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3,09

sur 532 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Il m'a manqué un vrai souffle à cette intrigue pour la trouver palpitante .

C'est dommage car la recherche du Livre du Roi, une des sagas islandaises considérées comme faisant partie du patrimoine de ce pays, est menée par un tandem qui se veut original entre un vieux prof grincheux, intrépide et alcoolique et un jeune étudiant timoré arrivant tout droit de son île natale , poursuivi par des méchants , nostalgiques du troisième Reich à cette époque un peu flottante des années 1955 à travers différents pays d'Europe hors l'Islande (c'est bien dommage !) .

On y retrouve des éléments historiques intéressants sur la tentative d'appropriation des légendes nordiques par les nazis et de l'utilisation par le compositeur Richard Wagner de thèmes de sagas islandaises ( ce qu'ont d'ailleurs également fait Shakespeare et Tolkien ) mais la façon de raconter cette chasse aux livres par l'auteur est souvent chaotique manquant de rythme et j'ai trouvé cette lecture assez rébarbative.
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Arnaldur Indridason réécrit « l'Ile au trésor » mais ici, pas de pirates mais de cruels nazis et un recueil de poèmes islandais mythologiques et héroïques datant du XIII siècle est le trésor à rechercher et à ramener en Islande. Nous sommes en 1955, Valdemar jeune étudiant naïf et timoré va être entrainé dans l'aventure de sa vie par un vieux professeur de l'université de Copenhague. L'Europe du Nord d'après guerre pour décor, d'Amsterdam à Berlin en ruine, les aventuriers amateurs vont affronter milles dangers pour rendre, à l'Islande, son histoire.

Hélas pour Arnaldur Indridason, l'Islande ne supporte pas l'eau tiède et « le livre du roi » donne une grande impression de déjà lu, le récit avance plan plan et souvent, faute impardonnable pour un roman d'aventure, le lecteur comprend et anticipe l'action avant les héros.

Il faudra attendre les trente dernières pages pour retrouver la douce musique mélancolique d'Arnaldur et entrevoir-enfin- le joli roman d'apprentissage que nous aurions pu lire. Reste une formidable déclaration d'amour de l'auteur aux livres et aux écrivains de son ile.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Quand on a l'habitude de lire les enquêtes du commissaire Erlendur, on ne peut s'empêcher d'être un peu déçu par "Le livre du roi"...

J'étais intriguée par le sujet de départ, un peu dans la veine de Da Vinci Code : un manuscrit perdu depuis des siècles, une quête historique, avec en toile de fond un pays et une culture qui m'attire beaucoup, à savoir, l'Islande.
Malheureusement les personnages principaux sont un peu caricaturaux : le jeune étudiant qui a tout à apprendre, un peu fragile et naïf et le professeur plus âgé avec un lourd secret qu'il tente d'oublier dans la boisson.
Je me suis un peu perdue dans toute l'histoire de ce manuscrit d'une valeur inestimable pour le peuple islandais avec tout ces noms en "-son" qui ne sont pas communs par chez nous et toutes ces péripéties entourant leur histoire. Mais ce n'est pas ce qui m'a le plus gênée.

Ce qui m'a vraiment déplu ce sont les situations assez rocambolesques qui entourent cette quête et l'incroyable chance des personnages principaux ! La scène qui m'a le plus interloquée : la fuite de Berlin Ouest vers l'Allemagne de l'Est alors qu'ils sont tous les deux recherchés par la police. C'est bien connu les frontières en temps de Guerre Froide n'étaient pas du tout surveillées !
Quand on connait la finesse des enquêtes d'Erlendur, c'est à se demander s'il s'agit du même auteur !

On sent que l'auteur a voulu rendre hommage à son pays et ses trésors patrimoniaux, mais à mon sens c'est un peu raté ...

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1955, un jeune étudiant islandais débarque à Copenhague pour étudier avec un spécialiste des sagas islandaises. Ce qui devait être un chemin d'érudition tourne au cauchemar. le professeur est alcoolique au dernier degré, Copenhague truffé d'espions allemands, les recherches historiques balayées d'un coup de manche au profit d'une recherche du « livre du roi », volé par les Nazis pendant la Seconde guerre mondiale.
Le duo improbable du jeune naïf et du vieux menteur parcourt l'Allemagne en ruine, traverse les mers en clandestin en quête du manuscrit fondateur de l'Islande.
Bien loin des aventures d'Erlendur, Indridason nous emmène dans ce roman noir au coeur des mythes germano-nordiques avec en filigrane l'Europe d'après-guerre et l'amour des livres.
Malgré mon intérêt personnel pour ces sujets et mon affection particulièrement pour l'oeuvre d'Indridason, j'ai eu un mal fou à entrer dans ce roman. Trop de références mal connues, pléthore de noms islandais ont certainement parasités ma lecture. La forme très classique, des personnages un peu trop convenus et un rythme mollasson m'ont définitivement achevée.
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D'abord, il m'a tapé dans l'oeil avec son titre, le Livre du roi, qui m'a fait penser à la Reine des lectrices mais ici rien à voir, on n'est pas dans un univers humoristique, anglais de surcroît. Non, ici, on nage dans l'imaginaire islandais, plus précisément dans les eaux des sagas nordiques qui puisent leurs racines dans la nuit des temps. En commençant ma plongée, je me réjouissais à l'avance de les avoir trouvés, ce livre et cet auteur autour de qui je tournais depuis quelques temps sans oser aborder ses rivages. le fait qu'il écrive des romans policiers me promettait des heures de lectures passionnées et passionnantes.

