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3,73

sur 1006 notes
Erlendur est policier de nuit, et il est confronté à toute la misère humaine, les clochards, les femmes battues. Tout un panel bien réjouissant. La mort d'Hannibal va réveiller et révéler ses talents d'enquêteur et son obstination, alors que rien n'indique qu'il s'agit d'un meurtre. C'est un roman poignant et qui montre les débuts d'enquêteur du héros.
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Ce que j'aime avec cet auteur , c'est qu'il n'est pas nécessaire d'inventer des crimes spectaculaires pour l'histoire passionnante. Ce thriller en est la preuve.
Malgré les noms compliqués Islandais ce livre nous tient en haleine jusqu'au bout.
Un de ses meilleurs romans

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Arnaldur Indridason tourne immanquablement autour des mêmes thématiques, celles justement qui façonnent son personnage d'Erlendur Sveinsson, inspecteur auprès de la police islandaise : les disparitions soudaines et mystérieuses, les addictions, les liens familiaux et les laissés-pour-compte.
Avec ce titre, l'auteur fait un bon en arrière, dans les années 60 ou 70, et présente un jeune Erlendur, alors flic de proximité. Sortant du cadre de ses prérogatives, il va fouiner sur le décès d'un clochard, Hannibal, retrouvé noyé dans les tourbières. le constat d'accident ne va pas satisfaire le jeune flic, qui à force de persévérance, va finir par exhumer des indices et des liens entre la mort d'Hannibal et d'autres affaires en cours.
L'intérêt de ce roman n'est pas vraiment l'enquête, finalement assez simple et dont le traitement montre quelques failles. Erlendur est le véritable point focal du récit : ses expériences, ses douleurs contenues, ses obsessions. On y lit la construction de sa personnalité, toile de fond de la suite de la série, ses relations avec celle qui deviendra sa femme et son premier contact avec Marion Briem.
Le ton est rude et sec, les dialogues brusques et cinglants, les personnages désespérés et la vision de Reykjavik peu affriolante…
Sans être un maître du genre, Arnaldur Indridason a su créer un style et une ambiance propres, auxquels je reviens régulièrement.
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2e tome mais 1er du point de vue d'Erlandur Sveinsson, qui a l'air déjà populaire (?), parce que perso principal de la saga Indriadason certainement (?)

Alors nous voilà dans une succession d'interventions policières, dans les rues de la capitale islandaise, de nuit, avec l'énumération de tous ces pauvres gens ivres et perdus mais majoritairement ivres. Une notion redondante, vite lassante, devenue anodine hélas.

Heureusement, le fil rouge d'Hannibal reprend le dessus avec cette manière si particulière d'avancer dans les révélations au fil des rencontres des conversations, des mots lâchés plus ou moins écoutés mais toujours enregistrés au final. On y découvre cette communauté devenue universelle qu'en appelait clochards à cette époque. Fascinant, mais sans voyeurisme. Avec cette bienveillance, l'inexistence de jugement dans l'approche, même ressentie, de la part d'Erlandur, qui ne veut que savoir pourquoi, comment, un homme est mort.

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Une lecture sympathique mais une enquête qui traîne trop en longueur à mon goût.

Nous suivons ici Erlendur, policier de proximité, arpentant les rues de Reykjavik lors de ses patrouilles de nuit.
Touché émotionnellement par la mort d'un sans-abri, il essaiera de découvrir ce qui lui est vraiment arrivé, n'hésitant pas à revenir sur son passé, et à l'origine tragique de sa situation dans les rues.
En parallèle, nous enquêtons aussi sur la disparition d'une jeune femme sortant d'un bar.
Un lien s'établira-t-il entre les deux ?

Nous découvrons le personnage du jeune Erlendur, très appréciable, sensible.
Il enquêtera sans en dire un mot à ses supérieurs, de façon personnel, à ses heures perdues, ce qui plaira à Marion Briem à la fin du roman, sa future mentor.
Nous connaîtrons aussi son amour de jeunesse, Haldora.

Je lirai la suite, en espérant tout de même que celle-ci sera un peu moins longuette.
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Erlendur est nouveau dans la police et y effectue des veilles. Entre bagarres, cambriolages et violences conjugales, il tente d'élucider la mort d'un clochard auquel il s'est attaché. le préquel de la série est un roman sociétal plus que policier, nocturne et nostalgique, lent et empathique.
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J'ai été agréablement surprise par ce roman policier. N'ayant jamais lu de roman Islandais j'avais peur de me perdre dans les noms et j'avais pas mal d'apriorie (ambiance froide, une certaine distance dans le récit). Cependant ce roman a contredit tous mes aprioris, l'enquête est bien mené. L'enquêteur lui même semble plus humains que les autres personnages. Il m'a vraiment plus comme personnage.

De plus, l'auteur en profite pour mettre en avant des inégalités, des injustices sur la manière de traiter les gens en fonctions de leur milieu sociale et d'autre chose. Pour moi, ce côté là, du roman est positif (il n'en fait pas trop rassurez vous juste ce qu'il faut).

