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3,58

sur 477 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Si vous aimez l'Islande, quelle est votre ville préférée en dehors de Reykjavik ?
Isafjörður, Hvolsvöllur, Hafnarfjörður, Holdsveikraspítalinn, Nautholsvik, Borgarfjörður, Grímsstaðavör, Seyðisfjörður ou Vifilsstadir ? ! Connaissez-vous cette lettre (ð)?

Point de descriptions morbides dans ce cold case, les choses sont dites, les femmes sont battues, les enfants sont violés mais Arnaldur Indriðason ne s'appesantit pas sur ces scènes et ne fait pas de surenchère de détails malsains.
C'est donc plus un roman d'ambiance à la Simenon qu'un thriller proprement dit.

Les histoires se nouent avec des temporalités différentes. L'auteur ne nous simplifie pas la lecture comme s'il cherchait à nous égarer en ne datant pas les chapitres des faits qui se passent à plusieurs décennies d'écart.
Les informations sont données au compte-goutte et masquées comme si l'auteur voulait jouer au chat et à la souris avec nous.
De ce fait, j'ai trouvé la construction un peu artificielle, faite pour ralentir notre compréhension, jusqu'à ce que je saisisse que les affaires traitées par l'enquêteur Konrad provenaient des trois romans précédents qui doivent donc contenir des éléments complémentaires…

Je suis toujours un peu surpris à la fin de la lecture d'un polar nordique, appréciant l'atmosphère, l'écriture, mais restant ici avec des questions non résolues.
Peut-être ce roman aura-t-il une suite où seront reprises les intrigues des quatre premiers romans ?
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On retrouve Konrad, policier à la retraite, pour une quatrième enquête: une découverte macabre dans une maison: un corps emmuré depuis longtemps. Ce cold case s'associe aux recherches inlassables de Konrad concernant l'assassinat de son père, que l'on suivait déjà dans les tomes précédents. Les deux affaires vont se télescoper.

C'est encore un roman fort sombre , mettant en jeu des crimes sordides, des vies dévastées, des enfances massacrées. le personnage d'Elisa, femme en souffrance, m'a beaucoup touchée, et m'a rappelé " La femme en vert". Konrad m'a semblé plus agaçant cette fois : son côté insistant est parfois proche du harcèlement. Et on ne peut pas dire que ses relations familiales et sentimentales soient faciles, de son fait surtout. Mais il a eu une enfance difficile, et si maladroit qu'il paraisse, il nous émeut quand même.

La fin brutale et énigmatique laisse planer le suspens sur les circonstances de la mort paternelle, mais la vérité est proche....à découvrir dans le tome suivant!

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Ce que j'ai ressenti:

« Qu'est-ce qu'il faut croire? »

Est-ce qu'il faut croire aux fantômes, aux silences des maisons, aux murs qui se dressent devant? Est-ce qu'il faut seulement croire aux apparences, aux dires, aux confidences murmurées? Les mensonges sont tellement présents dans nos vies, que parfois même les vérités ne s'entendent plus…Konrad, l'ex-flic, essaie de trouver une manière de faire parler les murs, les fantômes, les cadavres, les prisonniers du temps ou de l'espace, pour approcher de la vérité. Pas simple, quand tant d'années se sont écoulées et que les langues ne sont pas prêtes à se délier…Et pourtant, il faudra bien qu'il lève le voile sur le meurtre de son père…Les pistes se sont amenuisées certes, mais, il reste des ombres et des remords qui pourraient vouloir, enfin, s'approcher de la lumière…À moins que ces vieux secrets bien dissimulés, ne soit définitivement enfumés, noyés, voire emmurés. Il faut encore croire, y croire vraiment fort même, que justice puisse être rendue…

« -Et vous avez perçu des choses en entrant dans cette maison? »

Ce que je perçois dans les romans noirs de Arnaldur Indridason, c'est bien de l'empathie, de la compassion pour tous ces gens démunis face à tant de violences. Je ressens son intention de nous alerter sur des sujets ultrasensibles comme la violence conjugale, l'inceste, les familles dysfonctionnelles, et comment ces traumatismes interfèrent, toujours. Combien ils dénaturent les relations, les liens, les capacités. A chaque enquête, l'auteur sait créer une ambiance forte, très mystérieuse, mais qui nous fait réfléchir sur des phénomènes de sociétés préoccupants. Cette maison sera le théâtre de douleurs profondes et irréversibles, et personne, médium ou pas, ne peut rester indifférent à cette atmosphère asphyxiante qui règne en ces lieux…Avec ces temporalités différentes et la méticulosité de son personnage récurrent, le Mur des Silences est un polar bouleversant qui nous plonge dans l'enfer des foyers islandais…Un uppercut!

