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3,73

sur 1008 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Arnaldur Indridason tourne immanquablement autour des mêmes thématiques, celles justement qui façonnent son personnage d'Erlendur Sveinsson, inspecteur auprès de la police islandaise : les disparitions soudaines et mystérieuses, les addictions, les liens familiaux et les laissés-pour-compte.
Avec ce titre, l'auteur fait un bon en arrière, dans les années 60 ou 70, et présente un jeune Erlendur, alors flic de proximité. Sortant du cadre de ses prérogatives, il va fouiner sur le décès d'un clochard, Hannibal, retrouvé noyé dans les tourbières. le constat d'accident ne va pas satisfaire le jeune flic, qui à force de persévérance, va finir par exhumer des indices et des liens entre la mort d'Hannibal et d'autres affaires en cours.
L'intérêt de ce roman n'est pas vraiment l'enquête, finalement assez simple et dont le traitement montre quelques failles. Erlendur est le véritable point focal du récit : ses expériences, ses douleurs contenues, ses obsessions. On y lit la construction de sa personnalité, toile de fond de la suite de la série, ses relations avec celle qui deviendra sa femme et son premier contact avec Marion Briem.
Le ton est rude et sec, les dialogues brusques et cinglants, les personnages désespérés et la vision de Reykjavik peu affriolante…
Sans être un maître du genre, Arnaldur Indridason a su créer un style et une ambiance propres, auxquels je reviens régulièrement.
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2e tome mais 1er du point de vue d'Erlandur Sveinsson, qui a l'air déjà populaire (?), parce que perso principal de la saga Indriadason certainement (?)

Alors nous voilà dans une succession d'interventions policières, dans les rues de la capitale islandaise, de nuit, avec l'énumération de tous ces pauvres gens ivres et perdus mais majoritairement ivres. Une notion redondante, vite lassante, devenue anodine hélas.

Heureusement, le fil rouge d'Hannibal reprend le dessus avec cette manière si particulière d'avancer dans les révélations au fil des rencontres des conversations, des mots lâchés plus ou moins écoutés mais toujours enregistrés au final. On y découvre cette communauté devenue universelle qu'en appelait clochards à cette époque. Fascinant, mais sans voyeurisme. Avec cette bienveillance, l'inexistence de jugement dans l'approche, même ressentie, de la part d'Erlandur, qui ne veut que savoir pourquoi, comment, un homme est mort.

