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3,58

sur 477 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un cadavre es découvert emmuré au sous-sol d'une maison de Reykjavik. Apprenant la nouvelle, Eyglo, une ancienne voyante amie de Konrad, ancien flic à la retraite, se souvient avoir visité cette maison plusieurs décennies plus tôt et y avoir ressenti un grand malaise. Elle pousse l'ancien policier à s'intéresser à cette histoire.
De son côté, Konrad enquête sur la mort de son père, poignardé 50 ans plus tôt. Un meurtre pour lequel il fait bientôt figure de suspect.

Quatre intrigues s'entrelacent dans ce roman noir : la recherche de l'identité du cadavre de la cave ; l'affrontement entre Stan, mari violent, et Elisa son épouse ; les mésaventures d'un trio de petits délinquants qui a sans doute cambriolé la mauvaise maison ; l'enquête de Konrad sur l'assassinat de son père.
S'y ajoute une dimension temporelle : une partie de l'action se déroule "aujourd'hui", une autre dans un passé assez ancien, plusieurs décennies plus tôt. Mais l'auteur ne donne pas d'indication de dates ; il faut donc s'immerger dans les intrigues pour repositionner les actions dans le temps...
Un scénario de roman plutôt alambiqué donc... Malheureusement, il contient trop de grosses coïncidences pour rester crédible, et l'on se lasse un peu.
Comme toujours, Indridason attache beaucoup d'importance à ses personnages, principaux et secondaires. Ils sont rarement tout blancs ou tout noirs ; leur personnalité présente des failles qui viennent enrichir les intrigues.
L'écriture est fluide (merci au traducteur), très accessible. La narration, portée par les quatre intrigues qui se croisent, est très rythmée. le livre se lit donc très facilement, presque d'une traite.
Cela aurait pu être un excellent polar, si l'auteur n'en avait pas fait un peu trop. L'enquête de Konrad sur le meurtre de son père me semble superflue et nuit à la qualité de l'ensemble. Une petite déception donc...
Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..
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Le mur des silences c'est retrouvé Konrad .Ce flic retraité obsédé par le meurtre de son père, meurtre irrésolu encore 50 ans plus tard. Neurasthénique et tourmenté notre Konrad parcourt encore le passé en trainant ses casseroles. Cette hantise n'est pas qu'une toquade et cette idée fixe, cette recherche de la vérité insistante, à la limite du harcèlement saura lui mettre le peu d'amitiés qui lui reste à dos. Ici encore les histoires se télescopent. Tandis que Konrad est toujours à la recherche d'informations sur la mort de son père, un squelette est retrouvé dans le mur d'une cave...Et faut croire que l'Islande c'est vraiment mais vraiment un petit pays ou un gros village si vous voulez. Tout le monde connaît tout le monde et Konrad réussira à force de gratter et d'interroger, à grapiller quelques renseignements utiles sur la mort de son père lorsque des informations seront connues sur le cadavre emmuré.
Arnaldur Indridasson nous présente, comme à son habitude, plutôt un roman d'ambiance qu'un thriller. Malgré le fait qu'il nous parle de meurtres, de violence familiale, de pédopornographie et de viol, jamais il ne sombre dans le sensationnel ou le morbide. Il réussit à nous raconter l'inénarrable dans la retenue. Ce n'est pas un vautour. Il a su faire sa marque avec ses personnages ombrageux, tenaces, pas nécessairement aimables, souvent passifs-agressifs mais jamais barbants. Au contraire.
Je vous conseille de lire la série avec Konrad dans l'ordre, ce titre en est le quatrième tome. Il est ainsi plus facile de comprendre et de suivre ce ténébreux personnage.
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Je me suis précipité sur ce titre quand il a été proposé sur NetGalley et tout autant pour le lire ! Je n'avais pas lu le résumé car je suis une fervente lectrice d'Indridason mais j'avais vraiment oublié que la série ne cours était celle sur Konrad !

Konrad que je n'ai pas apprécié dans le premier tome, par mauvaise foi puisqu'il n'était pas Erlendur, puis aussi peu dans le second volume qui ne m'a pas fait plus apprécier la personnalité de Konrad et son enquête perpétuelle sur l'assassinat de son père quand il était jeune !