« Était-Il à ce point désespéré? »

J'aime beaucoup le personnage de Konrad. Il est imparfait mais néanmoins très intéressant. Au fil de cette saga, tome après tome, on en apprend plus, sur lui, sa famille, son passé, ses défauts. Sa force tranquille reste son atout majeur, et ce rythme lent et mélancolique nous incite à s'attacher aux petits détails, aux petits indices qu'il arrache au néant, page après page…J'attends donc le prochain roman avec impatience puisque le fil rouge, reste l'ombre de ce père qui plane et la résolution de cette enquête passionnante, qui le touche de bien trop près…

« Il n'y a qu'une seule chose à faire, c'est attendre. »
Lien : https://fairystelphique.word..
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Quatrième volume mettant en scène Konrad, un inspecteur de police à la retraite.
Dans ce tome, on va enfin faire la lumière sur ce qui est arrivé à son père voilà des dizaines d'années, ou du moins, on se rapproche de plus en plus de la vérité.
En parallèle de sa quête personnelle concernant l'assassinat de son père, Konrad va s'intéresser de loin à la découverte d'un cadavre emmuré dans une cave, et cela aurait un lien avec une de ses amies, une femme ayant des dons de voyance.
Ce volume est lent, on a davantage affaire à un "cold case" qu'à une enquête de police actuelle.
On y retrouve le style d'écriture de l'auteur et une certaine nostalgie, car ce roman est très axé sur les souvenirs de Konrad.
J'ai passé un excellent moment en compagnie de Konrad, bien que ses défauts se révèlent de plus en plus au fil des romans : alcoolique, infidèle, mauvais père…mais malgré tout attachant.


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Konrad, policier à la retraite au triste passé, dont nous avons fait sa connaissance il y a déjà quelques années, rouvre un dossier qui lui tient à coeur.

Son propre père, un escroc notoire très malsain s'est fait assassiner, il y a près de cinquante ans.

L'enquête s'est enlisée et le meurtrier n'a jamais été retrouvé.

Konrad, flic entêté et désabusé, père et grand-père aimant, doit aussi se défendre de la colère de son fils, et oui, Hugo vient d'apprendre que son cher papa a souvent mis des coups de canifs dans son contrat de mariage.

Un fils et son père, un père et son fils, Konrad le vieux flic mélancolique en est persuadé, résoudre le meurtre de son truand de paternel éclaircirait sa relation avec son propre fils.

Mais le réchauffement d'un cold-case n'est jamais sans dommage collatéraux au pays des volcans.Violence faites aux femmes, violences faites aux enfants, Arnaldur Indridason n'en finit pas d'explorer la face sombre de sa chère Islande.

Politique, sociale et toujours humaine, la langueur de son écriture mélancolique fait une nouvelle fois merveille, chez lui, comme toujours dans les romans policiers de bonne tenue, l'enquête n'est qu'un prétexte pour observer la triste condition humaine.


Le lecteur de ce roman une fois de plus formidablement traduit de l'islandais par Éric Boury, constate avec bonheur qu'Indridason n'a pas usurpé le surnom de "Simenon de Reykjavik".
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Une maison où se succèdent des habitants déménageant pour diverses raisons mais on comprend qu'il existe un malaise à vivre entre ces murs. En effet, un mur partiellement effondré de la cave révèlera la présence d'un corps. Qui est cette personne emmurée depuis de nombreuses années ?L'inspecteur Konrad retraité essaie d'en savoir plus auprès de ces anciens collègues mais le silence est le maître mot.
Parallèlement à cette enquête, Konrad poursuit son enquête sur le meurtre de son père…
N'ayant pas lu les livres précédents ce tome, je n'ai pas rencontré de difficultés à suivre l'histoire. Sans doute suis-je passée à côté de certains éléments notamment concernant le meurtre du père, la relation de Konrad avec son fils, Hugo,. Malgré ces éléments manquants, on comprend aisément l'histoire.
Comme à son habitude, l'auteur nous dévoile au fur et à mesure toutes les imbrications des deux histoires menées en parallèle. Toutefois, je trouve que l'enquête sur son père prend trop de place ( plus de la moitié de l'histoire) et n'est pas (ou plus) un simple fil rouge de cette série avec l'inspecteur Konrad.
Il me semble qu'il y a plusieurs répétitions également et cela m'a paru long à certains moments.
Cependant, cette première expérience d'audio- livre m'a beaucoup plu et je vais la renouveler régulièrement. Qui a dit que lire en voiture est impossible?
En résumé, une chouette expérience audio mais une lecture en demi-teinte.
Merci aux Éditions Audiolib et à Babelio!

