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3,8

sur 972 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est une histoire d'hommes, virile, pudique, tendre, drôle souvent, tragique parfois...

Le drame est mâtiné d'ironie, violence drapée de cocasserie.
On apprend ainsi que le taillage de pipe au volant sur route enneigée est une pratique risquée, et que ressembler à un ours peut être fatal.
... Cet ours justement, que l'on retrouve (et que l'on attend !) ça et là au détour d'une page, dans chaque roman d'Irving.

Que dire de plus ?
Rien. Car Irving se raconte difficilement.
C'est une planète à part et moi je m'y sens bien.

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j'ai laissé mariner ce dernier roman de john irving durant deux mois.J'avais un peu peur d'etre déçue(j'én étais resté à "je te retrouverai" et je n'avais pas été charmée) mais ce laps de temps écoulé,je me suis emparée de"dernière nuit à twisted river".Les personnages sont haut en couleurs et en verve;L'histoire du" cuistot" est loufoque, je n'en attendais pas moins de sieur irving.Avec ce roman j'ai voyagé aux états unis , au canada;Malgré quelques longueurs mi_roman ,le souffle narratif de l'auteur est bien présent.Le personnage ketchum ,mi-homme mi-ours est génial ;L'ange à temps partiel, "tombe du ciel", est extra .A consommer sans modération , avec délectation.;Chapeau bas pour sieur irving!!!
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Un livre comme je n'en avais pas lu depuis LE MON DE SELON GARP ;;;;;;;;
prenant, des personnages attachants, on ne peut le lâcher une fois commencé (562 pages en 3 jours), John Irving s'est dépassé, il nous emporte avec lui à Twisted River, à Boston, à Iowa, au Canada ...... Je me suis prise à envoir envie" de connaître Ketchum le bûcheron personnage central après Danny et son père, et ses jurons :
"Immaculée constipation" - "Bon dieu de bouse de bison" ......... et son regard incisif sur les évènements ......
Pour ceux qui aiment John Irving, à lire absolument.
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Je viens de découvrir John Irving avec ce roman et j'ai adoré !
C'est l'histoire d'une vie, de plusieurs vies entremêlées, de fuite en avant, de vengeance.

J'ai adoré la mise dans l'ambiance immédiate du monde des bûcherons, de leur mode de vie dans les campements au milieu des bois.
Cet univers d'un autre temps, dont je ne connais absolument rien a été de l'évasion totale pour moi.

À part ça, j'adore les histoires comme ça, étalées dans le temps, qui nous racontent la vie d'une famille... mais par ailleurs ça met en exergue la brièveté de l'existence, qui dure le temps d'un feu de paille lorsqu'on la regarde dans son entièreté.

Histoire de plusieurs vies intimement liées, ces grands espaces qui me fascinent depuis l'enfance, ce "souffle americain" qui me fait rêver, tout était réuni pour me plaire !
J'ai parfois l'impression qu'on ne vient pas de la même planète, les américains et nous, tellement tout est différent.

Et c'est la première fois que je lis dans un roman une digression qui fait 39 pages !.. ou alors peut-être que John Irving est fâché avec l'immobilisme et qu'il aime faire le grand écart continuel entre passé et présent.

Les personnages sont haut en couleurs, extrêmement attachants et pour certains complètement délirants, tel Ketchum le bûcheron.

Cette histoire belle et douloureuse, souvent drôle, est une histoire d'amours, de toutes les formes d'amour ; paternel, filial, celui avec un grand A et ces étranges sentiments qui restent quand on l'a perdu, mais aussi cette amitié inextinguible, plus forte que tout et qui prend tant de place, qui génère une loyauté sans faille !

Une belle histoire d'hommes, où les femmes bien qu'essentielles ne sont que des étoiles filantes.

J'ai tellement aimé que bien évidemment maintenant j'ai envie de découvrir les autres romans de John Irving
Lien : http://mechantdobby.over-blo..
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Je peux être un peu biaisé: John Irving est l'un de mes auteurs favoris et sûrement mon auteur favori du côté des américains. Je peux reconnaître que tous ces livres ne sont pas excellents. Pour moi, la moitié est excellente et l'autre bonne!
J'aime son univers. Il utilise des situations familières qu'il modifie d'une petite touche d'étrangeté. Ces personnages sont toujours hors norme mais d'un autre côté ordinaire. Les femmes ne sont pas toutes belles et gentilles mais parfois costaudes comme c'est le cas dans Twisted river et capable d'aimer, d'être aimés et trouvés belles. le regard qu'il pose sur le quotidien semble être fait d'un autre angle que la majorité. Des situations, à la limites de l'acceptable, le deviennent sous sa plume sans que cela choque.

De prime abord "Dernière nuit à Twisted river" m'a semblé un roman dans un univers trop masculin à mon goût: bûcherons peu scolarisés, vie à la dure, chasse, grosses femmes plus servantes que mères ou amoureuses... puis peu à peu s'est détaché de cet univers un petit cuisinier et son fils. Par un concours de circonstances absurdes ils sont déracinés de Twisted river et une galère de plus de 40 ans commence où leur passé les suit de près et façonne, mine de rien, leur futur.

