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3,67

sur 954 notes
une enquête de Sigurdur Oli, collègue du commissaire Erlendur Sveinsson

comme pour "la rivière noire", l'auteur met en avant un collègue du commissaire Erlendur Sveinsson et nous permet de mieux comprendre le personnage un peu froid et plein de principes croisé dans les enquêtes d'Erlendur.

l'intrigue est une fois encore bien construite et bien menée et met en scène le domaine de la finance et de l'argent en parallèle avec une victime aux moeurs bien trop légères pour Sigurdur !
Même en changeant de personnage principal, Arnaldur Indridason réussit un bon roman, prouvant, si besoin en était, qu'il maîtrise bien ses personnages et leur a attribué une personnalité complexe et non superficielle dès la série principale des "Erlendur".
Challenge réussi pour l'auteur !
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Mon premier roman policier lu de Indridason.L'Islande avec ses paysages ses affaires bancaire et différente affaire criminel.Bien à suivre.
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Grande découverte pour moi !!!! J'aime bien les romans nordiques mais cet auteur islandais est une totale surprise pour moi.

Sigurdur, un inspecteur fidèle en amitié et en amour (bien qu'il sera blessé dans ses deux domaines par la suite) doit résoudre une enquête très bizarre où l'un de ses connaissances est mélée.

Je ne connais pas très bien les romans d'Arnaldur Indridason mais au vue de toutes les critiques je vais me laisser tenter par d'autres enquêtes du même auteur !!!!
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Dans ce livre , Sigurdur Oli mène l'enquête contrairement aux précédents dans lesquels il avait un rôle secondaire ; où est passé son supérieur ? tout le monde l'ignore.Est ce volontaire de la part de Indridasson? désire -t-il l'éliminer ou veut-il entretenir le suspense ?
Sigurdur Oli , en voulant aider un ami découvre une jeune femme qui a été agressée par (pense-t-il ) un encaisseur. Il doit alors fouiller son passé et interroger son compagnon sur ses fréquentations .
en parallèle de l'enquête , il doit gérer sa vie personnelle et son mariage qui bat de l'aile
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Qu'est devenu Erlendur ? nous le saurons peut-être une autre fois ? ce policier un peu moins bien ficelé que les autres (je les avais lus au fur et à mesure des parutions) m'a cependant intéressée jusqu'à la fin, son aperçu des côtés négatifs de la société islandaise est intéressant et ses personnages, loin des super héros, restent humains.
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Après le surprenant « Bettý », Indridason fait une nouvelle fois l'impasse avec son commissaire Erlandur Sveinsson, parti en vacances et dont on n'a aucune nouvelle. C'est un de son équipe, Sigurdur Oli, qui fera les frais de ce dernier polar qui balance entre roman de moeurs et enquête policière. La vie privée et intime du policier y est largement décrite. Pour rendre service à un ami, Sigurdur rend visite à une jeune femme dont il découvre par hasard le cadavre et il aura des difficultés à expliquer à son collègue ce qu'il faisait sur les lieux du crime. Ses recherches vont l'amener à interroger des employés de banque qui pourraient être liés à cet assassinat. On a alors droit à une petite leçon d'économie sur les banques islandaises et les taux d'intérêt pratiqués qui ont amené certaines à la banqueroute (actualité récente !)
Tout va s'imbriquer progressivement : échangisme, pédopornographie, auto-justice, blanchiment d'argent, manoeuvres bancaires, magouilles, « encaisseurs »… et les petits problèmes personnels de Sigurdur. le lecteur est alors entraîné dans une enquête finement menée.

