AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,73

sur 1005 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est mon second roman estival de l'enquêteur (pas encore d'ailleurs) islandais emblématique de l'oeuvre policière d'Indridason.
Il se trouve donc en position deux de l'intégrale qui vient d'être publiée dont je faisais le commentaire dans ma critique précédente (lien au dessous).
Alors que le premier roman était centré sur Marion Briem, ici on découvre réellement les débuts, en tant que simple agent de police, d'Erlendur Sveinsson.
En fin d'ouvrage semble avoir lieu la rencontre que l'on avait entrevue en fin de premier opus.
Ce tome 2 de l'intégrale a donc lieu en parallèle du tome 1 et ils convergent vers le tome 3 qui sera (sans doute) la première véritable enquête d'Erlendur. On devine par de petites phrases que cela concernera l'occupation étasunienne de l'île post seconde guerre mondiale.
L'intérêt de ce volume tient en la description de la mentalité du héros. de son travail de simple policier également. C'est presque un roman ethnographique de l'Islande des laissés pour compte, clochards et autres, du temps jadis.
On retrouve aussi un peu de nostalgie de la ville à la dimension encore humaine qui explose démographiquement, les aspirations de certains autochtones pour une vie "moderne" faite de pizzas et de hamburgers en rupture avec une certaine tradition.
Côté négatif, j'ai toujours beaucoup de mal avec le déroulement de l'enquête, et surtout les dialogues, que je trouve "forcés" et peu crédibles, voire (désolé, c'est mon ressenti) mal écrits/traduits.
Mais ces deux premiers volumes sont à mon avis une bonne entrée en matière dans l'univers islandais de l'enquêteur Erlendur.
https://www.babelio.com/livres/Indriason-Les-enquetes-dErlendur-Sveinsson-Integrale/1440419/critiques/3122581
Commenter  J’apprécie          351
LeJeune Erlandur Sveisson, nouvel embauché dans la police de proximité de Rekjavik, est déjà vieux, mélancolique, et taiseux, la disparition de son frère alors qu'ils étaient enfants l'a figé dans les années cinquante. Mais si le jeune homme au visage triste est nostalgique il n'est pas réac et c'est parce qu'il est profondément humaniste et opiniâtre qu'Erlandur va s'intéresser à la mort par noyade d'un sdf, affaire trop rapidement classée justement parce qu'il ne s'agit que d'un clochard.

Accompagnons Erlandur dans les nuits sombres et glaciales de Reykjavik, accidents provoqués par des conducteurs avinés, bagarres entre pochtrons, violences conjugales, drogues, drames de la solitude, dès ses débuts dans la police, le jeune Erlandur va subir un concentrées d'épreuves qui sera un excellent prologue à sa carrière d'inspecteur à la Criminelle.

Si « les nuits de Reykjavik » n'a pas la force des grandes réussites d'Arnaldur Indridasson comme « La femme en vert » ou « Etranges rivages » reconnaissons à l'écrivain un formidable talent pour nous accompagner et nous faire aimer l' Islande.
La description méthodique du mode de vie de son pays au tournant des années soixante-dix nous captive, et voir Erlandur,désespéré, constater que ses collègues préfèrent manger des tartines italiennes appelées Pizza ou des sandwichs américains appelés Hamburger plutôt que des plats traditionnels islandais tels que du poisson bouilli, des abats surets conservés dans du petit lait, ou du boudin à la graisse de baleine est plutôt réjouissant…
Un petit Arnaldur en attendant un plus grand….
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          210
Quoi de mieux, me dis-je, que ce roman pour m'initier à la vie nocturne de la capitale islandaise avant d'y débarquer moi-même dans quelques jours ?

Prenons comme guide ce jeune Erlendur, il vient de rentrer dans la Police de proximité , on remarque au passage que ce pays a un effet rajeunissant, chic c'est mieux qu'un séjour en Thalasso , car j'ai connu Erlendur dans de précédentes aventures avec beaucoup plus d'heures de vol ...

Première étape de la visite, d'anciennes tourbières devenues terrain de jeu pour les gosses du quartier , n'hésitez pas à approcher et vous verrez l'anorak vert qui flotte, et oui vous avez raison ma p'tite dame , c'est Hannibal le clochard que l'on a découvert noyé .

Remontez dans le bus, je vous prie , pour un petit tour par les foyers de SDF , les caves insalubres ou les sorties de bar du samedi soir, sans oublier les accidents de la route et les cambriolages ...

Ah bon, alors finalement ça ressemble à chez nous avec son lot de laissés pour compte, les trafics de drogue, la violence conjugale et les beuveries ?
Commenter  J’apprécie          150
Erlendur est nouveau dans la police et y effectue des veilles. Entre bagarres, cambriolages et violences conjugales, il tente d'élucider la mort d'un clochard auquel il s'est attaché. le préquel de la série est un roman sociétal plus que policier, nocturne et nostalgique, lent et empathique.
Commenter  J’apprécie          140
Ce roman évoque la jeunesse d'Erlendur, simple policier qui patrouille dans les rues de Reykjavik. On voit une Halldora, jeune insouciante mais qui s'interroge déjà sur la nature de sa relation avec le héros. Indridason dresse le portrait d'une jeune policier sensible, qui s'intéresse aux disparitions inexpliquées plus qu'à sa vie sentimentale. Roman efficace dans la lignée des précédents mais qui donne une certaine fraîcheur à la saga.

