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3,66

sur 940 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cette nouvelle enquête menait par Sigurdur Oli, le collègue d'Erlendur est à la hauteur de nos attentes les plus exigeantes. Un suspense incomparable et d'une grande qualité.
J'ai adoré ce roman policier car il présente les caractéristiques que j'apprécie : des enquêtes prenantes avec un aperçu de la vie privée des enquêteurs. Nous n'avons pas à faire à des êtres asociaux mais à des personnes ancrées dans le quotidien et la vraie vie. C'est toujours plus captivant.
J'ai été happée, engloutie par le récit. Un polar structuré, intéressant et plein d'intrigues, de suspense.
Ces enquêtes douloureuses avec des sujets sensibles et graves appellent à la réflexion.
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Quatre hommes d'une même banque se promènent dans ce paysage aussi dangereux que magnifique, mais l'un d'eux fait une chute mortelle alors qu'il s'était éloigné du groupe. Cela pourrait être un simple accident si ce n'était lié à l'agression d'une femme dans sa maison, qui la laisse grièvement blessé. Il semblerait qu'elle ait essayé de faire chanter quelqu'un avec des photos compromettantes, et Sigurdur Oli, qui enquête, est mêlé par un de ses amis à cette histoire. Il faut ajouter un homme surveillé par un autre, qui paraît lui en vouloir pour des faits très anciens…

C'est l'adjoint d'Erlendur qui se retrouve au centre du roman, puisque le héros récurrent d'Arnaldur Indridason ne donne aucune nouvelle à son équipe depuis les fjords de l'est où il est parti. C'est étonnant comme l'atmosphère du roman est différente lorsque c'est Sigurdur Oli qui en est le personnage principal. Il faut admettre qu'il n'est pas aussi attachant que son chef, même s'il semble s'humaniser parfois au fil des événements. On apprend aussi à mieux le connaître.
Sur fond de magouilles bancaires un peu complexes, la muraille de lave bien réelle est aussi la métaphore de la Banque Centrale. Comme d'habitude, la construction du roman est particulièrement soignée, elle permet de se creuser la tête, avec les renseignements collectés par les enquêteurs, voire un peu plus, pour tenter de comprendre où emmène l'auteur. C'est toujours un plaisir à lire, une traduction soignée rendant bien la poésie des journées sombres et des paysages somptueux, sans oublier les méandres psychologiques des personnages.
Un excellent auteur, qui ne me déçoit jamais, j'ai d'ailleurs déjà un de ses romans suivants en attente.
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[Livre audio lu par Jean-Marc Delhausse]