Quant au troisième tome, je n'en n'ai aucun souvenir autre que Konrad pose les mêmes questions aux mêmes personnes sur la mort de son père !

Dans ce quatrième opus, il en est toujours au même point, avec les mêmes questions, sans aucune vie, ni envie, ni ami(e) et si la seconde intrigue qui trouve sa résolution ici, elle ressemble beaucoup trop à celle dans La femme en vert que j'ai relu il y a peu !

Je pense que je vais relire la série Erlendur et me réfréner sur le prochain titre qui sortira ! Sur l'écriture et la traduction, comme toujours il n'y a rien à redire, c'est toujours plaisant !

#LeMurdessilences #NetGalleyFrance
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Ce nouveau roman d'Arnaldur Indridason déçoit et s'avère même parfois pénible à lire. En premier lieu à cause de son héros : ce Konrad, un ex-policier retraité, bougon, solitaire. Un personnage sans dynamisme, très égocentré, dont on apprend même dans ce tome qu'il a trompé sa femme mourante.

Voilà plusieurs épisodes, de Ce que savait la nuit à La pierre du silence, que l'auteur islandais traîne cet anti-héros, qui vit mal sa retraite et s'est remis à chercher celui qui a assassiné un soir, prés des fumoirs de Reykjavík, Seppi, son père. Son paternel, oui, mais surtout un petit escroc vivant de combines détestables.

Dans le mur des silences, Indridason reprend les fils des histoires qu'il a mis en place, tout en mettant en avant le tragique destin d'une jeune Islandaise mal mariée à un soldat américain de la base de Keyflavik.

Tout avance très lentement, par aller-retours entre le passé en le présent, dans un milieu de petits délinquants pas très cortiqués, allant de vols en passages à tabacs. Accrochez vous pour ne pas bailler pendant les deux cent premières pages.

La suite rehausse le niveau (il était temps). L'histoire personnelle de Konrad va s'éclaircir, comme celle de tous les intervenants du récit. Va t-on pour autant vers une fin prenante ? Que nenni.

Allez je divulgue : Konrad reste un vieil inspecteur, un peu menteur, pas franchement agréable et dont la vie est désespérante.

