Reine d'Egypte, tome 1

Avec sa série "Reine d'Egypte", intitulé "Aoi Horus no Hitomi - Dansou no Joou no Monogatari" (au Japon, on adore les titres à rallonge ^^), Chie Inudoh nous offre quelque part sa biographie d'Hatchepsout la première reine de l'Histoire de l'Humanité (un personnage fascinant, que j'ai hâte de croiser en roman ou en BD). C'est plutôt intéressant et plutôt rafraîchissant, mais en s'inscrivant dans la lignée des grands shojos historiques du « Groupe de l'An 24 » elle se retrouve avec la légendaire Oscar de Jarjayes qui regarde par-dessus ses épaules… ^^
Dans ce tome 1, la princesse Chepsout, garçon manqué qui a toujours surpassé les princes en tout, se désole d'être née femme et de ne pouvoir succéder à son père qu'elle aime et qu'elle hait en même temps. Les choses ne s'arrangent pas quand elle accepte d'offrir le pouvoir à son demi-frère en l'épousant, et elles s'arrangent encore moins à la mort du Pharaon Thoutmosis à la frontière kushienne… Face à l'incurie de son époux le Pharaon Thoutmosis II, elle fait le serment de prendre les choses en mains pour refaire de son pays un royaume de justice, et jette rapidement son dévolu sur Senmout le beau et jeune scribe dont le génie n'a égal que l'intégrité… To Be Continued ! ^^

Les graphismes globalement mainsteam sont aboutis, et si le charadesign sent le déjà vu, les décors eux sont réussis (on sent que la mangaka s'est bien documentée ^^). Alors oui c'est girly avec par exemple les passages toilette, maquillage, vêtement, parfum, bijoux, et manichéen avec une reine intelligente, progressiste et romantique, et un roi butor, machiste et libidineux… Mais je n'oublie pas moi que "Versailles no Bara" / "Lady Oscar" a commencé par 200 pages de crêpages de chignon entre Marie-Antoinette et Madame du Barry avant devenir à juste titre une série culte : le potentiel est là, reste à la mangaka à l'exploiter à bon escient !

PS1: ce titre lance avec quelques autres la collection kizuna des éditions Ki-oon, qui se sont aperçues que certaines séries catégorisées ont obtenu un public bien plus large que la catégorie dans laquelle elles avaient été rangées… C'est une belle initiative que je tiens personnellement à saluer : il n'est jamais trop tard pour briser les barrières et se rassembler sous une même bannière !

PS2: j'ai vu certaines critiques… Non les sacrifices de prisonniers à l'avènement d'un nouveau pharaon ne sont pas clichés, ici c'est juste l'acte stupide d'un souverain stupide… Non les esclaves en Egypte ne sont pas un cliché, ici il s'agit juste de prisonniers de guerre comme IRL… Non la condition féminine de l'Egypte antique n'est pas clichée, aussi paritaire qu'ait été l'Egypte antique il a toujours existé un plafond de verre… Ce qui est cliché, c'est celles et ceux qui se veulent constamment plus royalistes que le roi !

(...)
Le thème m'intéressait, vous vous en doutez si vous me connaissez un peu, s'agissant d'une femme cherchant à se libérer des carcans imposés à son sexe par la société dans laquelle elle vit. Ajoutons à cela le contexte de l'Egypte antique et c'était presque gagné. Presque seulement? Oui, parce que l'histoire ne m'a pas réellement passionnée. En grande partie du fait qu'il y a un côté trop adolescent dans les personnages et leurs actes. Sans doute parce que c'est le public-cible, mais du coup je ne me suis jamais sentie investie par ce qui se passait.

Les dessins sont plutôt jolis, c'est agréable à regarder. Je n'ai pas l'impression que ça sorte du lot par rapport à la majorité des mangas, mais je ne peux pas prétendre m'y connaître, alors je ne saurais pas juger de leur valeur objective. Subjectivement, ils m'ont bien plu et c'est ce qui compte pour moi. J'ai été déçue par le noir et blanc, par contre. Je sais que c'est le genre qui veut ça, mais j'ai trouvé très dommage de ne pas avoir de couleurs avec un environnement aussi riche que celui de l'Egypte antique, qui aurait, selon moi, mérité d'être mis en valeur par les couleurs qui lui correspondent.

Dans l'ensemble, j'ai été contente de découvrir enfin un manga dans son entier et celui-ci a été assez facile d'accès pour une néophyte telle que moi. Mais je n'ai pas été réellement intéressée par cette lecture et je ne pense pas lire la suite.
Lien : https://bienvenueducotedeche..

