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3,29

sur 303 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai lu cette nouvelle pour passer le temps dans le train en me rendant au pique-nique de Bruxelles...

La légende de Sleepy Hollow (1820) n'a pas grand chose à voir avec le film de Tim Burton (1999) que j'ai revu il n'y a pas très longtemps sur Netflix.

J'ai préféré de loin l'Ichabod Crane de Burton (personnellement je trouve Johnny Depp excellent dans ce rôle) mais je dois reconnaître que si on arrive à se détacher du film pour s'immerger dans l'histoire... il y a moyen de passer un bon moment de lecture.

Ichabold Crane est ici professeur, le portrait qui est fait de lui permet de se faire une bonne idée du personnage. Ichabold aurait voulu obtenir la main de Katrina van Tassel mais c'était sans compter son rival Brom van Brunt et le mystérieux cavalier sans tête...

Une nouvelle que je relirai à l'occasion.


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Je fais partie de cette génération de cinéphiles ayant été durablement marquée par les films de Tim Burton, et, en ce qui me concerne, tout particulièrement par "Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête", adaptation du "Val Dormant" de Washington Irving.

Il faut bien avouer - et rendre hommage - à la belle créativité du réalisateur car le long-métrage est au final assez éloigné de l'oeuvre originale.

Ichabod Crane est instituteur dans la bourgade de Greensburgh, au lit-dieu le Val Dormant. Attiré par Katrina van Tassel, fille du fermier-notable le plus prospère du coin, c'est un personnage comique qui prête à la moquerie. Bourré de paradoxes, cet individu au nom révélateur ("crane" signifie grue en anglais) est maigre comme un clou, possède des membres disproportionnés et seulement un habit. Famélique, il est pourtant doté d'un appétit d'ogre qui le fait carrément fantasmé sur toute pensée relative à la nourriture. Bien que pauvre sire, son statut d'instituteur le place en position dominante vis-à-vis de ses élèves et il cherche à les impressionner, notamment par des récits de magie dont il est féru. Et ça tombe bien puisque le Val Dormant est réputé pour sa légende du cavalier sans tête, spectre maléfique qui hante et terrorise les lieux...

"Sleepy Hollow" est une longue nouvelle qui présente l'extérieur d'un récit fantastique teinté d'épouvante mais qui est surtout une sorte de conte de veillée où il est question de singer les comportements ambitieux et gourmands et de chapitrer l'envie, la convoitise, le mensonge et la bêtise. C'est très bien écrit, le propos fait sourire et on peut y déceler une morale proche de celle d'une fable. Donc, si vous connaissez l'adaptation de Tim Burton, vous serez sans doute déçu(e) de ne pas retrouver dans le récit son atmosphère oppressante, tout comme la relation sentimentale entre Ichabod et Katrina.


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Quelle jolie surprise que ce Sleepy Hollow, si loin de ce que j'en imaginais! une fable champêtre délicieuse, une gouleyante farce villageoise, une évocation chantante de la campagne de la baie de l'Hudson où, en cette fin de 18ème siècle courait encore par les champs et les ruisseaux des djinns, quelques elfes et sorciers et un mystérieux cavalier sans tête.
A le lire, on est comme à la veillée à se régaler en écoutant la "voix" de Washington Irving conter de sa plume gentiment ironique les malheurs de l'instituteur Ichabod Crane, et l'on rit de sa propre frayeur à l'évocation de sa rencontre avec le fameux cavalier et sa percutante tête.
J'en retiens une grande fraîcheur de ton évoquant Dickens, l'évocation d'une Amérique bucolique et pas encore affranchie d ses racines européennes, et le plaisir d'un conte mâtiné de fantastique.
Délicieux, je vous dis!
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Je me suis régalé !

Non pour l'histoire, parce qu'on est très loin du film éponyme de T. Burton, "librement adapté", qui a un fond d'enquête plutôt sympa. Donc ici le fond est vraiment super léger, voire presque absent, ce qui est un peu décevant, je le conçois.

