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3,66

sur 940 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Erlendur, flic neurasthénique, a disparu dans les fjords...
C'est donc Sigurdur qui mène l'enquête...
Il est jeune et de droite, fasciné par les States, tyrannisé par sa mère...
On a à faire à du chantage après une soirée entrecôte (c'est-à-dire échangiste).
Et concomitamment, une vengeance...
Ça dénonce aussi l'hypercapitalisme avec ceux qu'on appelle les nouveaux vikings.
Indridason, on est jamais déçu...
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Je viens de terminer "La muraille de lave" qui est le 8ème tome de la série Erlendur de l'auteur Islandais Arnaldur Indridason.
Et comme dans le tome précédent : "La rivière noire", Erlendur est parti en vacances, et de ce fait on avait eu l'occasion de découvrir Elimborg.
L'histoire de "La muraille de lave" se situe en parallèle et se centre sur Sigurdur Oli, personnage habituellement secondaire. Jusqu'ici, il semblait froid, assez impoli et dénué du moindre tact et de la moindre empathie. Nous allons en découvrir un peu plus sur lui, et se rendre compte qu'il n'est pas dénué de failles.
Des relations compliquées avec ses parents, qui n'ont rien en commun si ce n'est de s'être croisés le temps de faire un enfant, des problèmes de couple avec sa femme Bergthora, avec qui il est en train de se séparer définitivement.
Sans aller jusqu'à rendre Sigurdur Oli sympathique, disons qu'Indridason lève le voile et montre encore une fois que tout n'est pas noir ou blanc. Sigurdur Oli veut vivre comme il l'entend et ne fait pas de concessions. Pour autant, il a des principes, une morale et des sentiments.
Cependant, il ne remplace pas Erlendur qui reste le personnage emblématique et ô combien attachant de cette série. Il me manque beaucoup, vivement son retour, et mon petit doigt me dit qua ça pourrait bien être dans le prochain tome.

Côté enquêtes, c'est assez paresseux. Trois intrigues se mêlent plutôt habilement : une histoire de chantage plutôt embarrassante et qui va dégénérer, la disparition d'un banquier sur la Muraille de lave, et l'enfance dévastée d'un petit garçon. Comme toujours, nous allons remonter le passé, sortir les cadavres du placard, ceux qui hantent les vivants. Mais le tout s'essouffle un peu, peinant parfois à décoller. On s'ennuie un petit peu.

Écrit peu de temps avant la crise qui touche de plein fouet l'Islande, il dénonce les dérives de la finance et les combines auxquelles se livrent les banques. Tout est bon pour de l'argent, véritable dieu à qui beaucoup sacrifient tout. La plume de l'auteur reste incisive et tranchante, il nous livre un portrait sans concession d'une Islande en plein boom économique mais avide, corrompue et dénuée de toute morale, qui aiguise l'appétit de personnes jamais repues.

En conclusion ,j'ai tout de même passé un bon moment en compagnie de Sigurdur Oli mais je n'en garderai pas un souvenir impérissable. Je vais continuer la série car elle reste digne d'intérêt en espérant retrouver Erlenedur qui va bien finir pas rentrer de vacances un jour.
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Avant ce policier qui est le genre de prédilection d'Indridason, je n'avais lu que le livre du roi de cet auteur. Avec La muraille de lave, je fais donc ma première incursion dans la sage d'Erlendur Sveinsson, enfin, pas tout à fait. En effet, celui-ci est parti en vacances, nul ne sait où il est, je n'aurai donc pas la joie de faire sa connaissance.
A sa place, nous suivons dans ce roman Sigurdur Oli, que je n'ai pas tellement apprécié, humainement parlant. Bourru, totalement dépassé par ses problèmes personnels (couple, famille...), il se retrouve embarqué dans une histoire bien glauque d'échangisme assaisonné de chantage, de meurtre et d'argent.
Vous vous dites qu'avec tout ça, on a bien assez d'énigmes à résoudre ? Que nenni, on ajoute encore un fil rouge sur fond de pédophilie, et le tableau est complet.
Oui, je sais, ça fait beaucoup, et ça n'a pas l'air réjouissant, et surtout, pourquoi s'infliger autant d'atrocités ? Parce qu'Indridason réussit malgré tout à alléger le lecteur grâce à un personnage principal qui pour moi est l'exemple type de toute qu'il ne faut pas faire au quotidien. Sigurdur n'est pas diplomate, il s'acharne sur un témoin, il tente pathétiquement de récupérer son ex... et ce ne sont que quelques exemples de ses faits d'armes. Malgré tout, il mène l'enquête et démêle les fils d'une histoire complexe tout en essayant de comprendre les messages qu'une vieille connaissance tente de lui faire passer.
Malgré des thèmes lourds, de nombreux personnages à assimiler avec bien sûr des noms nordiques auxquels nous ne sommes pas habitués, j'ai bien aimé ce livre, tout en comprenant qu'il n'était pas le meilleur de l'auteur. Et je dois l'avouer, Sigurdur ne me manquera pas en personnage principal.