Un manga tout public où l'auteur fait le récit romancé d'une reine méconnue d'Egypte, Hachepsout (pour situer, avant le règne de Cléopâtre). Sa personnalité, son tempérament et la mémoire historique lui confère un portrait d'une femme moderne pour son époque et féministe.

A l'époque où le pouvoir Egyptien est donné aux hommes, la princesse Hatchepsout vise le trône du pharaon et se bat pour s'affranchir des conventions ancestrales. Toutefois, elle se heurte aux traditions, à la pensée unique et à l'opulent orgueil de son demi frère, Sethi, devenu son mari et pharaon.

Le graphisme fait l'éloge d'une Egypte riche et esthétique. Ce manga se veut démontrer une fresque historique et bibliographique. le dessin respecte l'engagement, néanmoins, les dialogues et l'argumentation sont à mon sens faiblardes pour reconnaître une récit appuyé et sérieux. C'est dommage.

J'ai vu passer ce manga un certain nombre de fois sur Instagram et il m'a tout de suite attiré l'oeil. J'ai toujours eu une attirance pour l'Egypte ancienne et voir une bande dessinée parler de l'une des premières reines d'Egypte, ça m'intriguait.

Chepsout est une jeune fille peu ordinaire. Première fille du pharaon Thoutmôsis Ier et de sa Grande Epouse Royale, elle ne pourra pas devenir reine à la suite de son père. Et Chepsout déteste ça, elle déteste le fait d'être née femme et que cela l'empêche d'accéder au trône. D'autant que cette jeune fille est plus forte et plus maline que son demi-frère qui est, lui, appelé à régner. Demi-frère qu'elle devra épouser d'ailleurs, pour assurer la légitimité de celui-ci sur le trône.

Ce premier tome nous permet de faire connaissance avec les principaux personnages de cette histoire : Chepsout, son frère et mari Thoutmosis II (lequel est montré comme un vrai crétin), son père... A travers ces pages, nous découvrons la personnalité de la jeune femme, nous voyons sa beauté, mais aussi son intelligence et sa force. Chepsout semble être le genre de femme qui ne se laisse pas marcher sur les pieds.

J'ai beaucoup apprécié que ce premier tome nous montre déjà des véracités historiques. Au travers de l'histoire qu'il raconte, nous découvrons aussi le fonctionnement de la royauté dans l'Egypte antique et c'est très intéressant. Nous avons des précisions sur certains rituels, certaines traditions. Nous apprenons sans nous en rendre compte.

Niveau dessins, déjà, la couverture est juste magnifique. Les dessins à l'intérieur sont également très beaux. Ils sont précis, réguliers, je regrette juste qu'ils soient en noir et blanc (mais bon, c'est un manga).

J'ai très envie de découvrir la suite !

Hatchepsout est la fille du pharaon, elle est mariée à son demi-frère Sethi avide de pouvoir qui devient, grâce à ce mariage, l'héritier du trône. Pourtant, elle ne se contentera pas d'être la "femme de" et ne voit pas pourquoi sa qualité de femme l'empêcherait de devenir pharaon!

Enfant elle n'a eu de cesse d'humilier Sethi au combat et sait se défendre toute seule. Promettant à sa mère de suivre ses désirs, elle mènera alors son combat pour s'affranchir des conventions. Considéré comme un manga féministe, la place de la femme dans la société est au centre de ce récit. Une mise en bouche sympathique pour ce manga historique, j'ai bien aimé suivre Hatchepsout mais surtout détester Sethi

Une série que j'ai beaucoup de mal à poursuivre et dont j'ai quelques doutes sur les multiples anachronismes.

Les échanges entre les personnages sont un peu trop mièvres à mon goût et je trouve le rythme de la narration assez inégal.

Je reconnais néanmoins une certaine maîtrise du dessin et apprécie la volonté de la mangaka de mettre en avant la force de caractère du personnage.

Reine d'Egypte, le magnifique manga de Chie Inudoh qui nous conte la vie d'Hatchepsout.

Si vous ne connaissez pas, cette page de l'histoire de l'Égypte des Pharaons, je vous invite vraiment à vous pencher dessus, c'est passionnant.

Car Hatchepsout est la première femme à avoir régné sur l'Égypte, a être montée sur le trône, épisode bien souvent méconnu et c'est surtout la preuve selon moi que l'histoire n'est qu'une certaine version et non la vérité...

Mais revenons en à nos moutons et à ce premier tome prometteur, on y découvre une jeune fille en construction, qui sait ce qu'elle veut et cherche à trouver les moyens de l'obtenir, une jeune fille qui a d'autres ambitions que celles que son statut de fille et de femme lui concède.

Un dessin sensuel, des personnages à la plastique irréprochable, des décors somptueux, tout est esthétique et agréable à nos yeux.

