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3,57

sur 453 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une vieille dame est sauvagement assassinée dans un appartement au coeur de Reykjavik. Peu avant sa mort, elle avait contacté l'ex-inspecteur Konrad pour qu'il retrouve son enfant disparu. Il lui avait opposé un refus ferme mais pris de remords, il est désormais déterminé à accomplir la mission qu'elle voulait lui confier. En parallèle, il cherche aussi à élucider le meurtre de son propre père, disparu depuis de longues années mais dont on n'a jamais retrouvé l'assassin.

Un polar nordique de facture assez classique et sans retournement de situation spectaculaire. L'écriture est fluide est agréable mais on se perd un peu dans les nombreux personnages des deux enquêtes menées de front. Il apparait aussi rapidement que certains éléments de l'histoire sont liés à d'autres romans de l'auteur mais ce n'est pas vraiment un problème, d'ailleurs je n'en avais lu aucun avant. Agréable, donc mais pas renversant.
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Arnaldur Indridasson est certainement le romancier islandais le plus connu et le plus lu dans le monde. J'ai lu sa trilogie sur les ombres que j'ai appréciée et 2/3 enquêtes d'Erlendur. Pareillement j'ai apprécié. Mais à la différence d'autres, je ne suis pas une inconditionnelle. Donc c'est un peu au hasard des nouveautés de ma médiathèque que j'ai emprunté la pierre du remords.

On retrouve ce qui fait l'intérêt des romans d'Arnaldur Indridasson à savoir une enquête policière somme toute classique permettant à l'auteur de nous parler de son pays avec justesse, tendresse, critique aussi et parfois un brin désabusé mais jamais cynique ni sombrer dans le pathos.

Ici on suit un nouveau personnage, policier retraité, Konrad. Contacté par Vallborg, elle le sollicite pour qu'il retrouve l'enfant qu'elle a abandoné à la naissance. Konrad refuse car pas intéressé. Sauf que Vallborg est assassiné et Konrad décide de retrouver l'enfant. Une enquête qu'il mène en parallèle à celle sur l'assassinat de son père, un truand notoire en rien sympathique et avenant.

Ce qu'il y a de bien dans ce roman, c'est que A.Indridasson maîtrise très bien ses 2 enquêtes. Une aboutie, celle de Vallborg (mais je n'en dirai pas plus pour ne pas spoilé) et l'autre, qui continue dans le prochain roman, celle du père. Je crois que c'est là la grande qualité, les 2 enquêtes parallèles. Bien-sûr les moeurs, la vie, l'évolution etc...de l'Islande reste le sel et encore une fois, il est bon.

Mais je ne mettrai que 3 étoiles car je trouve qu'il y a pas mal de duplicata dans la construction des enquêtes écrites par A. Indridasson que ce soit pour Erlendur que pour Konrad. Et du coup, cela perd en originalité et surprise. Là il nous propose un personnage plus positif Konrad car Erlendur c'est de la dépression nerveuse embarquée. Mais le coup du Papa truand assassiné m'a un peu fait sourire dubitativement.

Cela dit je recommande.
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La Pierre du remords

Je me suis lancée dans la lecture de ce polar islandais sans savoir qu'il constituait le troisième opus de la série « Konrad » dont je n'avais pas lu les précédents tomes. Qu'importe, il ne s'agit pas à proprement parler d'une suite, si ce n'est qu'il met en scène un enquêteur récurrent, policier à la retraite, Konrad. Je me rappelle avoir lu, il y a quelques années, un roman d'Arnaldur Indridason que j'avais adoré : La Femme en vert. Tout comme le commissaire Erlendur, l'enquêteur Konrad est attachant : c'est un homme d'expérience, dont la ténacité et la perspicacité vont payer. J'ai aimé aussi son côté humain qui lui fait mettre tout en oeuvre pour retrouver l'assassin de Valborg, cette femme qui l'avait contacté pour qu'elle retrouve l'enfant qu'elle avait abandonné à sa naissance. Parallèlement à cette enquête, Konrad découvre peu à peu des éléments du passé de son père, pouvant expliquer pourquoi ce dernier a été tué. le lecteur en apprendra sûrement davantage dans le 4ème tome de cette série, que personnellement je ne pense pas lire. Certes l'enquête est intéressante, mais l'intrigue, un peu trop délayée à mon goût, progresse lentement. de plus, je me suis parfois perdue parmi les personnages, comme cela m'arrive parfois lorsque je lis des polars nordiques, étant peu familière des noms à consonance nordique.
Je remercie Netgalley et les éditions Métailié pour cette lecture sympathique.
#NetGalleyFrance
#Lapierreduremords
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Dans la pierre du remords d'Arnaldur Indridason, on retrouve Konrad, un policier à la retraite qui traite des cold case.
Autant j'aime les enquêtes d'Erlendur toujours très dynamiques et efficaces, autant j'ai eu beaucoup de mal avec Konrad et l'enquête qui piétine. Beaucoup de longueurs et peu de dynamisme !
Le sujet traité est pourtant très intéressant. Dommage.
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Une histoire embrouillée racontée d'une manière sèche.
Je ne suis pas arrivée à rentrer dans les personnages, qui sont nombreux et un peu fantomatiques. Et l'intrigue est assez improbable, avec des coïncidences incroyables, même si l'Islande est un petit pays.
Enfin, l'avancée dans deux histoires en parallèle, qui n'ont aucun rapport entre elles excepté l'enquêteur, brouille la compréhension.
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Autant j'avais aimé cet auteur et son personnage Erlendur SVEINSON, et même les deux premiers romans de la série Konrad, autant celui-ci m'a paru longuet, décousu, pour tout dire ennuyeux.
Je suis très déçu de cette lecture qui mélange deux enquêtes sans rapport l'une avec l'autre, celle de la recherche du meurtrier du père de Konrad et celle de la recherche de celui d'une vieille dame qui avait sollicité l'aide du policier retraité pour retrouver l'enfant qu'elle avait abandonné à la naissance.
Avec de nombreux retours dans le passé (sans marqueurs temporels en début de chapitres) et les personnages difficiles à mémoriser, sans compter les digressions sur la vie après la mort et les phénomènes surnaturelsinexpliqués, je me suis un peu perdu et désintéressé du résultat (tiré par les cheveux pour la mort de la vieille dame et laissé en suspend pour la mort du père ... pour donner envie de lire le tome suivant).
Je suis quand même allé au bout de ma lecture mais je ne pense pas suivre ce personnage plus longtemps.
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J'avais trouvé Les Fantômes de Reykjavik - le précédent roman de la série des Konrad - peu inspiré, décousu, sans réelle tension et sans beaucoup d'émotion. Je peux dire exactement la même chose de la pierre du remords. le récit s'articule autour de trois enquêtes distinctes dont deux cold cases et les nombreux protagonistes liés à ces investigations. Alors forcément, on s'éparpille, on n'avance pas et l'intérêt en pâtit. Quant au nouveau héros récurrent, Konrad, il est bougon, malpoli, alcoolique, infidèle, peu serviable et au final pas très sympathique. On ne se sent guère concerné par ce qui peut lui arriver. L'auteur cède-t-il à la nouvelle tendance du polar nordique? Une intrigue compliquée et un flic hors normes?
.