Lien : http://leoalu2.blogspot.com
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Une sortie d'Indridason semblait la promesse de retrouver Erlendur, son héros dépressif et fasciné par les disparitions que la montagne a coutume de réserver aux imprudents pris par les intempéries islandaises.
Ce n'est pas le cas dans « La Muraille de Lave ». Ici, c'est Sigurdur Oli, qu'on a déjà vu fonctionner à titre d'adjoint du héros habituel, que l'on suit. Il prend les commandes d'une enquête qui, d'abord personnelle et supposément facile, va tourner au drame. Une jeune femme aux moeurs libres tente, semble-t-il, de se faire de l'argent avec des clichés compromettants. Sigurdur se laisse convaincre par un ami d'aller lui conseiller d'abandonner ses tentatives de chantage. Il n'est pas le premier sur les lieux qu'il trouve dévastés, la jeune femme estourbie pour le compte, avant d'être lui-même assommé.
Hélas pour nous, Erlendur est absent. Absence qui n'est pas sans mystère, puisque personne ne sait où le trouver, que sa fille le cherche sans succès. Est-il à son tour parti se perdre sur des flancs montagneux ? Or, Oli, son adjoint sur lequel ce centre ce titre, est un type antipathique. Un héros négatif, un admirateur inconditionnel de « l' american way of life », raciste, se délectant à insulter les petits délinquants quand ils sont en situation d'infériorité. La seule touche d'humanité qui reste au flic consiste en sa recherche pour restaurer ses liens avec sa femme qui l'a quitté…
On a le rythme lent des enquêtes nordiques. Les relations pour nous exotiques entre population et police. On a la météo, la ville côtière, les montagnes et leurs volcans en fond. On a surtout, et c'est selon moi, l'intérêt principal du livre, les prémisses de la crise financière qui a laissé ce pays exsangue. La société islandaise est ici saisie dans un instantané qui serait celui du dernier pas vers le gouffre de la banqueroute. La folie de l'endettement et de la consommation a saisi les islandais, faisant prendre à certains des postures de « vikings » qui couteront à tous, cher, très cher et qui n'est pas pour rien dans les dérèglements individuels exposés ici. [...]
la suite sur mon blog
Lien : http://jeanne.desaubry.over-..
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Contrairement à d'autres romans du même auteur, "la muraille de lave" manque de souffle. l'intrigue mets du temps à se mettre en place et la narration semble sans rythme pendant la 1ere moitié du roman. Passé ce cap on gagne un peu ne consistance mais le bilan global n'est pas un grand cru pour Indridason.
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Une belle reussite encore d'un auteur surdoué que cette "muraille de lave ".Je me suis régalé dans ce polar nordique qui nou fait voyager avec le heros au gre d'aventures superbes, bref un beau livre à déouvrir !
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Cette fois ci c est Sigurdur Oli qui mène l enquête. Bien qu Erlendur soit absent, l auteur le maintient très présent en s y réfèrent sur un suspect mais aussi en nous amorçant une disparition inquiétante. Elinborg quant à elle reste absente mais dans le paysage puisque occupee sur une affaire criminelle et interrogée sur l absence d Erlendur.
Sigudur Oli a du mal à se faire une place. On approfondit ce personnage au moment où sa vie bascule puisqu il est en pleine séparation de sa compagne. On apprend alors qu il est jeune homme de très bonne famille, dont les amis d ecole ont tous bien réussi. Pourtant lui semble hanté par ses racines ; si sa mère s est élevée dans la bonne société son père était plombier et il peine à expliquer ce qu il ressent pour cet homme de condition sociale bien modeste.
Le divorce de ses parents est encore bien présent.
Pourquoi tant de digressions sur ce personnage ?
Parce que pour plaire à sa mère il va enquêter officieusement sur le vol du "quotidien" d une amie dans sa boite à lettre. Parce qu il ne sait pas refuser a un viel ami ayant une belle réussite un coup de main quand celui-ci lui explique que son beau-frère et sa belle soeur- qui entre en politique- sont victimes de chantage aux photos sexuelles échangistes compromettantes.
En se rendant au domicile de la maître- chanteuse, il découvre une femme rouee de coups, qui succombera à ses blessures malgré son appel aux services de secours. Malgré la poursuite de l assaillant, il sera distancé.
C est dans ce contexte où il ne peut-être tout à fait partial qu il enquête et fait l objet de suspicion de ses collègues.

A ça, s ajoute ce marginal qui faute de trouver Erlendur lui adresse un morceau de pellicule où on identifie clairement un jeune garçon en détresse devant la caméra qui ne veut pas ce qui s impose ... comme déduction.

De fil en aiguille, on navigue entre bonne société et classe inférieure, entre la finance et la pédophilie, entre la manipulation et la place de l individu dans la société.

C est bien fait mais je ne suis pas particulièrement séduite par ce personnage principal. J ai trouvé aussi que cet opus avait des longueurs inutiles.

Toutefois, peut-être ce roman laisse t il envisager une évolution humaine et professionnelle de ce personnage. A suivre donc
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