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Suite des aventures de Konrad , ce flic à la retraite .
Au début de la lecture , j'ai vérifié la date de parution , j'ai eu l'impression fugace d'avoir lu ce roman avant de me rendre compte que les questions posées dans les précédents tomes sont les mêmes , elles concernent le meurtre toujours non élucidé du père de Konrad , cette fois Konrad croit qu'on l'accuse du meurtre .
Il y a plusieurs histoires dans ce dernier opus , un corps retrouvé dans le mur d'une cave quarante ans après , l'évocation de la mort d'une toute jeune fille .
On retrouve l'univers propre à l'auteur sans grande originalité me semble -t- il , heureusement il y a la patte bien spécifique de l'auteur , son ambiance particulière , son personnage Konrad avec sa culpabilité , ses remords , son côté monsieur tout le monde .
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Une nouvelle enquête avec Konrad, il s'agit du 4ème tome. Il est préférable, à mon avis, d'avoir lu les ouvrages précédents pour mieux comprendre ce personnage. Konrad, ex-policier à la retraite enquête toujours sur l'assassinat de son père. Mais va-t-on connaître la vérité ? En même temps Eyglo annonce à Konrad qu'un corps a été retrouvé emmuré dans une maison qu'elle a visité il y a plusieurs années pour essayer de comprendre pourquoi une femme si sentait mal. Eyglo a des dons de médium.
Dans ce roman, l'auteur nous raconte un Cold Case avec 2 enquêtes, sans enquête de police à proprement parler. On suit Konrad dans son quotidien, dans ses recherches sur son passé. On en apprend un peu plus sur le passé de Konrad, et notamment sur ses infidélités. Konrad est un personnage qui devient de plus en plus noir, de plus en plus mélancolique, son penchant pour l'alcoolisme est de plus en plus prononcé. Il essaye de comprendre son passé et de réparer ses erreurs. Un personnage qui m'énerve un peu, mais est-ce que je l'apprécie pas justement pour tous ces défauts ?
Entre passé et présent l'auteur a tissé peu à peu sa toile pour m'emmener jusqu'au dénouement final. Il y a une certaine lenteur, pas de descriptions glauques même si les thèmes abordés tels que la violence subies par les femmes pourraient le laisser penser. L'ambiance occupe une place très importante, et elle est assez noire.
Le style d'écriture est fluide, les chapitres sont courts et donnent du rythme au roman, qui est un peu lent. L'intrigue est bien construite. Un roman policier nordique typique.
Une lecture très agréable qui m'a fait passé un très bon moment et que je vous conseille.
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Une ancienne maison, un mur s'écroule et la énorme découverte... Un corp ! Qui est-il ? Pourquoi est-il la ? Que lui est-il arrivé ?
Mais aussi pourquoi dans cette maison les femmes ne se sentent pas bien ?
Que c'est il passé ?

J'avais débuté ce roman puis avait décidé de laissé tomber... Pourquoi ? Aucune idée, je devais pas être en phase, car pour moi Arnaldur Indridasson est un maître !
Je ne regrette pas de l'avoir repris !
Retrouver Konrad et ses démons du passé, l'enquête autour de cette découverte est sombre, noir, glauque, le sujet évoqué est horrible.
J'ai aimé me plonger dans ce livre qui ce lit facilement, le seul bémol c'est qu'il n'y a pas beaucoup de description de l'Islande, car j'adore ça pour m'immerger dans ce pays qui me fait tant rêver. Malgré cela, la plume est toujours fluide, captivante !
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Ce quatrième volet de la série Konrad monte en puissance.
S'imbriquent à la fois sa vie d'adulte et d'enfant, son amitié avec Eyglo mais aussi les précédentes enquêtes. le puzzle prend de la consistance et le suspense est à son comble en ce qui concerne l'enquête sur le meurtre de son père.
Tout commence par la découverte d'un squelette emmuré dans la cave d'une maison. C'est à l'occasion de ce cold case que le lecteur découvre de nouveaux éléments en rapport avec le meurtre du père de Konrad et que la progression narrative atteint un point culminant puisqu'il en sait plus que Konrad lui-même.
Toujours habité par ses thèmes favoris, la maltraitance conjugale, le poids de l'histoire, Arnaldur Indridason nous livre ici une pièce maîtresse de cette série, au point que j'ai bien cru que ce roman clôturait les aventures de Konrad.
Mais non, je vais devoir attendre la parution du prochain pour connaître (ou pas) les circonstances exactes du meurtre de son père, véritable fil conducteur de cette série.
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