Commenter  J’apprécie          131
Un vieil épisode des aventures d'Erlendur, très intéressant car cela se passe en 1974 et il est stagiaire à la police de Reykjavik. C'est le début de sa vocation.
Très intéressant de le voir jeune. Il observe énormément et fait preuve d'empathie vis vis d'un clochard que l'on retrouve noyé, il fait preuve également de patience et ténacité. Il fait aussi la connaissance de Marion Brenne qui ensuite deviendra sa supérieure hiérarchique.
C'est très intéressant et un bon suspense.
Commenter  J’apprécie          110
J'ai beaucoup aimé ce polar où la personnalité d'Erlendur (le personnage récurrent des romans d'Arnaldur) nous est montrée à ses débuts dans la police. Il y a une noyade suspecte d'un clochard et deux disparitions de femmes. On voit que dès son entrée dans la police, il est tenace. S'il a une conviction, il n'en démord pas et cherche à force d'interviews et de recherches sur le terrain à démasquer la vérité. C'est passionnant de le suivre dans ses investigations et de le voir progresser dans ses déductions. Brillant et une fin surprenante car si le hasard ne l'avait pas un peu aidé, il partait sur une fausse piste. Je l'ai lu d'une traite car je voulais connaître la fin même si à un moment je m'en suis doutée.
Commenter  J’apprécie          100
Arnaldur Indridason tourne immanquablement autour des mêmes thématiques, celles justement qui façonnent son personnage d'Erlendur Sveinsson, inspecteur auprès de la police islandaise : les disparitions soudaines et mystérieuses, les addictions, les liens familiaux et les laissés-pour-compte.
Avec ce titre, l'auteur fait un bon en arrière, dans les années 60 ou 70, et présente un jeune Erlendur, alors flic de proximité. Sortant du cadre de ses prérogatives, il va fouiner sur le décès d'un clochard, Hannibal, retrouvé noyé dans les tourbières. le constat d'accident ne va pas satisfaire le jeune flic, qui à force de persévérance, va finir par exhumer des indices et des liens entre la mort d'Hannibal et d'autres affaires en cours.
L'intérêt de ce roman n'est pas vraiment l'enquête, finalement assez simple et dont le traitement montre quelques failles. Erlendur est le véritable point focal du récit : ses expériences, ses douleurs contenues, ses obsessions. On y lit la construction de sa personnalité, toile de fond de la suite de la série, ses relations avec celle qui deviendra sa femme et son premier contact avec Marion Briem.
Le ton est rude et sec, les dialogues brusques et cinglants, les personnages désespérés et la vision de Reykjavik peu affriolante…
Sans être un maître du genre, Arnaldur Indridason a su créer un style et une ambiance propres, auxquels je reviens régulièrement.
Commenter  J’apprécie          60
Mon premier Indridason.
Mis à part les noms de personnes et de lieux sur lesquels j'ai pas mal "buté", la lecture de ce policier a été plutôt agréable.
Erlendur est policier de proximité à Reykjavik en équipe de nuit.
Un an plus tôt, un SDF, Hannibal, qu'Erlendur connaissait, est mort noyé dans les tourbières. Cette mort a vite été classée comme accidentelle.
Erlendur est "hanté" par le souvenir du clochard et n'arrive pas à croire à cette version des faits. Il va donc mener sur son temps libre et avec ses moyens, l'enquête pour reconstituer la vie d'Hannibal et les événements qui ont provoqué sa descente aux enfers.
Une plongée dans la misère des marginaux de la capitale Islandaise.
Commenter  J’apprécie          68
Les avis sur "les nuits de Reykjavik" sont assez contrastés. En ce qui me concerne, je vais rejoindre le camp de ceux qui n'ont pas été franchement convaincus par ce roman. Ce n'est pas que ce soit désagréable, mais il ne se passe vraiment pas grand chose, l'histoire est lente, multipliant les digressions dont je n'ai pas forcément perçu le sens. S' agissait-il de dresser le portrait des laissés pour compte d'un pays en cours de profonde mutation ? Peut-être cette histoire, qui relate les débuts dans la police d'Erlendur, est-elle finalement à réserver aux inconditionnels du héros créé par Arnaldur Indridason...
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (2586) Voir plus



Quiz Voir plus

Arnaldur Indridason

Un soir glacial de janvier, un petit garçon asiatique de 12 ans qui rentrait de son école est assassiné au pied d’un immeuble de la banlieue de Reykjavik.

La Cité des jarres (2005)
La Femme en vert (2006)
La Voix (2007)
L'Homme du Lac (2008)
Hiver arctique (2009)
Hypothermie (2010)
La Rivière Noire (2011)
Betty (2011)
La Muraille de lave (2012)
Etrange Rivage (2013)

10 questions
271 lecteurs ont répondu
Thème : Arnaldur IndriðasonCréer un quiz sur ce livre

{* *}