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3,66

sur 940 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Islande, 2005 : l'économie est florissante et les banques attirent l'attention mondiale grâce à des montages financiers très rentables mais de plus en plus risqués. Quand un banquier fait une chute mortelle lors d'une randonnée sur un glacier, l'enquête conclut à un accident. Quelques mois plus tard, une jeune femme est assassinée chez elle par un recouvreur de dettes. En l'absence d'Erldendur et d'Elinborg, Sigurdur Oli mène de front les deux enquêtes, qui n'ont en apparence qu'un point commun : l'argent...

Comme à l'accoutumée avec Indridason, La Muraille de lave est un prétexte à un voyage dans la société islandaise, cette fois-ci par la description du boom économique d'avant la crise de 2008. L'enquête policière - ou plutôt les enquêtes - sont menées avec une grande maîtrise du suspense.

Difficile de lâcher ce roman une fois commencé !
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Arnaldur Indridason est mon auteur scandinave préféré, je ne suis jamais déçue par ses livres.
Dans ce titre, le commissaire Erlendur est en vacances. On entendra parler de lui mais on ne le verra pas.
C'est Sigurdur Oli, personnage secondaire, qui sera mis en avant et participera aux enquêtes.On en saura plus sur sa vie de famille, ses parents, son mariage qui périclite. Il y aura plusieurs enquêtes; dans le domaine de la finance, de la pédophilie, de l'échangisme. Elles vont s'imbriquer comme les pièces d'un puzzle. D'un abord banal, elles vont déboucher sur des meurtres et Sigurdur Oli va avoir des problèmes avec sa hiérarchie.
J'ai bien aimé en savoir plus sur ce personnage que j'ai trouvé touchant.
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Un bon Indridason, de nouveau sans Erlendur, où l'enquête est menée par Sigurdur Oli qui se révèle, lui aussi, être un personnage intéressant. Les enquêtes sont fouillées, bien menées et l'enquête principale nous amène là où on ne l'attend pas. Et surtout, comme de coutume dans les romans d'Indridason, l'atmosphère islandaise dépayse totalement.
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En arrivant chez la jeune femme qu'il soupçonne de faire chanter l'un de ses amis, Sigurdur Oli trouve celle-ci inanimée, baignant dans son sang. L'agression vient tout juste d'avoir lieu et, à première vue, cela ressemble à un règlement de comptes. Adepte du libertinage, la victime semble s'être lancée dans un chantage aux photos intimes… et avoir trouvé plus coriace qu'elle.
Dans ce roman paru en France en 2012 (et en Islande en 2009), Arnaldur Indridason laisse le champ libre à celui qui n'était, jusqu'alors, qu'un personnage secondaire de sa série. Dans « La Muraille de lave », Erlindur a en effet disparu, et son bras droit se retrouve seul pour démêler le vrai du faux dans cette enquête qui s'oriente vite vers le milieu de la finance.
Car au moment où Arnaldur Indridason écrit ce livre, l'Islande est en pleine crise économique, et le pays, jusqu'alors si prospère, est devenu en quelques jours l'état le plus endetté de la planète. Rien d'étonnant, dès lors, à ce que l'auteur mette en scène les « Nouveaux Vikings », ces jeunes loups de la finance qui ont exploité toutes les failles du système, et qui dans ce roman planent comme des ombres sur cette affaire de libertinage.
Fin décrypteur de la société islandaise, Arnaldur Indridason prouve avec « La Muraille de lave » qu'il est aussi un excellent analyste des dérives mondialisées d'un sytème à bout de souffle. L'ouvrage n'est pas un manuel d'économie, loin de là. Mais dans ce polar très prenant où il est avant tout question de meurtres et de châtiments, l'auteur témoigne d'une époque qui a vu le monde basculer. Moins d'une décennie plus tard, tout cela semble encore d'une (trop) troublante actualité.