Mais je me suis régalé du style. C'est énormissime dans les descriptions, et la traduction de M. Jaworski est excellente ! Quand j'ai envie de tout citer, c'est que ça plane vraiment haut, et c'était le cas ici.
Après l'intrigue casse pas trois pattes à un canard et le fond de blague qui tourne mal à cause d'une rivalité amoureuse, associé à des légendes fantastiques, pas du tout exploité, c'est qui est dommage.

Mais bref, c'était court mais bon ! Aurais-je supporté cela sur 500 pages, non, sans doute pas, mais sur les 75 de la petite édition Folio classique à 2 euros, c'était juste le pied !
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Une nouvelle du début du XIXe siècle, dans un style très moderne quoique bavard, avec un humour au second degré. Beaucoup de digressions font parfois perdre le fil assez ténu de l'intrigue.
Les descriptions de personnages sont très drôles, celles des lieux (vallon verdoyant près de l'Hudson) réussies, pour habiller de dérision cette histoire fantastique.
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Un instituteur itinérant s'installe dans un village pour y remplir son office. C'est un endroit paisible et les habitants du coin, enclins à la rêverie, entretiennent un folklore étendu. Parmi les légendes et rumeurs qui circulent, il y a celle d'un terrifiant cavalier sans tête... Une histoire bien connue et mainte fois adaptée, notamment en film par Tim Burton, mais aussi par Disney en 1949 dans la seconde moitié du film d'animation ''Le crapaud et le maître d'école'' (consultez youtube).

Lu sous le titre ''La légende du val dormant'' dans le recueil ''Trois récits fantastiques américains'' dans une traduction de Alain Geoffroy. Lien vers mon avis sur le recueil :
Lien : http://www.babelio.com/livre..
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Un conte écrit il y a presque 200 ans, l'inquiétant Cavalier sans tête a été repris plusieurs fois dans des oeuvres filmographiques de notre époque.
Un texte qui malgré les générations a perduré et reste un classique dans les contes d'horreurs.
Un récit agréable, la nature décrit avec tendresse, et une fin des plus mystérieuses.
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Tout le monde a entendu parler de cette fameuse légende du cavalier sans tête, figure horrifique de l'ère Victorienne. Personnage issu de cette courte nouvelle, qui décevra peut-être certains souhaitant découvrir le cavalier plus profondément. En effet, au final, il est assez secondaire dans l'histoire et arrive assez tardivement. Les lecteurs qui souhaitent véritablement voir un récit autour de ce personnage, avec un récit plus fourni, devraient plutôt se tourner vers le film de Tim Burton.

Personnellement, cela ne m'a pas tant dérangée. J'ai bien aimé l'écriture humoristique d'Irving, qui était plaisante à lire. Il écrit des personnages assez cocasses et originaux, instiguant une atmosphère propre à l'oeuvre. J'ai également aimé la fin du récit, bien que la fin soit au final assez ouverte. Elle nous laisse deux ouvertures, deux possibilités de réponses : une surnaturelle et une plus terre à terre. Ainsi, chacun peut interpréter sa propre conclusion !
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Ichabod Crane est un professeur itinérant dans le comté de Westchester de l'Etat de New York. Souhaitant se marier avec la fille d'un riche fermier du « val dormant » (Sleepy Hollow) à Greensburgh, il doit faire face à un rival irascible qui profite de la superstition du jeune homme pour s'en débarrasser. En l'occurrence Ichabod Crane finit par disparaître, tous les indices donnant à penser qu'il a été la victime du cavalier sans tête, le fantôme d'un cavalier hessois décapité par un boulet de canon pendant la guerre d'indépendance des Etats-Unis.

Sur un ton léger et ironique, à la limite de la parodie, Washington IRVING propose une nouvelle très éloignée de l'adaptation cinématographique bien connue de Tim Burton (1999). Bien plus qu'une histoire horrifique il propose une peinture sociologique d'une bourgade rurale américaine au tournant des XVIII et XIXème siècles. C'est agréable à la lire, très descriptif et souvent drôle.
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Ce conte fantastique est un classique court et idéal à découvrir en cette saison ! L'ambiance de la campagne américaine vers 1780 est bien présente. L'auteur nous parle des paysages, des animaux et de la nourriture. La légende du cavalier sans tête arrive un peu tard mais j'ai tout de même beaucoup aimé cette lecture. A lire avec un bon plaid douillet 🍁☕️
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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