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3,09

sur 532 notes
Valdemar, jeune et brillant étudiant islandais quitte son île natale à l'automne 1955 pour se rendre à Copenhague où il souhaite étudier à la section des antiquités nordiques de l'université de la Ville.
Et c'est muni d'une lettre de recommandation qu'il doit se présenter au Professeur auprès de qui il doit étudier.
Mais lorsqu'il arrive au bureau du Professeur personne ne lui répond alors qu'ils avaient rendez-vous, une seconde tentative de Valdemar pour le rencontrer va à nouveau s'avérer un échec puisque Le Professeur a un visiteur qui lui tient des propos que Valdemar trouve assez alarmants (même s'il n'était pas censé écouter la conversation) sur la situation du Professeur au sein de l'université.
Mais Valdemar n'a pas l'intention de renoncer et lorsqu'il reviendra le lendemain, il trouvera Le Professeur totalement ivre et à nouveau ne pourra rien entreprendre.
Mais cette fois, Valdemar est bien décidé, il reviendra à nouveau le jour suivant et attendra Le Professeur jusqu'à ce qu'il le reçoive.
Et si cette fois, il arrive bien à le rencontrer, l'entrevue ne va pas se dérouler comme il l'espérait, et c'est tout juste si le vieil homme ne le renvoie pas en Islande après avoir détruit sa lettre de recommandation sans même y jeter un oeil.
Mais lorsque Le Professeur se rendra compte que Valdemar est capable de déchiffrer les vieux manuscrits islandais ou bien encore ceux en latin ou en grec, il va alors lui demander de l'assister dans une quête qu'il livre depuis 10 ans, depuis ce jour fatidique où il s'est fait voler « le livre du roi » par Erich von Orlep un dignitaire nazi prêt aux plus viles bassesses et aux pires des crimes pour obtenir ce qu'il veut.
Ensemble ils vont parcourir l'Europe pour retrouver le manuscrit, mais un terrible danger les suit : le fils de von Orlep et ses amis « Wagnérianistes » qui rêvent de relever l'Allemagne nazie de ses cendres sont à leurs trousses semant la mort derrière eux.
Un bon livre d'aventure qui mêle à la fois le passé colonialiste du Danemark vis-à-vis de l'Islande et les mythes germaniques qui ont tant fascinés les nazis.
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La quête d'une vie, c'est ce que raconte ce livre.
Et une initiation.
N'étant pas fan de polars, Arnaldur Indridason réussit à m'embarquer avec succès dans cette folle poursuite à la recherche d'un manuscrit islandais plusieurs fois centenaire.
Dans les années 50, le spectre des nazis plane encore, même à l'université de Copenhague.
Grâce à la narration à la première personne, l'auteur imprime avec beaucoup de réussite un rythme très soutenu aux informations qu'il révèle à ce jeune étudiant mais nous laisse le temps de nous attacher aux personnages, en particulier à ce vieux professeur alcoolique. Attachement non sans dangers quand même.
Dans cette enquête, tout ce que je n'apprécie pas du polar est supprimé.
Le plaisir de l'aventure est donc au rendez-vous.
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Fan de Arnaldur Indridason, je suis ! Dans ce roman, il change un peu de registre en nous emmenant, en 1955, dans la quête d'un vieux manuscrit qui va causer bien des vicissitudes à ses deux héros (un vieux professeur et l'un de ses étudiants) lors d'un périple les conduisant successivement en Islande, au Danemark et en Allemagne de l'est. Leur vie est sans cesse mise en danger car ils ne sont pas les seuls à vouloir récupérer le document qui a tant de prix à leurs yeux. Une aventure à la Indiana Jones qui se lit facilement. Les personnages, bosselés par la vie, sont attachants. Un bon moment de lecture, même si je préfère l'abrupt Erlendur, son enquêteur légendaire !
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le livre du roi est un ouvrage islandais d'une valeure inestimable. Pendant la seconde guerre mondiale il a été volé au professeur qui était entrain de l'étudier pour finalement disparaître dans la nature. 10ans après la fin du conflit le professeur lesé entraîne un de ses étudiants dans une course à travers l'Europe pour retrouver ce trésor du patrimoine islandais. Mais ils ne sont pas les seuls sur sa piste... partout le danger rôde !
Si j'ai trouvé la quête assez intéressante, d'Islande au Danemark en passant par l'Allemagne et le duo très improbable étudiant droit et naïf / professeur malheureux, obnubilé et alcoolique ca n'a pas suffit à me transporter. J'avoue être totalement ignorante de l'Histoire des pays nordiques et l'importance qu'un tel livre pourrait avoir pour le peuple islandais. Après tout comme c'est bien exprimé dans le livre: la Joconde est un trésor du patrimoine italien et pourtant il trône en France 😅

