"De nombreux allemands avaient la certitude que l'univers mythologique nordique constituait le patrimoine naturel de l'Allemagne et recherchaient leur parenté avec les nations scandinaves.
Ainsi : deux personnages : un vieil universitaire spécialisé dans la littérature médiévale islandaise, alcoolique et colérique , accompagné d'un stagiaire : Valdemar, premier de la classe, nonchalant, plus intéressé par la paleographie que par la vie réelle,évoluent au fil des pages à la recherche d'un fragment de texte disparu. Et c'est ainsi, que nous, lecteurs, bénéficions , ou subissons, leurs déambulations , de pages en feuillets disparus, en livres recopiés les siècles précédants , de bibliotheques en cours de déménagement, en auberges d'archivages(si, si : gite, repas et vieux papiers)
Les indices, permettant à l'intrigue d'évoluer, nous sont fournis par l'un des 2 protagonistes, comme un lapin sort du chapeau du prestidigitateur.
Les 2 héros sont comme extraits d'une B. D. belge, schématiques et bien détourés, sautant et rebondissant de planches en pages.
Peut-on reprocher aux noms des personnages ou des lieux cités, d'avoir des consonnances qui ne facilitent décidément pas cette lecture peu fluide? La traduction parait même aggraver le probleme. La plume, elle même n'est pas" de haute volée ".
Certainement très documenté concernant la littérature islandaise, ce polar devient étouffant de par l'érudition affichée de son auteur.
D'Arnaldur
Indridason, j'ai prélevé ce livre car je cherchais "
le roi et l'horloger"...le mot roi...
Dans ce cas : erreur à éviter.
Je ne retrouve pas l'atmosphère du "jardin des jarres" ou de " la dame en vert". Mais bien sûr, je voulais lire un polar , pas une "quête initiatique".L 'action dure, débute apres la p. 106 : 2 cadavres se superposent (idem dans "la dame en vert" ) , suivis successivement par 2 autres. le manuscrit aurait-il des pouvoirs maléfiques ?
Donc, de cet auteur, j'ai préféré les écrits avec le commissaire Erlendur