Après, si le coeur vous en dit, vous pouvez toujours tenter de briser le mur des silences...
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Konrad, policier à la retraite, revient pour la quatrième fois sous la plume d'Arnaldur Indridason. Dans les dernières pages de son ouvrage précédent, La pierre du remords, l'auteur promettait de retourner, dans un futur roman, sur les traces de l'enquête que menait tardivement Konrad comprendre les tenants et les aboutissants du meurtre de son détestable père. Mission accomplie dans ce nouvel opus mais mêlée cette fois à la découverte d'un squelette emmuré depuis plusieurs décennies, mystère que Indridason nous dévoile peu à peu en parallèle, en alternant deux temporalités. Violence conjugale, pédophilie et escroqueries diverses constituent la toile de fond de ce roman très noir, assez significatif de la manière de l'auteur, qui nous prodigue des informations bien en avance de Konrad, dans l'une des deux affaires, qui n'est pas celle de son père. Est-ce une impression ? Les livres de l'écrivain islandais sont de plus en sombres dès lors qu'il s'agit d'explorer l'âme humaine. le policier rangé des voitures n'est d'ailleurs pas le moins à blâmer, porteur d'un certain nombre de mensonges vis-à-vis de ses proches et qui ne semble plus animé que par la volonté d'élucider enfin les circonstances de l'assassinat de son paternel. Pour un lecteur de toujours d'Indridason, qui regrette forcément ce cher Erlendur, le mur des silences ressemble un peu trop à ses romans précédents pour susciter l'enthousiasme. Mais son savoir-faire reste intact, ce qui est suffisant pour dispenser de bons moments de lecture, quoique l'atmosphère grise qui l'imprègne ait parfois quelque chose d'étouffant et de décourageant.
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
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Dans le Mur des silences, Konrad, ex-policier de la Criminelle à la retraite, anti-héros de moins en moins sympathique, dont l'obsession pour la résolution du meurtre de son père, un salaud de la pire espèce, ne se tarit pas, bien au contraire, n'a de cesse de se mettre des gens à dos, cette fois-ci les personnes qui lui sont les plus chères… Construit autour d'une double temporalité et traitant de violence conjugale, l'intrigue continue de tourner autour des enquêtes ayant fait l'objet des tomes précédents, sans qu'on en apprenne tellement plus cependant… Bien que je n'aie rien contre une certaine lenteur, je me serais attendue à des réponses plus formelles quant à la mort de Seppi, le père de Konrad, une enquête avec laquelle il faudrait bien en finir, et même si le roman se lit sans accrocs, il ne m'a guère procuré plus qu'un certain ennui…
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La lecture (audio) n'a pas été désagréable. C'est bien écrit, bien traduit (il me semble), et le comédien fait très bien le job. Mais je n'ai pas été emballée plus que ça par l'intrigue. Beaucoup de choses se devinent avant qu'elles soient révélées. Et des cold case, ce n'est pas le mieux en ce qui me concerne pour bien m'accrocher, l'enjeu est lointain et peu marquant. En plus il y a une des questions qui n'est pas résolue, et ça n'a l'air de perturber personne.
Bref, une expérience qui n'a pas été transcendante pour moi.
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Vous avez dit roman noir…que nenni, avec celui-là nous sommes chez Soulages ,dans l'ultra-noir ! Cette nouvelle enquête de Konrad ,gai comme un corbillard , toujours à la recherche du meurtrier de son horrible géniteur , et accessoirement de l'identité d'un cadavre emmuré (salut Edgar Allan Poe , autre joyeux drille) permet de faire le tour complet du Indridason Horror show :mari maltraitant , inceste, pédophilie (héréditaire !), alcoolisme, assassinats , délinquances diverses… bienvenue en Islande . Tous les personnages sont tristes ,tourmentés , de remords , de haines rentrées , de sentiment d'échec. L'intrigue est impeccablement menée , sur plusieurs plans temporels , on frôle parfois le fantastique ,le rythme est implacable mais trop c'est trop ,Arnaldur !.
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J'avoue avoir été légèrement déçue par ce quatrième tome de la série "Konrad".

Dans les trois premiers opus le personnage m'avait semblé sympathique malgré quelques défauts. Très amoureux de son épouse il avait eu pour maitresse la consoeur de l'épouse. Veuf, retraité de la police il a du mal à totalement décrocher. Une affaire l'obsède particulièrement, l'identité de la personne qui aurait assassiné son père -personnage peu recommandable- il y a plusieurs dizaines d'années.

Dans ce quatrième volume trouver le coupable devient une véritable obsession. Konrad se rend insupportable pour ne pas dire détestable vis à vis de ses relations en les interrogeant et réinterrogeant sans arrêt.

Dans ses romans Indridasson évoque toujours plusieurs sujets plus ou moins liés, échelonnés dans le temps. Il sera question d'un cambriolage, de l'histoire d'Elisa, marié à un ancien militaire américain, de Bénony, de l'effondrement d'un mur, d'un cadavre, de pédophilie... . Pour ne pas se perdre il vaut mieux avoir lu les trois premiers tomes, l'auteur y faisant de nombreuse références.

Pour les inconditionnels d'Indridasson, Konrad n'est pas un nouveau Erlendur😞
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En refermant cette nouvelle tranche de vie de l'ex-enquêteur de la criminelle, j'ai eu envie de connaître l'âge de l'auteur. Je me suis demandé si Konrad reflétait un tant soit peu l'humeur d'Arnaldur Indriðason au moment où il immerge Konrad dans la recherche de vérités longtemps éludées.
Trop noir, assez violent, très désespéré, le Mur m'a semblé infranchissable, obstacle au moindre rai de lumière. J'ignore comment va évoluer Konrad la prochaine fois qu'il essaiera de dénouer l'écheveau du passé. En attendant, son père spirituel a opté pour le roman historique, signe peut-être d'une lassitude envers les univers morbides.
Cela dit, les fondamentaux (construction solide, écriture dense, personnages fouillés) demeurent, à la grande joie des inconditionnels du maître islandais. Moi, j'ai besoin de changer d'air.
.
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