L'histoire est assez romancée pour nous tenir en haleine, et nous faire passer un bon moment de lecture, c'est donc avec plaisir que je découvrirais les tomes suivants.

Les mangas historiques ont le vent en poupe récemment. Alors pourquoi ne pas en profiter pour publier une série autour de l'Egypte ancienne qui fascine tant le public. Chie Inudoh décide de s'inspirer pour « Reine d'Egypte » d'une des plus anciennes reines de l'Histoire : Hatchepsout. Comme quoi la question de l'égalité professionnelle ne date pas d'hier. Effectivement, elle aurait pu aller dans la facilité en prenant Cléopâtre ou Néfertiti, plus connu du grand public. Pourquoi faire l'évidence alors qu'il existe d'autres destinées plus mystérieux ? En plus, cette reine a laissé des témoignages de son règne dont même des statuts à son effigie et une momie. Donc la mangaka à une personnalité, un contexte historique et des rites propres à leur religion. Tous les éléments sont réunis pour faire un récit haletant, pleins de rebondissements. Toutefois, elle prend quelques libertés historiques pour donner plus de caractère à son héroïne. A l'époque rien de surprenant que l'on se marie entre membre d'une même famille. Mais Hatchepsout régnait car son mari était encore un enfant. Un peu comme les régentes en France en attendant que le roi soit majeur. Cependant, la mangaka ne stipule nulle part qu'elle fait un manga historique dans la limite des connaissances actuelles. Elle s'inspire d'un personnage réel pour créer une histoire avec des éléments véridiques. Toutes la nuance est là. Ce qui n'empêche de se prendre au jeu et de tourner les pages avec satisfaction.
Lien : http://22h05ruedesdames.com/..

Un bon début de saga ! Les dessins sont plutôt jolis. L'intrigue est original et assez féministe. On en apprend beaucoup sur L'Egypte ancienne. Moi qui adore ça, je suis combler.
j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire cependant, car je n'ai plus l'habitude de lire des mangas. Mais, après quelques pages, cela a été bien plus facile.

L'idée de base de ce manga est très bonne et permet de découvrir l'Egypte ancienne et surtout la reine Hatshepsout, assez peu connue, qui d'épouse royale devint Pharaon et peut être considérée comme l'une des toutes premières reines de l'histoire (voire la toute première selon que l'on considère que Nitocris n'ai en fait pas existé...).


L'histoire en elle-même est plutôt sympathique et le soin des détails pour les dessins et représentations de la société égyptienne très appréciable. Les petits apartés expliquant les dieux, la pyramides sociale ou encore le déroulement des funérailles sont vraiment bien faits et pertinents. On sent que la mangaka s'est en effet bien documentée pour représenter le plus fidèlement possible la société égyptienne mais aussi ses personnages et le décors (sauf peut-être pour le temple d'Hathor mais il faut vraiment connaître l'art égyptien pour repérer l'erreur...). On y découvre une femme forte et déterminée, souhaitant conquérir un trône qui lui est promis par la naissance, mais que les hommes autour d'elle ne prennent pas au sérieux. On se laisse facilement emporter par cette "biographie" d'Hatshepsout, bien que énormément romancée.


Et c'est sur ce romancé que j'ai coincé, d'où la note basse, car il m'a été très difficile de faire totalement abstraction des erreurs historiques concernant cette reine, d'autant plus qu'un des architectes de son règne a été le sujet de mon mémoire... Si certaines erreurs sont au final plutôt anecdotiques (notamment concernant Senmout), j'ai principalement tiqué sur l'exécrable Séthi (mais d'où sort ce nom ????) qui devient le pharaon Thoutmosis II alors que son père est toujours vivant (au passage ce brave Thoutmosis, qui prend le trône seulement à la mort de son paternel, est plutôt considéré par certains spécialistes comme un pharaon relativement effacé, mais c'est de suite moins porteur pour l'interaction avec son épouse...) , mais surtout sur Chepsout (argh !!!) qui non seulement devient subitement plus jeune que son demi-frère et mari (ah ?) et qui surtout est considérée par son père comme juste bonne à marier quand elle a été en réalité associée a priori très tôt au pouvoir royal par Thoutmosis Ier lui-même....
Je sais bien que c'est un manga, pas une biographie officielle, et que donc romancer la vie de cette reine est normal pour rendre le récit plus intéressant et vivant, mais certaines erreurs historiques font quand même un peu mal aux yeux quand on connaît la période.


Cependant, ça reste un manga plutôt bien fait dont le grand intérêt, plutôt qu'une certaine rigueur historique bien qu'annoncée en résumé, est de mettre enfin en avant cette reine méconnue du grand public et pourtant si intéressante. Je pense que je lirais quand même la suite par curiosité... en essayant de ne pas trop m'attarder sur les détails historiques.