parenthèse est l'occasion pour elle de mieux faire connaissance avec les gens du hameau, de prêter attention aux changements de la nature et de vivre à un rythme différent de celui imposé par la vie citadine.

Ce qui m'a le plus frappée dans ce roman, c'est son rapport au temps. On ne connaît pas l'âge de la narratrice, on ne sait pas vraiment à quelle époque se passe l'histoire, les différentes anecdotes du récit se fondent entre elles sans que leur chronologie soit toujours claire. Les histoires du passé nous ramènent toujours vers le présent à la péninsule. Et le temps selon le calendrier paysan japonais traditionnel est décompté non par 12 mois mais par 24 saisons, dont les spécificités rythment la durée du séjour à la péninsule et notre lecture en même temps.

C'est un roman lent et doux, un roman japonais comme je les apprécie. Ce n'est pas le coup de coeur que j'aurais espéré, il m'a manqué peut-être un élan ou des personnages plus attachants, mais j'ai aimé prendre mon temps pour le lire et rester immergée pendant quelques jours dans la campagne japonaise.
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Joli roman, qui ne raconte… rien. C'est un roman qui ne raconte rien, il ne se passe rien. Contemplatif, il se porte sur le cheminement intérieur de la narratrice, qui fait le point après des années d'une vie qu'elle interroge, qu'elle remet en question. Elle va alors suivre son almanach des 24 saisons pour redécouvrir les plaisirs simples de la vie, et se caler sur le rythme de la nature.

Le gros point fort de ce roman est son récit, espèce de journal intime qui crée un sentiment d'immédiateté très fort. On suit les traces de la narratrice, comme son ombre, on respire les parfums de la forêt avec elle. Et on est témoin de l'exploration sensorielle qu'elle mène : tout est parfum, son, sensation tactile, décor à contempler. Cette expérience se teinte de sensualité extrême, quand la narratrice se fond dans la nature, avec un plaisir qui la surprend.

Ce récit est celui d'une quête, des choses vraies de la vie, mais aussi de soi-même, et la narration chemine, entre passé et présent, comme un balancement constant, comme le mouvement de la mer. C'est une écriture très fine, très aérienne, qui met très bien en valeur le chemin de la narratrice.

C'est donc un roman intéressant dans sa structure, dans ses couleurs, ses parfums, ses sons, et comme la narratrice, on finit par être bercé par le rythme langoureux du récit. Pas mal du tout, donc, agréablement surprise par cette lecture, qui n'est pas trop mon genre habituellement (dans les thématiques abordées). J'ai passé un bon moment de lecture, en tout cas.
Lien : https://zoeprendlaplume.fr/m..
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J'ai découvert cette auteure ce mois-ci grâce à ma bibliothèque et j'en suis ravie !
Son précédent roman (?), 20 ans avec mon chat, m'avait touchée par la douceur de son rythme et, forcément, l'amour des chats - que je partage de tout coeur.
Celui-ci m'a beaucoup plu également par la douceur de son rythme (amateurs d'histoires palpitantes, passez votre chemin !) et m'a rappelé, en quelque sorte, "L'homme qui marche" de Taniguchi. Aucune histoire particulière ici, juste le récit d'une année en immersion dans la nature, dans la forêt, la chaleur du voisinage, la poésie, beaucoup d'observations sur la flore et un peu la faune et une réflexion sur la vie, en particulier l'automne de la vie. Une vie simple qui me donne envie.
Malheureusement, Mayumi Inaba est morte depuis quelques années, même si ces romans ne paraissent que maintenant en France. Elle n'a écrit que 3 romans, j'en ai déjà lu 2 ! Je ne suis pas certaine que le thème du 3ème (son premier roman, en fait) me plaise, mais je jetterai volontiers un oeil dessus dans l'appréhension de passer à côté d'un autre bijou.

"Les ombres noires dans la forêt, la rangée de petits arbres devant l'entrée, la route qui passe devant la maison en plan incliné, tout déborde du crépitement silencieux des éclats tranchants du clair de lune. Moi, je me penche sur la profondeur des ténèbres silencieuses où ni voiture ni âme ne passe, et mon oreille savoure l'ineffable plaisir d'être absorbée par la densité du silence."
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Un roman où il ne se passe "rien", juste la contemplation de la nature au fil des jours et des saisons : les lucioles, le vent, la neige, les abeilles, le chat, les champignons, les huîtres... et le temps qui passe...
Le rythme lent, loin de Tokyo, apaise la femme et lui permet de reprendre pied dans la vraie vie, réfléchissant à ce que sera la suite et fin de sa vie : retour à la ville ou bien rester dans la maison près de la forêt, sur la péninsule.
C'est poétique, c'est contemplatif, pas vraiment le genre de lecture que je prise, mais ce fut une belle découverte et un très bon moment de lecture .
Lien : https://la-clef-des-mots.e-m..
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