Mais le livre du roi ne se présente pas tout à fait comme un policier, même s'il emprunte pas mal au genre. le livre du roi ressemble plutôt à un roman d'apprentissage, raconté par Valdemar, un jeune homme fasciné par les langues et la littérature. En quittant l'Islande pour étudier à l'université de Copenhague dans les années 1950, il va rencontrer le professeur, un homme aux apparences grossières mais aussi un érudit original qui cache un lourd secret. En effet, il cherche avidement et passionnément un livre, un manuscrit aussi rare que précieux, l'Edda poétique que tous appellent le livre du roi, saga illustre rédigée au 13ème siècle, récit sur lequel s'appuient les mythes fondateurs germaniques.

Valdemar se laisse entraîner par le professeur dans sa quête sacrée et le roman d'aventures peut débuter. Dès lors, d'anciens nazis et leurs héritiers, eux aussi à la recherche de ce livre, vont croiser la route de nos deux héros, ainsi que d'autres personnages, des libraires berlinois, des hommes d'affaires véreux ou encore des jeunes femmes vulnérables… le jeune Valdemar est un personnage très pur, en quête de père et qui en trouve un dans ce compagnon d'aventures qu'est le professeur.

Le résumé de l'histoire m'a semblé passionnant mais il ne l'est pas toujours dans ce récit tout de même intéressant. Il faut suivre le fil des aventures, qui s'éclaircissent au fur et à mesure tant Indridason reprend inlassablement les éléments pour les expliquer, ce qui donne souvent lieu à des longueurs. Mais finalement je me suis laissée prendre par le récit et globalement j'ai apprécié les intrigues et les détours que prennent les personnages, en proie parfois à d'étranges situations.

Evidemment, j'aurais pu me noyer avec tous ces noms islandais qui au départ brouillent la navigation. Mais j'ai continué ma lecture, me concentrant sur cette fabuleuse quête, au nom de quoi des meurtres ont lieu. Je dois quand même avouer qu'à un moment donné, j'ai songé abandonner car le récit donnait des signes de faiblesse évidents : manque de logique, ressassement d'éléments… Mais passé ce cap, je me suis raccrochée à la quête, qui est aussi une symbolique forte : ce livre du roi que défend le professeur envers et contre tous est un superbe symbole pour tous ceux qui aiment les livres et croient en leurs pouvoirs. J'oublie une chose, essentielle, qui n'a cessé de me surprendre au fil de ma lecture, l'écriture d'Indridason qui m'a beaucoup plu, notamment sa façon d'approcher et de révéler la psychologie de ses personnages, tout en combinant les intrigues, les ombres noires qui les suivent malgré eux, mais aussi et surtout leur part de lumière, permanente en dépit des évènements, incandescente.

