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3,99

sur 1802 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est avec ce livre que je découvre John Irving. L'histoire est difficile à résumer, les évènements sont étranges et cette famille est vraiment particulière. Je l'ai ressenti comme une suite de drames, racontés avec de l'humour noir et sans pathos. Moi qui ai la larme facile, ce ne fut pas le cas, et pourtant, la famille Berry subit beaucoup. le style est vraiment plaisant. Malgré tout, j'ai trouvé qu'il y avait pas mal de longueurs.
Ce roman m'a donné envie de découvrir un peu plus de cet auteur.
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Un des premiers Irving lus (un des premiers écrits aussi), et comme avec Garp il a su me captiver, me faire rire, sourire, penser, rêver. J'avais alors découvert l'un des grands du roman américain, qui m'a accompagné de très nombreuses années. Un livre plein de fantaisie et de gaité, je le recommande pour découvrir cet auteur magnifique.
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Ma deuxième lecture d'un livre de John Irving me confirme l'excellente impression de l'auteur, tout en ajoutant une nouvelle dimension à ce que je découvre de son style. Car ici, en plus de nombreux thèmes communs de l'auteur, on retrouve la patte de son humour qui est largement plus prononcé que dans le monde selon Garp (ouvrage pourtant déjà bien humoristique également). L'hôtel New Hampshire est un livre qui arrive à être formidablement drôle, au point que j'ai du interrompre plusieurs fois ma lecture pour éclater de rire, notamment autour de ce merveilleux chien Sorrow. Mais le livre sait aussi être grave, voir violent (et je dois dire que j'ai trouvé presque insoutenable la description qui est faite dans le chapitre 4, autour de cette incapacité d'agir pendant un acte aussi grave). L'auteur explore plusieurs thèmes importants, qui transparaissent brutalement au milieu de cette fantasy déjanté et de cette famille atypique. Cette irruption de la réalité crue, sordide et froide est d'autant plus contrastée avec ce qui se passe autour, et j'ai adoré la façon dont nous est régulièrement rappelé que tout ceci n'est pas que drôle.

Niveau thématique, nous avons l'embarras du choix, et John Irving se permet de revenir sur des thématiques qu'il avait déjà développé dans le monde selon Garp, notamment autour de la condition de la femme. J'aime beaucoup la façon très douce dont il peut parler de ces thématiques, notamment de la violence faite aux femmes. C'est en nuance, mais extrèmement bien représenté. Et je ne parlerais même pas de l'inventivité dans les personnages tout en les faisant d'un réalisme saisissant.
Le livre n'est cependant pas exempt de quelques petits défauts, et notamment pour moi la fin un peu trop rapide, avec quelques petites choses qui passent rapidement à la trappe (la dernière mort du livre est à peine balayé quelques pages avant qu'on ne finisse, sans qu'il n'y ait le temps de le digérer réellement). D'autre part j'ai senti que l'auteur tentait un peu trop de rendre des moments dramatiques, oubliant un peu le ton léger et humoristique de l'ambiance générale. Comme s'il s'était senti obligé de rajouter un petit drame régulièrement pour ne pas tomber dans une facilité d'humour. Pour autant, le ton général du livre est plus proche du drame que de l'humour, et ces petites touches paraissent forcées du coup.