Retrouvez d'autres critiques, à propos d'autres livres, sur Littérêves : http://littereves.wordpress.com
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une enquête de Sigurdur Oli, collègue du commissaire Erlendur Sveinsson

comme pour "la rivière noire", l'auteur met en avant un collègue du commissaire Erlendur Sveinsson et nous permet de mieux comprendre le personnage un peu froid et plein de principes croisé dans les enquêtes d'Erlendur.

l'intrigue est une fois encore bien construite et bien menée et met en scène le domaine de la finance et de l'argent en parallèle avec une victime aux moeurs bien trop légères pour Sigurdur !
Même en changeant de personnage principal, Arnaldur Indridason réussit un bon roman, prouvant, si besoin en était, qu'il maîtrise bien ses personnages et leur a attribué une personnalité complexe et non superficielle dès la série principale des "Erlendur".
Challenge réussi pour l'auteur !
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Dans ce livre , Sigurdur Oli mène l'enquête contrairement aux précédents dans lesquels il avait un rôle secondaire ; où est passé son supérieur ? tout le monde l'ignore.Est ce volontaire de la part de Indridasson? désire -t-il l'éliminer ou veut-il entretenir le suspense ?
Sigurdur Oli , en voulant aider un ami découvre une jeune femme qui a été agressée par (pense-t-il ) un encaisseur. Il doit alors fouiller son passé et interroger son compagnon sur ses fréquentations .
en parallèle de l'enquête , il doit gérer sa vie personnelle et son mariage qui bat de l'aile
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Après le surprenant « Bettý », Indridason fait une nouvelle fois l'impasse avec son commissaire Erlandur Sveinsson, parti en vacances et dont on n'a aucune nouvelle. C'est un de son équipe, Sigurdur Oli, qui fera les frais de ce dernier polar qui balance entre roman de moeurs et enquête policière. La vie privée et intime du policier y est largement décrite. Pour rendre service à un ami, Sigurdur rend visite à une jeune femme dont il découvre par hasard le cadavre et il aura des difficultés à expliquer à son collègue ce qu'il faisait sur les lieux du crime. Ses recherches vont l'amener à interroger des employés de banque qui pourraient être liés à cet assassinat. On a alors droit à une petite leçon d'économie sur les banques islandaises et les taux d'intérêt pratiqués qui ont amené certaines à la banqueroute (actualité récente !)
Tout va s'imbriquer progressivement : échangisme, pédopornographie, auto-justice, blanchiment d'argent, manoeuvres bancaires, magouilles, « encaisseurs »… et les petits problèmes personnels de Sigurdur. le lecteur est alors entraîné dans une enquête finement menée.

Lien : http://leoalu2.blogspot.com
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Une belle reussite encore d'un auteur surdoué que cette "muraille de lave ".Je me suis régalé dans ce polar nordique qui nou fait voyager avec le heros au gre d'aventures superbes, bref un beau livre à déouvrir !
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Avec La muraille de lave, le (paraît-il) célèbre auteur islandais Arnaldur Indridason (que je découvre pour ma part) nous entraîne dans une enquête sur le meurtre d'une jeune femme qui le force à s'interroger sur une autre mort, plus ancienne, déclarée accidentelle à l'époque. le tout sur fond de malversations financières, de paradis fiscaux et de pornographie. Mais aucun voyeurisme ici. L'argent et la pornographie ne sont là qu'en trames de fond. La dénonciation des paradis fiscaux et du système bancaire n'est d'ailleurs, à mon avis, pas assez poussée et le livre ne relève pas du pamphlet politique que certains ont cru voir dans La muraille de lave. On se perd même un peu dans les explications d'Indrason à ce sujet. Néanmoins, son livre est un bon polar, classique et noir.
Sigurdur Oli est un flic austère (pas un sourire de tout le récit), un peu coincé et réac. Mais c'est un bon flic au sens où il ne lâche rien. Indridason a évité l'écueil de l'alcolo, buveur de whisky et amateur de prostituées, trop vu dans de trop nombreux polars. le rythme adopté, ni endiablé ni mou, m'a parfaitement convenu, à ma grande surprise. L'Islande, dont on peut finalement faire le personnage principal ici pour ceux qui ne connaissent pas ce pays en réalité ou à travers d'autres récits, est un sans doute un beau pays, mais il est aussi austère, sauvage et froid. Comme ses auteurs, très mode en ce moment, et leurs héros. Mais assurément à découvrir.
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Excellent polar, même en changeant les personnages principaux. On retrouve l'Islande et ces dangers et on découvre un autre monde que celui des polars américains, bien trop sanglants pour certains.
Je vais me faire une joie de lire d'autres livres de cet auteur dont je ne connaissais qu'un autre titre "Hiver arctique".
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