Le récit débute par le meurtre de Valborg, vieille femme tuée chez elle, sans doute à l'occasion d'un cambriolage. Marta, de la police de Reykjavik, enquête. Mais Konrad ancien policier qui s'ennuie à la retraite, veut l'aider. Et puis, Konrad décide de rechercher le meurtrier de son père, mort poignardé il y a plus de 50 ans, et aussi d'essayer de retrouver la trace de l'enfant de Valborg, enfant qu'elle a abandonné il y a 47 ans! On va papillonner d'un univers à un autre, tantôt au milieu de séances de spiritisme qui cachent une escroquerie, puis au sein d'une secte anti-avortement. On va suivre les problèmes d'un enfant abandonné balloté d'une famille d'accueil à une autre, s'intéresser à la difficulté pour une femme battue de porter plainte contre son mari. On va vivre le long calvaire d'une autre femme violée jeune qui n'arrive pas à se reconstruire. On va rencontrer un voyeur qui espionne ses voisins à la longue vue (répréhensible peut-être, mais utile pour témoigner). On va plaindre des adultes marqués par la vie d'escroc de leurs pères respectifs et voir comment ils peuvent gérer ça. On va même brièvement croiser des dealers. Beaucoup de thèmes à peine abordés, beaucoup de rencontres avec des personnes qui ne font que passer…
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Dans les cinquante dernières pages du roman, les évènements se précipitent, pas toujours très vraisemblables. Bref, pour ceux qui veulent découvrir Arnaldur Indridason, je recommande les romans de la série des Erlendur.
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Voici une nouvelle enquête policière de Konrad, policier à la retraite, qui se retrouve lié à l'assassinat de Valborg, une femme en fin de vie.
Cette dernière avait sollicité Konrad, pour retrouver l'enfant qu'elle avait abandonné au début des années 70.
Une suite d'événements va faire éclater la triste vérité...
J'avoue ne pas avoir été transcendée par cette lecture un peu molle à mon goût.

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Suite du précédent, on prend les mêmes enquêteurs et la même...quête avec en supplément, un mystère supplémentaire quasi insoluble. le schéma narratif est très proche du livre "Les fantômes de Reykjavik", il existe un troisième opus dont on pense qu'il donnera la clé du meurtre du père de Konrad.
En attendant, nous sommes à la recherche d'un enfant qui n'en est plus un, quarante ans après les faits. La succession de rencontres qui émaille ce livre alourdit et ralentit fortement le rythme déjà assez lent de l'intrigue. Tirer le fil de la pelote du temps passé est par moments laborieux. Les liens distendus par le temps peinent à être renoués, évènements improbables ou téléphonés annoncent que l'on a franchi un palier dans la résolution de l'affaire. La recherche en parallèle sur les coupables du meurtre du père de Konrad, à savoir si celui-ci était un salaud plus ou moins intégral, n'a pas de lien avec l'enquête principale, le jeu avec son amie médium dont le père fut le complice, dédouaner celui-ci, victime consentante d'un esprit pervers symbolisé par le père de Konrad. C'est un peu lourd parce que répétitif.
En résumé, le premier m'a plu, le deuxième nettement moins, je me passerai du troisième, les ficelles deviennent un peu trop visibles à mon goût. Attendre quelques mois avant d'envisager le troisième opus.
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Konrad est un personnage attachant. Solitaire, introverti, mais terriblement humain. C'est lui qui sauve l'intrigue qui n'est pas haletante de mon point de vue. Deux histoires en parallèle (celle du passé de Konrad, et l'enquête en elle même) m'ont fait perdre l'attrait du départ au fur et à mesure.
Je n'ai pas retrouvé non plus cette Islande que j'adore!
Un livre distrayant toutefois si vous souhaitez vous installer au chaud avec une bonne tasse de thé pour un après-midi.


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