La muraille de lave

Un livre que je ne recommanderai pas...
Tentée par les éloges sur cet auteur, j'ai lu la muraille de lave.
Je n'ai pas accroché... Désolée pour les fans de cet auteur.

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L'enquête de Sigurdur Oli le mène dans le domaine des banques et c'est ce thème qu'Arnaldur Indridason a choisi de traiter ici: il dénonce les manigances des employés de banque qui ont mené au désastre que l'on sait. Comme je ne suis pas une économiste dans l'âme, je me suis perdue dans l'explication des transactions et ça a beaucoup gâché mon plaisir. Si j'ai apprécié le travail que Sigurdur Oli fait sur lui-même, suite à sa rupture amoureuse, je ne l'ai pas trouvé aussi sympathique qu'Elinborg. Ces deux raisons m'ont fait préféré le tome précédent. Je pense aussi que le support audio est celui qui me convient pour les romans islandais car j'aime entendre les noms islandais, plus que les lire.
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C'est au cours d'une de ces soirées de retrouvailles entre anciens étudiants, soirées durant lesquelles il se sent toujours dans la peau de celui qui a le moins bien réussi parce qu'il est inspecteur de police alors que les autres sont avocats, administrateurs ou banquiers, que Sigurdur Oli se voit demander – à titre privé – un coup de main de la part d'un de ses anciens camarades. Enfin, pas exactement pour lui mais plutôt pour sa belle-soeur, tombée sous la coupe d'une maître-chanteuse. La seule chose que lui demande son ami, c'est de raisonner la maître-chanteuse, en clair, d'user de son statut de flic pour lui faire abandonner son chantage. Trop heureux peut-être de saisir une occasion de se montrer à la hauteur face à ces types qui brassent des millions, Sigurdur Oli se rend au domicile de la-dite maître-chanteuse, s'y voit bousculé et presque assommé par un type masqué, juste avant de trouver le corps inanimé de celle qu'il était venu rencontrer. L'affaire prend une tournure plus dramatique lorsque Sigurdur Oli apprend que la jeune femme n'a pas survécu aux coups reçus par son agresseur. En éludant au maximum la raison de sa présence au domicile de la victime, le jeune inspecteur va arriver à se maintenir dans l'enquête......la suite, c'est par là :

Je n'ai pas ete très emballée par ce roman. le policier héros principal est assez antipathique et ne semble pas très fin psychologue dans ces relations avec les autres protagonistes. Les memes questions reviennent inutilement. Pas vraiment ennuyeux mais loin d'être intéressant et bien écrit.

La muraille de lave est un petit roman sans grande envergure mais relativement plaisant. Pas de Erlendur cette fois mais Sigurdur Oli prend la relève. L' histoire, convenue " à souhait ", brille par sa critique sous-jacente des excès du capitalisme. Indridason perd de son aura dans la maitrise du suspens et du mystère ( les 2 font cruellement défaut à l' ensemble de l' histoire ).
On ne comprends pas également ce que vient faire l' histoire du " petit Drési " ( Andrès ) au milieu de tout celà. On a l' impression qu' elle vient combler le manque d' inspiration de l' auteur et semble être un enrichissement du nombre de pages. Tout parait décousu et sans vrai fil conducteur : un peu d' histoire perso et sentimentale de Sigurdur Oli, la petite histoire d' Andrès, la machination au centre de l' histoire....
Bref un roman intéressant et sans plus où l' on ne s' ennuie pas mais qui ne restera pas dans les annales de l' oeuvre d' Indridason. Il est préférable de lire " La cité des Jarres " ou " la voix " bien supérieurs à pleins d' égards à celui-ci.

je n'ai pas beaucoup adhéré

Le premier que j'ai lu et un de mes préférés !

Se lit assez vite. L'intrigue est bonne, à l'image des livres d'Indridason. On le dévore plutôt rapidement. A conseiller!

Exit Erlendur le temps d'un livre. Je découvre alors un peu plus Sigurdur Oli, enquêteur légèrement coincé aux entournures. Bien propre sur lui, assez carré dans ses idées, mais qui peut de temps à autre montrer de l'humanité.