Mais pour le reste, j'ai beaucoup apprécié cette lecture qui fait vraiment plonger dans un monde décalée. Entre les ours, les rêves, l'idée de grandir, la violence aux femmes, on navigue dans un monde étrange mais trop réel pour être fantastique. On rit et on pleure au fur et à mesure de la lecture, et j'ai refermé avec une petite pointe au coeur, simplement parce qu'on ne pourrait découvrir la suite de cette famille atypique mais ô combien adorable. John Irving maitrise son sujet et son écriture, la découverte m'a régalé.
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Je l'ai lu il y a longtemps mais ce dont je me souviens c'est qu'il faut toujours faire attention aux fenêtres ouvertes... J'en garde le souvenir d'un livre rempli de surprises et de personnages attachants.
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Lu il y a bien longtemps quand un livre épais m'effrayait. Je l'ai terminé et j'en garde un très bon souvenir (mais quand c'est une excellente amie qui vous offre le roman alors que vous êtes coincé sur un lit d'hôpital, votre jugement est-il fiable ? ;-) )
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John irving nous livre ici le meilleur de son talent. Humour, humanité et suspens on ne décroche pas une minute... Aussi loufoque qu'il puisse paraître, avec ses aventures rocambolesques et ses personnes de soap, le roman décrit avec humour et profondeur comment chacun peut s'en sortir avec ses pulsions et ses névroses, et au final se réaliser au milieu des autres.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Comme le souligne si bien la quatrième de couverture, l'Hôtel New Hampshire raconte les mille et une péripéties de la famille Berry au travers de leur rêve de tenir un hôtel digne de ce nom. Ce désir vient en fait du père, Win, un homme dont les pieds rarement ancrés au sol. Rêveur, celui-ci ne se rend pas toujours compte que ses hôtels ne marchent pas comme ils le devraient ! Heureusement, Win a une femme qui le supporte tout en demeurant objective !
Les deux parents ne sont pourtant pas les personnages principaux de ce roman étrange et hilarant ! Non, ce sont les enfants qui mènent le bal et qui apportent toute sa couleur à l'histoire.
On a tout d'abord Frank, l'aîné, solitaire et un peu bizarre, homosexuel et passionné de taxidermie;
Franny, belle jeune fille qui n'a pas la langue dans sa poche et qui s'attire toutes sortes d'ennuis;
John, le narrateur, qui semble être le personnage le plus NORMAL de cette histoire en dépit de ses désirs incestueux pour sa soeur et de sa passion exagérée pour la course et l'haltérophilie;
Lilly, dont on ne tardera pas à découvrir le nanisme et qui consacre toute son énergie à «grandir» (à vous de découvrir ce qu'elle entend par grandir) ;
Et finalement Egg, le cadet, que l'on a appelé ainsi parce que lorsque Frank a demandé à sa mère comment elle appellerait le petit, elle a répondu qu'elle ne savait pas encore, et qu'il n'était encore qu'un oeuf ! Egg, le benjamin sourd d'oreille, qui ne cesse de dire «quoi ? » à la moindre occasion !
L'Hôtel New Hampshire déborde aussi de personnages secondaires plus farfelus les uns que les autres :
Earl, l'ours semi-apprivoisé ainsi appelé à cause de son grondement;
Sorrow, le labrador aux pets odorants qui sera empaillé, qui causera la mort d'Iowa Bob, et qui flottera indéfinitivement sur les eaux de l'océan Atlantique;
Iowa Bob ou Coach Bob, l'entraîneur de l'équipe de football de Dairy et grand-père des enfants, qui inculquera sa passion pour l'exercice à son petit-fils John et qui ne manquera pas une occasion de se mettre un p'tit verre dans l'nez;
Ronda Day, la femme de chambre du premier Hôtel New Hampshire qui n'hésitera pas à initier John aux plaisirs sexuels malgré la différence d'âge;
Les extravagantes et nombreuses putains du deuxième Hôtel New Hampshire;
Les nombreux extrémistes tous plus sautés (au sens figuré comme au sens propre) les uns que les autres, aussi hébergés par le deuxième Hôtel New Hampshire;
Susie, l'ourse intelligente du deuxième Hôtel New Hampshire;
Freud, le juif éleveur d'animaux et mécanicien aveugle;
...
Et de nombreux autres ! À vous de les découvrir !

Si je n'ai pas fait de véritable résumé du roman, c'est parce que cela est tout simplement impossible ! L'Hôtel New Hampshire n'est pas une histoire, mais une succession de péripéties et d'anecdotes toutes plus loufoques les unes que les autres !
J'ai adoré découvrir ce roman de John Irving, le premier que je lis. C'est totalement déjanté, drôle, étrange, absurde et en même temps, si réaliste ! Oui, oui ! J'ai bien dit réaliste !
J'ai souri, voire éclaté de rire, à de nombreuses reprises durant ma lecture l'Hôtel New Hampshire. J'ai parfois été exaspérée par l'emploi abusif du verbe hurler, même si c'est aussi cette boulimie de hurlements qui m'a tant fait rire.
Si parfois je grinchais des dents (par exemple, à la mention de l'amour incestueux entre Franny et John), la plupart du temps je bouillais d'impatience de découvrir le prochain événement que John Irving aurait inventé pour ses personnages. Quelle imagination dérangée ! Mais quel plaisir de lecture !
Il ne fait aucun doute que je vais renouveller l'expérience Irving bientôt !

Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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ce que j'aime les histoires de famille dysfonctionnelle.
avec l'hôtel du new hampshire nous sommes gâtés ...
un très bon roman
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Comme dirait ce cher Georges : My favorite ! je le place avant le monde selon garp et l'oeuvre de Dieu la part du diable. Je me souviens de l'éblouissement de la découverte incroyable, de mon désir d'en parler à tout le monde.
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C'est le premier livre de Irving que je lis et celui-ci m'a beaucoup plu même si certains passages m'ont semblé longs.
L'Hôtel New Hampshire retrace l'histoire d'une famille américaine un peu loufoque ou en tout cas très pittoresque. Une famille nombreuse où chacun a ses particularités, ses doutes, ses failles, ses petites manies. Une famille unie, très unie et très attachante. de la rencontre des parents jusqu'à l'âge adulte des enfants, cette épopée traverse plusieurs époques, plusieurs continents avec toujours ce point commun de nous narrer les moments de vie des personnages. Des moment de vie qui sont parfois atypiques. Des moments joyeux, des moments tristes... La vie quoi... Si ce n'est que dans la vie de la famille Berry, il y a des ours, un certain Freud (pas celui que vous croyez, quoique...), la guerre, des attentats, la mort, un amour entre frère et soeurs... Et toutes ces choses qui font que leur histoire est une formidable épopée.
Ce que j'ai particulièrement aimé dans ce livre c'est justement la construction des personnages. L'auteur parvient à les faire vivre, au delà de son récit. le lecteur s'attache à eux, indéniablement.
Il est question de rêve dans ce livre, le rêve d'une famille, le rêve d'un père un peu dans la lune, question d'amour aussi, l'amour entre ces frères et soeurs qui quoiqu'il arrive restent soudés.
Une fresque passionante malgré quelques digressions qui alourdissent parfois le récit.
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