Pourquoi lire La muraille de lave ?

Même si ce roman n'est pas le chef d'oeuvre d'Indridason, c'est un très honnête policier, bien ficelé, avec des personnages intéressants.
Pour ma part, j'aime cette lenteur dans l'action, le réalisme des caractères et la façon qu'a Indridason de nous plonger dans l'intrigue.
S vous ne cherchez pas des rebondissements à chaque page, ce type de lecture est fait pour vous.
Lien : http://racontemoilalecture.o..
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Une nouvelle enquête un peu particulière puisque cette fois ci, elle concerne notre ami Sigurdur Oli. Je pensais le connaître un peu mais finalement je me suis rendue compte que nous ne voyions dans les romans precedents que le sommet de l'iceberg. C'est un homme très passionné qui noie dans son métier ses problèmes personnels. Il m'a rappelé par moment notre bon ami Erlendur, mais en plus dynamique et moderne. Un bon roman pour sur
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Ce roman m'a laissé un goût d'inachevé, je trouve qu'il part un peu dans tous les sens et l'absence d 'Erlendur m'a dérangée, même si Sigurdur est présent, il n'arrive pas à remplacer son chef.
Mais c'était une lecture plutôt agréable.
Je suis pourtant une fan de cet auteur, mais pour le coup je suis un peu déçue.
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Arnaldur Indridason est mon auteur scandinave préféré, je ne suis jamais déçue par ses livres.
Dans ce titre, le commissaire Erlendur est en vacances. On entendra parler de lui mais on ne le verra pas.
C'est Sigurdur Oli, personnage secondaire, qui sera mis en avant et participera aux enquêtes.On en saura plus sur sa vie de famille, ses parents, son mariage qui périclite. Il y aura plusieurs enquêtes; dans le domaine de la finance, de la pédophilie, de l'échangisme. Elles vont s'imbriquer comme les pièces d'un puzzle. D'un abord banal, elles vont déboucher sur des meurtres et Sigurdur Oli va avoir des problèmes avec sa hiérarchie.
J'ai bien aimé en savoir plus sur ce personnage que j'ai trouvé touchant.
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Quand Erlendur est absent, Indridason est un peu moins bon. J'ai moins apprécié cette enquête menée par le jeune Sigurdur Oli, formé aux méthodes américaines. Pourquoi une jeune femme peu conventionnelle a-t-elle été sauvagement assassinée ? Milieu de la drogue, blanchiment d'argent sale, escroquerie dans le monde bancaire? La muraille de lave, du nom donné à la Banque centrale d'Islande, reste une bonne intrigue pour qui aime les romans policiers venus du Nord. On sent que l'expertise d'Erlendur aurait été la bienvenue. Il faut donner sa chance à chacun : dans ce volume c'est le tour de Sigurdur Oli. Ses problèmes privés sont un peu trop présents ce qui m'a un peu gêné dans ma lecture.
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Erlendur est en vacances (dans les fjords de l'est, pour vous situer) et c'est donc son collègue Sigurdir Oli qui s'y colle. Un peu maladroit, un peu paumé, notre Colombo islandais accumule les gaffes, se fait balader par les truands et fini quand même par résoudre l'affaire centrale de ce polar.
Sigurdur Oli n'a donc rien du héros, mais ce flic godiche et fragile est plutôt bien rendu par la plume d'Arnaldur. Les autres personnages aussi, d'ailleurs, à la fois par les descriptions physiques, les attitudes et les dialogues. Combinés à une immersion dans diverses sphères de la nation islandaise (de la haute finance aux bas fonds), ces éléments donnent un bouquin très réaliste et instructif sur les habitudes et modes de vie à Reykjavik. Cela rattrape l'intrigue, assez prenante mais un peu confuse (jusqu'à une pirouette finale un peu facile).
Bon moment de détente, quoi qu'il en soit.
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Sigurdur Oli est policier à Reykjavik. Son ami Patrekur lui demande d'intervenir pour aider son beau-frère et sa belle-soeur. Ceux-ci pratiquent l'échangisme et un couple avec qui ils ont eu des relations tente de les faire chanter. Patrekur espère que Sigurdur Oli saura convaincre les maîtres-chanteurs de renoncer. Quand il arrive chez eux, Sigurdur Oli trouve la femme, Lina, avec le crâne fracassé. Lui-même évite de peu d'être assommé à la batte de base-ball par un individu qui s'enfuit.