Les polars aux personnages récurrents sont comme de gros doudous. Des doudous pour grandes personnes, qui plongent à deux pieds dans un univers familier, avides de découvrir comment a évolué l'enquêteur, le commissaire, la juge depuis sa dernière aventure. Avides de les voir de nouveau malmenés, en proie au doute, en perdition, puis finalement assez lucides pour aller au bout de l'énigme. C'est rassurant, dans l'incertitude ambiante. Arnaldur Indridason joue avec nos attachements et choisi cette fois-ci un personnage secondaire de ses romans précédents pour mener l'enquête, Sigurdur Oli. L'entourloupe m'a amusée. Cette muraille de lave est basée sur une construction classique dans le polar nordique avec des allers-retours présent-passé, pensées d'un assassin-récit de l'enquête. Arnaldur Indridason la manipule cependant en s'en affranchissant, la déviant un peu de sa route. Un roman policier solide, qu'on écoute avec plaisir, même s'il ne fait pas preuve d'une originalité notable.
Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Une nouvelle enquête un peu particulière puisque cette fois ci, elle concerne notre ami Sigurdur Oli. Je pensais le connaître un peu mais finalement je me suis rendue compte que nous ne voyions dans les romans precedents que le sommet de l'iceberg. C'est un homme très passionné qui noie dans son métier ses problèmes personnels. Il m'a rappelé par moment notre bon ami Erlendur, mais en plus dynamique et moderne. Un bon roman pour sur
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Quel est le point commun entre la disparition d'un banquier lors d'une randonnée entre collègues sur la Muraille de lave islandaise, le meurtre d'une jeune femme libertine qui fait chanter ses riches partenaires et ce clochard qui maintient prisonnier l'homme qui l'a violé enfant ?
L'enquêteur de la police de Rekjavik, Sigurdur Oli va prendre le relais de son chef, le commissaire Erlendur Sveinsson, parti en vacances dans les fjords de l'Est, pour tenter de dénouer cet écheveau complexe mêlant argent sale, placements illicites, pornographie et même pédophilie.
La grande force d'Arnaldur Indridason, c'est la qualité de ses personnages dont il se plait à décrire la vie, le passé et les traits de caractère. Dans ce roman, l'auteur éclipse Erlendur, son personnage principal que l'on retrouve dans 13 de ses précédents polars, pour laisser la vedette à son second, Sigurdur Oli et c'est une belle surprise. Ce n'est pas vraiment un héros, il a des états d'âme, doute de lui, est en pleine crise conjugale et son physique n'est pas au top mais il est sympa et sensible et je l'ai beaucoup apprécié.
C'est un ami de lycée qui lance Sigurdur Oli sur la piste d'un chantage sur fond de pornographie. Très vite, la situation dérape et la maître-chanteuse, employée à la Banque Centrale Islandaise, est assassinée par des encaisseurs. C'est justement un des cadres de cette banque qui a disparu, il y a quelques années, près de la Muraille de lave.
Les détails financiers des transactions illégales m'ont parus un peu complexes et j'avoue avoir sauté quelques paragraphes trop techniques pour moi. La finance et les paradis fiscaux ce n'est pas trop mon truc mais leur compréhension n'est pas utile pour suivre le fil de l'enquête, et ça ne m'a pas manqué.
Un polar bien ficelé que j'ai lu d'une traite et qui, s'il signe la fin de la série Erlendur, le fait en douceur, avec une énigme toujours aussi bien menée par Arnaldur Indridason
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Je vais commencer par dire que ce n'est pas l'Arnaldur Indridason que je préfère. Il n'y a pas l'inspecteur Erlendur. Ce dernier est en vacances depuis deux romans. Et c'est Sigurdur Oli qui est à l'honneur dans cet opus.
Et Sigurdur Oli n'est pas un personnage très sympathique. Et il ne fait pas montre d'une grande empathie envers les siens.
Ce que je trouve intéressant dans la façon de procéder d'Arnaldur Indridason, c'est de nous confronter à ceux qui étaient en second rôle jusqu'à présent. Et nous les découvrons, avec leurs défauts et leurs qualités.
Quant à l'intrigue elle-même, comme d'habitude, Arnaldur Indridason ne m'a pas déçu! Il mène le lecteur (en tout cas c'est mon cas) de pages en pages, sans répit. Il décortique toujours bien l'environnement de la (ou des) victime(s) et des criminels. Il nous tente de nous expliquer pourquoi tout ce monde en est arrivé là. Et il arriverait presque à nous convaincre que le méchant n'est pas si méchant.
Et comme souvent, plusieurs histoires se croisent et quelques fois se téléscopent... ou pas.
En résumé, j'ai passé, encore une fois, un très très bon moment avec Arnaldur Indridason.
D'ailleurs, je vais tout de suite commencer le suivant : "Etranges rivages".
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Voilà bien longtemps que je n'avais pas sorti les livres d'Indridason de ma bibliothèque ! Je les ai tous pourtant ! J'essaye de les lire dans l'ordre, j'ai repris avec "La muraille de lave" et le dernier que j'ai lu remonte à mon voyage en Islande en septembre 2016 ! J'avais été déçue du livre en question (hiver arctique) et j'ai eu du mal à m'y remettre. Et au final, je ne regrette pas !

Nous ne retrouvons malheureusement pas Erlendur dans cette enquête qui est menée par son collègue Sigurdur Oli (qui est présent dans les autres livres). Deux enquêtes se mêlent : une histoire de chantage qui a conduit à un meurtre pour une histoire de gros sous, et une histoire de pornographie pédophile remontant aux années 1960 (grosse ambiance ^^), et qui refait surface. Et finalement, on se rend vite compte que tout est lié !