Lien : http://blogs.lexpress.fr/les..
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"De nombreux allemands avaient la certitude que l'univers mythologique nordique constituait le patrimoine naturel de l'Allemagne et recherchaient leur parenté avec les nations scandinaves.
     Ainsi :  deux personnages : un vieil universitaire spécialisé dans la littérature médiévale islandaise, alcoolique et colérique , accompagné d'un stagiaire : Valdemar, premier de la classe, nonchalant, plus intéressé par la paleographie que par la vie réelle,évoluent au fil des pages à la recherche d'un fragment de texte disparu. Et c'est ainsi, que nous, lecteurs, bénéficions , ou subissons, leurs déambulations , de pages en feuillets disparus, en livres recopiés les siècles précédants , de bibliotheques en cours de  déménagement, en auberges d'archivages(si, si : gite, repas et vieux papiers)
Les indices, permettant à l'intrigue d'évoluer, nous sont fournis par l'un des 2 protagonistes, comme un lapin sort du chapeau du prestidigitateur.
   Les 2 héros sont comme extraits d'une B. D. belge, schématiques et bien détourés, sautant et rebondissant de planches en pages.
Peut-on reprocher aux  noms des personnages ou des lieux  cités, d'avoir des consonnances qui ne facilitent décidément pas cette lecture peu fluide? La traduction parait même aggraver le probleme. La plume, elle même n'est pas" de haute volée ".
Certainement très documenté concernant la littérature islandaise, ce polar devient étouffant de par l'érudition affichée de son auteur.
     D'Arnaldur Indridason, j'ai prélevé ce livre car je  cherchais "le roi et l'horloger"...le mot roi...
Dans ce cas : erreur à éviter.
Je ne retrouve pas l'atmosphère du "jardin des jarres" ou de  " la dame en vert". Mais bien sûr, je voulais lire un polar , pas une "quête initiatique".L 'action dure, débute apres la p. 106 : 2 cadavres se superposent (idem dans "la dame en vert" ) , suivis successivement par 2 autres. le manuscrit aurait-il des pouvoirs maléfiques ?
Donc, de cet auteur, j'ai préféré les écrits avec le commissaire Erlendur
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Indridason a voulu sans doute s'offrir une petite récréation. Pas de polar cette fois, encore qu'il y ait de nombreux points communs avec ce genre particulier. Pas de commissaire à la recherche de coupables, mais un vieux professeur sympa bien qu'alcoolique obstiné par « le livre du roi », ce manuscrit ancien, oeuvre culte de la civilisation islandaise, qu'il a perdu et qu'il veut absolument récupérer.
La lecture de ce roman m' a fait passer par des sentiments fort différents. Au début l'auteur plante le décor et nous présente Valdemar, un jeune étudiant islandais qui rejoint le professeur à Copenhague pour y suivre des études sur la littérature ancienne de son pays. Cela m' a semblé ennuyeux, les noms islandais foisonnent, impossible de les retenir bien sûr mais ce n'est heureusement pas important.
Petit à petit je suis devenu plus indulgent car Indridason est toujours un maître du suspense et j'ai considéré cette lecture comme une récréation, mais pour moi cette fois. le professeur entraîne son élève (presque malgré lui) dans un périple sans fin pour retrouver son trésor, que de méchants ex-nazis (nous sommes en 1955) convoitent également. Cela permet d'apprendre un peu de l'histoire islandaise, libérée totalement du Danemark en 1944, et aussi des théories scabreuses du régime nazi.
Puis tout dérape ! Il y a des morts et des blessés, nos deux héros ont un révolver sur la tempe, on se croirait dans un album de Tintin, comme le dit très justement une autre lecteur Babelio, mais cela ne choque pas dans une BD vieille de quatre-vingts ans. Ce qui choque ici, ce sont les énormités que le lecteur doit accepter. Accusés de meurtres en Allemagne, le professeur et Valdémar sont recherchés par les polices internationales mais n'en poursuivent pas moins leur chasse au trésor comme si tout allait bien. Rattrapé par ses ennemis après un épisode digne d'un mauvais James Bond, le professeur dit préférer mourir que de ne pas ramener le « livre du roi », et exige que son jeune disciple fasse de même.
Pour savoir qui a été sauvé, et ce qui a été sauvé, il faut avoir la patience d'arriver aux toutes dernières pages. Bon courage !
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Parfois la lecture d'un 4e de couverture réussi vous fait acheté un livre. C'est ce qui m'est arrivé avec le "Livre du roi". Après lecture, un petit polar islandais, une série B. L'histoire d'un vieux professeur et de son élève courant après un manuscrit volé, imité par d'anciens et méchants nazis. Les personnages sont fades et cette soi-disant quête effrénée également. Je n'ai pas vraiment vibré. Une copie ratée d'Indiana Jones.
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Me voilà perplexe après la lecture de ce roman. J'ai eu beaucoup de mal à retrouver le style d'Arnaldur Indridason dans cette histoire à l'écriture narrative assez pauvre ponctuée de répétitions régulières. L'impression de lire un premier roman pas très bon sur lequel l'auteur n'aurait pas pris la peine de relire et corriger à perdurer tout au long de la lecture. le démarrage est long, voire un peu ennuyeux. À l'image de son récit le narrateur Valdemar est un personnage lisse, sans caractère. Il faut attendre un bon quart du livre avant qu'il ne se passe réellement quelque chose d'intéressant au niveau de l'intrigue et même là, j'ai eu peine à y trouver de l'intérêt. Parfois quelques soubresauts dans l'histoire donnent un peu de relief à la lecture mais ne suffisent pas, malheureusement, à en faire un bon roman.


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Je ne suis pas comme la plupart des lecteurs de ce livre : je ne peux pas être déçu de ce roman car je ne connais(sait) pas l'auteur, mais il est vrai que je me suis un peu ennuyé. le début est lent, l'intrigue pourrait etre originale, mais elle tourne vraiment uniquement autour du livre. Heureusement, la fin est un peu plus excitante, même si j'ai eu beaucoup de mal à finir ce livre..mais je n'en resterais pas là...j'en testerais un autre.
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