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"De nombreux allemands avaient la certitude que l'univers mythologique nordique constituait le patrimoine naturel de l'Allemagne et recherchaient leur parenté avec les nations scandinaves.
     Ainsi :  deux personnages : un vieil universitaire spécialisé dans la littérature médiévale islandaise, alcoolique et colérique , accompagné d'un stagiaire : Valdemar, premier de la classe, nonchalant, plus intéressé par la paleographie que par la vie réelle,évoluent au fil des pages à la recherche d'un fragment de texte disparu. Et c'est ainsi, que nous, lecteurs, bénéficions , ou subissons, leurs déambulations , de pages en feuillets disparus, en livres recopiés les siècles précédants , de bibliotheques en cours de  déménagement, en auberges d'archivages(si, si : gite, repas et vieux papiers)
Les indices, permettant à l'intrigue d'évoluer, nous sont fournis par l'un des 2 protagonistes, comme un lapin sort du chapeau du prestidigitateur.
   Les 2 héros sont comme extraits d'une B. D. belge, schématiques et bien détourés, sautant et rebondissant de planches en pages.
Peut-on reprocher aux  noms des personnages ou des lieux  cités, d'avoir des consonnances qui ne facilitent décidément pas cette lecture peu fluide? La traduction parait même aggraver le probleme. La plume, elle même n'est pas" de haute volée ".
Certainement très documenté concernant la littérature islandaise, ce polar devient étouffant de par l'érudition affichée de son auteur.
     D'Arnaldur Indridason, j'ai prélevé ce livre car je  cherchais "le roi et l'horloger"...le mot roi...
Dans ce cas : erreur à éviter.
Je ne retrouve pas l'atmosphère du "jardin des jarres" ou de  " la dame en vert". Mais bien sûr, je voulais lire un polar , pas une "quête initiatique".L 'action dure, débute apres la p. 106 : 2 cadavres se superposent (idem dans "la dame en vert" ) , suivis successivement par 2 autres. le manuscrit aurait-il des pouvoirs maléfiques ?
Donc, de cet auteur, j'ai préféré les écrits avec le commissaire Erlendur
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Un polar islandais avec un arrière-fond historique: cela se passe en 1955, à Copenhague un professeur islandais de littérature nordique ancienne emmène avec lui un jeune étudiant, islandais lui aussi, à la rechercher d'un des manuscrits islandais les plus précieux, le Livre du Roi. Leur quête les mèneront dans plusieurs pays d'Europe.
C'est bien écrit, l'auteur sait ménager le suspense. C'est parfois un peu compliqué à suivre, avec tous ces noms d'oeuvres islandaises anciennes qui sont affaire de spécialistes et parfois certains événements apparaissent invraisemblables. Au final, un livre agréable à lire, distrayant, avec pas mal de choses apprises sur la littérature islandaise ancienne.
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Indridason est selon moi un très bon auteur avec les livres policiers qui mettent en scène le commissaire Erlendur. le reste de ses romans me paraissent moins riches et moins intéressants. Et quand Indridason sort du genre policier ; j'apprécie encore moins. Ce qui est le cas pour le livre du roi, roman d'aventures par excellence : les personnages sont en quête d'un livre rare, un trésor de la littérature. Lecture sympathique mais pas passionnante. Pourtant le prologue était de bon augure. Dans les années 50, Valdemar, un jeune étudiant qui a tout à apprendre, va poursuivre ses études à Copenhague avec un professeur alcoolique, plutôt rustre. Leur relation initiale est compliquée mais très vite le professeur va entraîner l'étudiant dans sa folle quête : la quête de sa vie : retrouver le livre du roi, ce monument de la littérature islandaise. On oublie la crédibilité et on suit les aventures rocambolesque de ces 2 hommes à travers toute l'Europe.

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Traduit de l'islandais par Patrick Guelpa

Je connaissais l'auteur uniquement à travers ses polars. Ce roman est d'un tout autre genre, même s'il y a enquête, morts etc.
J'ai eu beaucoup de difficultés à le lire, surtout pendant les cents premières pages, que j'ai lu plus ou moins en diagonale. Car des références culturelles de l'Islande, je ne connais rien, ni de son Histoire d'ailleurs.
Je voulais arrêter ma lecture, et en même temps, je ne le pouvais pas. Car je voulais savoir si la recherche du précieux "Livre du Roi" aboutirait.
Je n'ai donc pas été emballée par ma lecture que je suis bien contente d'avoir terminé. Ouf !
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Le pitch est tentant, ainsi que l'auteur lorsqu'on a apprécié d'autres de ses romans, mais j'ai très moyennement apprécié celui-ci. Une part est due aux nombreuses références scandinaves que je ne connais pas, ce qui est totalement indépendant du talent d'Arnaldur Indridason, bien sûr. D'autre part, le récit est fort lent et on a l'impression de naviguer en lieux inconnus sans savoir vers quoi on va... Les toutes dernières pages installent un meilleur rythme mais ça ne suffit pas à me donner le sentiment de dynamiser un peu les choses.
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Les légendes du grand nord, récits épiques se situant à mi chemin entre la mythologie grecque et les textes sacrés (Bible, Thora) sont la passion de cet étudiant islandais qui va poursuivre ses études à Copenhague, sous la houlette d'un vieux professeur épris de boisson et, lui aussi, en quête du graal d'une nation qui a du mal à se trouver une identité.
Au gré de lettres manuscrites indéchiffrables, ils remontent des pistes jusqu'à l'occupation nazie (l'action se situe en 1955). Les nazis vouaient une adoration totale pour toute cette mythologie nordique, mettant en valeur la volonté et le courage et empreints d'une certaine pureté raciale.
Sans parler de tous ces noms aux consonances boréales qui sonnent à nos oreilles latines comme autant de cris métalliques, spécialement les patronymes islandais, où les consonnent se moquent allégrement des rares voyelles qu'ils ne martyrisent pas, force est de reconnaitre qu'on s'y perd un peu durant une bonne centaine de pages.
L'intrigue n'avance pas.
Et puis, d'un coup, sans crier gare, nous voilà propulsés dans l'Allemagne communiste (je rappelle que l'action se déroule au lendemain du traité de Varsovie) et, alors, tout s'accélère.
Ce qui me gêne en réalité dans ce faux polar, c'est le manque de style. Est-ce dû à un côté trop scolaire de l'auteur (on a l'impression de lire une thèse, un mémoire) ou à une traduction trop sage, quoi qu'il en soit cela sonne un peu comme une suite d'actions et de descriptions sans profondeur, sans signature, sans âme.
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