Bref je vous le conseille (ce roman islandais m'a donnée envie d'en lire d'autre).
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Arnaldur Indridason n'est pas comme les autres auteurs de romans policiers nordiques. Les crimes qu'il décrit ne sont pas particulièrement horribles. Ses méchants ne sont pas excessivement violents, et ses victimes ne sont pas particulièrement remarquables. Et son héros détective est si taciturne qu'il est à peine socialisé. Mais les romans de l'auteur islandais portent toutes les qualités qui les rendent si profondément agréables.
Ce roman est une préquelle, qui se déroule en 1974, alors que l'Islande célébrait le 1 100e anniversaire de sa colonisation - une époque où l'inspecteur Erlendur Sveinsson, un flic en patrouille de nuit avec la police de Reykjavik, assistait à des drames humains cachés aux autres. C' était un homme de la nuit, faisant des promenades solitaires autour de la ville, se rendant dans les cimetières pour trouver paix et réconfort et s'inquiétant de l'indifférence due la société envers des gens comme Hannibal, le clochard sans abri qui 's'est noyé comme un chien errant' dans un marais tourbeux. Pour l'avoir souvent mis en cellule pour ivresse et désordre, mais surtout pour l'empêcher de mourir de froid, Erlendur avait appris un peu la triste histoire d'Hannibal. Et dans ce roman, un an après sa mort, le jeune flic soupçonne qu'il a été assassiné.

Alors qu'Erlendur interroge d'autres sans-abri, il fait preuve de la compassion qui définit son personnage. C'est une générosité d'esprit qui s'étend à la fois aux vivants et aux morts, des femmes battues qui continuent de pardonner à leurs maris violents à la collégienne qui a disparu il y a 20 ans et sur les traces de laquelle il marche de temps en temps.

En réconfortant la soeur en deuil d'Hannibal, Erlendur révèle la tragédie personnelle qui explique à la fois la parenté qu'il ressentait avec son frère et son obsession de toujours pour les histoires et les légendes sur les personnes disparues. La majeure partie de sa vaste bibliothèque sur ce sujet morbide a à voir avec des voyageurs qui se sont égarés dans le désert et ont survécu grâce à d'incroyables exploits d'endurance' ou ont péri dans un 'abandon tragique aux forces de la nature'. Mais parce que des gens comme Hannibal "pourraient tout aussi bien se perdre dans les rues animées de Reykjavik que sur des sentiers de montagne isolés lors des tempêtes hivernales', il sera le champion de toutes ces âmes perdues.
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C'est mon second roman estival de l'enquêteur (pas encore d'ailleurs) islandais emblématique de l'oeuvre policière d'Indridason.
Il se trouve donc en position deux de l'intégrale qui vient d'être publiée dont je faisais le commentaire dans ma critique précédente (lien au dessous).
Alors que le premier roman était centré sur Marion Briem, ici on découvre réellement les débuts, en tant que simple agent de police, d'Erlendur Sveinsson.
En fin d'ouvrage semble avoir lieu la rencontre que l'on avait entrevue en fin de premier opus.
Ce tome 2 de l'intégrale a donc lieu en parallèle du tome 1 et ils convergent vers le tome 3 qui sera (sans doute) la première véritable enquête d'Erlendur. On devine par de petites phrases que cela concernera l'occupation étasunienne de l'île post seconde guerre mondiale.
L'intérêt de ce volume tient en la description de la mentalité du héros. de son travail de simple policier également. C'est presque un roman ethnographique de l'Islande des laissés pour compte, clochards et autres, du temps jadis.
On retrouve aussi un peu de nostalgie de la ville à la dimension encore humaine qui explose démographiquement, les aspirations de certains autochtones pour une vie "moderne" faite de pizzas et de hamburgers en rupture avec une certaine tradition.
Côté négatif, j'ai toujours beaucoup de mal avec le déroulement de l'enquête, et surtout les dialogues, que je trouve "forcés" et peu crédibles, voire (désolé, c'est mon ressenti) mal écrits/traduits.
Mais ces deux premiers volumes sont à mon avis une bonne entrée en matière dans l'univers islandais de l'enquêteur Erlendur.
https://www.babelio.com/livres/Indriason-Les-enquetes-dErlendur-Sveinsson-Integrale/1440419/critiques/3122581
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Cette lecture confirme mon adoration pour les polars islandais et pour cette nouvelle série que je prends plaisir à découvrir !
J'ai aimé lire ce nouvel opus, encore plus que le précédent, car l'enquête est captivante et intéressante !
La plume d'Arnaldur Indridason est toujours autant passionnante. L'ambiance qu'il met dans ses romans est prenante malgré un rythme assez lent.
Mais surtout, Erlendur est en train de prendre une grande place dans mon coeur parmi mes policiers préférés 🤩
Je n'ai plus qu'un mot à dire : Vite la suite !
(Je me retiens d'ailleurs pour ne pas lire tous les tomes d'un coup...)
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