On a l'impression de lire un livre à travers un livre et d'assister à la construction même du roman que l'on lit parce que le jeune garçon devient très tôt un auteur à succès.

Il faut lire le livre pour les péripéties, les tournures étranges de la vie et la psychologie complexe mais compréhensible des principaux personnages. Un petit bémol pour la final un peu prévisible malgré ce qu'en laisse croire le résumé du livre. Néanmoins, "Dernière nuit à Twisted river" fait partie, pour moi, des excellents John Irving!
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Dernière Nuit à Twisted River ne met pas mal à l'aise, il est jubilatoire et profond. Les thèmes abordés sont si riches que je ne vais pas les énumérer mais l'amour filial semble dominer le tout. Et quand on sait que ce roman est dédié à son fils, son héros, on sent que le désir de protéger ceux qu'on aime peut parfois envahir une vie. John Irving dit qu'il aime mettre en scène ce qu'il redoute, comme pour se protéger du destin. Il met ici en scène le pire pour lui sans doute mais toujours avec le côté loufoque qu'on aime chez lui. Parfois, on se dit "non, il ne va pas oser" et bien sûr, il ose!
Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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Un très beau livre, complètement fou par son ambition, où l'on suit sur plus de 50 ans la vie d'un chef cuisinier , de son fils écrivain et de leur vieux pote bûcheron qui passent leur vie à fuir leur passé après une funeste nuit. Des scènes mémorables, un amour erudit de la gastronomie, la puissance de l'histoire et des non-dits qui se répètent génération après génération et même une mise en abîme du travail d'écrivain, bref, c'est plus que brillant.
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irving, pour moi c est souvent la pochette surprise, soit totalement ravi ou alors tres decu....... la j ai adore, au poele si j osais me permettre......( pour ceux qui ont lu!!!!!)
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Irving est un auteur d'obsession. Les femmes (souvent plus âgées), l'initiation sexuelle, l'adultère et le sexe en général. Les amputations, les relations familiales (frères/soeurs, père/fils, mère/fils...) les deuils, les ours, les nains, la lutte et l'Autriche. Et j'en oublie. Cette fois-ci, on n'a eu droit ni aux nains ni à l'Autriche, mais tout le reste était bien là, quoique avec plus de retenue qu'à l'accoutumée.

On pourrait croire qu'à prendre ainsi toujours les mêmes ingrédients, il écrit sans cesse le même roman. Ce serait se tromper lourdement, car en littérature comme en cuisine, on peut obtenir cent résultats différents en partant d'une même base. La singularité et l'originalité nait dans le détail : une épice ou un personnage, une cuisson ou un lieu.

Comme souvent, Irving déracine ses personnages à plusieurs reprises au cours du récit : géographiquement mais aussi psychologiquement. Il les arrache aux lieux et aux gens qu'ils aiment, il leur donne ce qu'ils méritent mais aussi ce qu'ils ne méritent pas.

Dernière nuit à Twisted River, c'est l'histoire d'un fils lui même devenu père, qui craint pour son père et pour son fils. Il tâche d'écrire sa vie entre les lignes que gravent son père poursuivi par un policier abruti et son fils qui marche sur le tranchant d'un rasoir.

Au delà des rapports entre les pères et les fils, la question semble être de savoir si on peut vivre et être heureux quand on s'inquiète de la perte de ceux qu'on aime ? Et peut-on survivre et encore être heureux quand il n'y a plus de raison de s'inquiéter puisque tout a été emporté ?

Alors il y a les anges : le premier est un bûcheron-draveur qui s'impute la première faute à l'origine de tout puis endosse toutes les suivantes, bouc-émissaire auto-désigné. le second est une femme qui tombe du ciel, nue comme un chérubin, mais à peine moins costaude que le draveur.

Le récit avance puis revient en arrière sous forme de flashback plus ou moins erroné, avec son lot de mensonges et de vérités qui arrangent ou dérangent. Ce n'est pas toujours limpide, comme l'histoire se tricote et se détricote pour former un nouveau tout.

La vie et la mort, qu'on attend, qu'on espère ou qu'on redoute selon les cas, jouent leur partition, et la boucle est bouclée. Mais y aura-t-il assez d'anges pour tout le monde ?

Irving écrit aussi en filigrane son histoire des Etats-Unis, pas toujours très glorieuse, et celle de son peuple, sans plus de concessions.

Un roman qui peut séduite aussi bien ceux qui aime Irving que les autres. La seule vraie difficulté dans la lecture aura été pour moi de retenir mes larmes...mais pourquoi faudrait-il les retenir ?
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Les derniers Irving m'avaient un peu déçus. Pour celui-ci, même si le thème de départ ne m'attirait pas, je me suis laissée happer dès les premières pages lues dans une librairie.
La magie de l'auteur était là.
Et elle joue aussi sur la longueur.
Les rebondissements peuvent paraître fastidieux, répétitifs, tirés par les cheveux, mais le ressort est là façon d'écrire, et d'expliquer sa méthode.
Comme le mode d'emploi se dévoile jusqu'à la fin j'ai été sous le charme jusqu'à la fin.
Au point de reprendre le monde selon Garp pour me remémorer le plaisir que j'avais eu à le lire à sa sortie.....
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