L'action se déroule juste avant la crise financière qui a frappé l'Islande en 2009 et l'enquête va amener Sigurdur Oli à s'intéresser à des employés de banque qui profitent de la bulle spéculative et sont prêts à beaucoup pour cacher leurs agissements pas toujours honnêtes..

Comme dans le précédent roman de cette série -et dont l'action se déroule manifestement en parallèle- le héros de cette affaire est un collaborateur d'Erlendur, ce qui permet de mieux faire connaissance avec lui. Sigurdur Oli n'est pas, à priori, un personnage très sympathique. Généralement incapable d'empathie, il considère que les marginaux sociaux avec qui il est amené à travailler -drogués, petits délinquants- sont entièrement responsables de leur sort et se cherchent des excuses quand ils invoquent les circonstances, une enfance difficile, par exemple. Pourtant, ses retrouvailles avec un clochard alcoolique, sa découverte de ce qu'il subit étant petit, vont l'amener à évoluer.

Jamais de mauvaise surprise avec Arnaldur Indridason. C'est encore une fois un roman que j'ai beaucoup apprécié.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Quel est le point commun entre la disparition d'un banquier lors d'une randonnée entre collègues sur la Muraille de lave islandaise, le meurtre d'une jeune femme libertine qui fait chanter ses riches partenaires et ce clochard qui maintient prisonnier l'homme qui l'a violé enfant ?
L'enquêteur de la police de Rekjavik, Sigurdur Oli va prendre le relais de son chef, le commissaire Erlendur Sveinsson, parti en vacances dans les fjords de l'Est, pour tenter de dénouer cet écheveau complexe mêlant argent sale, placements illicites, pornographie et même pédophilie.
La grande force d'Arnaldur Indridason, c'est la qualité de ses personnages dont il se plait à décrire la vie, le passé et les traits de caractère. Dans ce roman, l'auteur éclipse Erlendur, son personnage principal que l'on retrouve dans 13 de ses précédents polars, pour laisser la vedette à son second, Sigurdur Oli et c'est une belle surprise. Ce n'est pas vraiment un héros, il a des états d'âme, doute de lui, est en pleine crise conjugale et son physique n'est pas au top mais il est sympa et sensible et je l'ai beaucoup apprécié.
C'est un ami de lycée qui lance Sigurdur Oli sur la piste d'un chantage sur fond de pornographie. Très vite, la situation dérape et la maître-chanteuse, employée à la Banque Centrale Islandaise, est assassinée par des encaisseurs. C'est justement un des cadres de cette banque qui a disparu, il y a quelques années, près de la Muraille de lave.
Les détails financiers des transactions illégales m'ont parus un peu complexes et j'avoue avoir sauté quelques paragraphes trop techniques pour moi. La finance et les paradis fiscaux ce n'est pas trop mon truc mais leur compréhension n'est pas utile pour suivre le fil de l'enquête, et ça ne m'a pas manqué.
Un polar bien ficelé que j'ai lu d'une traite et qui, s'il signe la fin de la série Erlendur, le fait en douceur, avec une énigme toujours aussi bien menée par Arnaldur Indridason
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