J'adore la plume d'Indridason. La manière dont il parle de certains endroits en Islande que j'ai eu la chance de visiter me fait rêver. L'intrigue est ici parfaite, et on retrouve tout ce qu'on attend d'un bon polar : du noir, du dramatique, du tragique, des menteurs, des coupables, et des suspects surprenants. Ce n'est pas ce que j'appelle une lecture facile car certains sujets abordés sont durs, mais on suit une enquête menée à merveille, une logique dans le déroulement des événements qui nous font oublier les sujets difficiles pour nous concentrer sur le gros de l'enquête.
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Erlendur toujours absent, l'action suit les pas de Sigurdur Oli qui s'empêtre au coeur d'une affaire assez compliquée. En voulant rendre service à un ami de la fac, l'enquêteur se retrouve mêlé de près à un chantage entaché d'un meurtre. Quand la finance islandaise devient folle à son tour, c'est tout le monde de Sigurdur Oli qui menace de s'écrouler.
Si Ellinborg est beaucoup plus diserte, Sigurdur tend à se rapprocher d'Erlendur dans les méthodes d'enquête : froid et distant, on le découvre extrêmement tenace et sans état d'âme.
La muraille de lave est un très bon tome dans lequel les différentes intrigues se lient très finement. Pour une fois, les grands espaces islandais passent au second plan et c'est avec plaisir que Indridason semble éprouver et titiller un personnage jusqu'ici secondaire.

"Dès le point du jour, les recherches avaient repris et on avait passé au peigne fin le bord de la muraille de lave en surplomb de la mer. C'était un à-pic vertigineux, l'océan se déchaînait sur la paroi de basalte et le vent soufflait avec une telle violence qu'on peinait à tenir debout."
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Pas trop mal, oui oui!
Un polar islandais très bien construit. Un univers fort en découvertes, où on progresse pas à pas, tel que l'enquêteur Sigurdur Oli. Je l'ai trouvé très bien écrit, assez fluide, malgré les nombreux noms et lieux islandais pas toujours évident à retenir. C'était mon premier de la série, alors forcément, je n'ai qu'une envie, en découvrir d'autre!! Sigurdur, loin d'être un sacripant, s'avère être un grand enquêteur...qui ne démord pas d'une piste dès qu'il l'a flairée.
7/10
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encore un très bon Indridason ! Ce volume fait suite à La Rivière noire qui mettait en scène l'une des acolytes d'Erlendur : Elinborg. Je pensais retrouver ce personnage puisque Erlendur n'est toujours pas de retour. Eh bien, première surprise, c'est le deuxième acolyte de l'inspecteur au grand coeur qui nous donne rendez-vous ici : Sigurdur Oli.

Cette stragégie d'Arnaldur Indridason de mettre en avant les autres personnages secondaires de la série lui permet de dévoiler un peu plus l'environnement professionnel de son personnage principal. Sigurdur Oli a un caractère très différent d'Erlendur : la brutalité verbale ne lui fait pas peur pour faire avouer les suspects. Il s'énerve facilement. Bref, pas facile à vivre le gars (d'ailleurs c'est aussi un divorcé) et surtout pas forcément efficace pour avancer sur la bonne voie....

Côté thématiques, Indridason reprend ses thèmes favoris de l'enfance maltraitée, du trafic d'argent sale qui corrompt les individus jusque dans leurs moeurs. Et ça débute fort ! Si l'on vous invite un jour à une soirée entrecôtes, moi je vous le dis : méfiez-vous !! Une bonne dose d'humour noir également de la part de mon écrivain islandais préféré !!

Enfin, on retouve un personnage rencontré dans Hiver arctique : Andres (d'où la nécessité de lire les volumes à peu près dans l'ordre).

La fin est vraiment poignante et les assassins (et un en particulier), s'ils sont coupables, sont avant tout des victimes. Une fois de plus, un roman noir très subtile !
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