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Erlendur est nouveau dans la police et y effectue des veilles. Entre bagarres, cambriolages et violences conjugales, il tente d'élucider la mort d'un clochard auquel il s'est attaché. le préquel de la série est un roman sociétal plus que policier, nocturne et nostalgique, lent et empathique.
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C'est mon second roman estival de l'enquêteur (pas encore d'ailleurs) islandais emblématique de l'oeuvre policière d'Indridason.
Il se trouve donc en position deux de l'intégrale qui vient d'être publiée dont je faisais le commentaire dans ma critique précédente (lien au dessous).
Alors que le premier roman était centré sur Marion Briem, ici on découvre réellement les débuts, en tant que simple agent de police, d'Erlendur Sveinsson.
En fin d'ouvrage semble avoir lieu la rencontre que l'on avait entrevue en fin de premier opus.
Ce tome 2 de l'intégrale a donc lieu en parallèle du tome 1 et ils convergent vers le tome 3 qui sera (sans doute) la première véritable enquête d'Erlendur. On devine par de petites phrases que cela concernera l'occupation étasunienne de l'île post seconde guerre mondiale.
L'intérêt de ce volume tient en la description de la mentalité du héros. de son travail de simple policier également. C'est presque un roman ethnographique de l'Islande des laissés pour compte, clochards et autres, du temps jadis.
On retrouve aussi un peu de nostalgie de la ville à la dimension encore humaine qui explose démographiquement, les aspirations de certains autochtones pour une vie "moderne" faite de pizzas et de hamburgers en rupture avec une certaine tradition.
Côté négatif, j'ai toujours beaucoup de mal avec le déroulement de l'enquête, et surtout les dialogues, que je trouve "forcés" et peu crédibles, voire (désolé, c'est mon ressenti) mal écrits/traduits.
Mais ces deux premiers volumes sont à mon avis une bonne entrée en matière dans l'univers islandais de l'enquêteur Erlendur.
https://www.babelio.com/livres/Indriason-Les-enquetes-dErlendur-Sveinsson-Integrale/1440419/critiques/3122581
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Ben pour moi c'est pas le meilleur.
Un sdf retrouvé noyé dans une ancienne tourbière , une femme disparue le même jour… deux histoires classées sans suite que l'agent de police Erlendur va résoudre entre ses rondes de nuits et son obsession pour les enquêtes non résolues.
Des chapitres entiers sur les petits délits qui émaillent les tournées des policiers de nuits et progressivement la lumière qui se fait sur ces deux histoires dont on comprends très vite qu'elles sont liées,
J'ai terminé le livre en me disant « tout ça pour ça ! »
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J'ai beaucoup aimé ce polar où la personnalité d'Erlendur (le personnage récurrent des romans d'Arnaldur) nous est montrée à ses débuts dans la police. Il y a une noyade suspecte d'un clochard et deux disparitions de femmes. On voit que dès son entrée dans la police, il est tenace. S'il a une conviction, il n'en démord pas et cherche à force d'interviews et de recherches sur le terrain à démasquer la vérité. C'est passionnant de le suivre dans ses investigations et de le voir progresser dans ses déductions. Brillant et une fin surprenante car si le hasard ne l'avait pas un peu aidé, il partait sur une fausse piste. Je l'ai lu d'une traite car je voulais connaître la fin même si à un moment je m'en suis doutée.
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Mon premier Indridason.
Mis à part les noms de personnes et de lieux sur lesquels j'ai pas mal "buté", la lecture de ce policier a été plutôt agréable.
Erlendur est policier de proximité à Reykjavik en équipe de nuit.
Un an plus tôt, un SDF, Hannibal, qu'Erlendur connaissait, est mort noyé dans les tourbières. Cette mort a vite été classée comme accidentelle.
Erlendur est "hanté" par le souvenir du clochard et n'arrive pas à croire à cette version des faits. Il va donc mener sur son temps libre et avec ses moyens, l'enquête pour reconstituer la vie d'Hannibal et les événements qui ont provoqué sa descente aux enfers.
Une plongée dans la misère des marginaux de la capitale Islandaise.
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1er roman que je lis de cet auteur. Alors j'ai choisi la première enquête, même si elle a été écrite bien après.
L'enquête n'a rien de palpitant. Pourtant j'ai pris plaisir à la lecture, simple et efficace et je n'ai eu aucun mal à me transporter dans le froid mordant de Reykjavik.
Autant qu'une intrigue policière, on y découvre un constat sur notre société, toujours aussi prête à classer rapidement la mort d'un clochard sans chercher bien plus loin.
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Les premiers pas d'Erlendur dans la police, avant qu'il ne rejoigne la criminelle, un prequel de la série en quelque sorte.
Les nuits en Islande semblent bien sombres. Les hommes qui battent leurs femmes ne risquent pas grand chose. Les SDF sont imbibés, ou shootés. C'est d'ailleurs à cause de l'un d'eux qu'Erlendur se lance dans une quête de la vérité qui montre déjà ce qu'il sera dans sa carrière de commissaire plus tard.
Si le fil de l'intrigue est cohérent, il mène à moins de complexité que les autres enquêtes d'Erlendur et comme aucun des personnages que l'on côtoie habituellement dans la série n'est présent, on perd un peu le côté multipersonnages habituel. Elinborg, Sigurdur Oli ne sont pas encore dans le paysage. Ni encore les enfants d'Erlendur.
Bref une histoire en deça de ce qui fait la qualité habituelle de cette série.
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l'intrigue est bonne même si Erlandur par ses répétitions donne une certaine lourdeur au récit
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