John raconte l'histoire de ce drôle de meilleur ami, Owen, un petit bonhomme aussi étrange qu'étonnant, qu'il a eu dans sa vie. Leur rencontre, leur quotidien, leurs folies, joies et drames : leur amitié. Ce meilleur ami, malgré qu'il soit le responsable d'un drame majeur dans sa vie, il le vénère presque comme un Dieu.
Il faut adhérer à la plume de
John Irving, et réussir à se fondre dans l'univers décalé et absurde qu'il nous propose. Autant la lecture de «
le monde selon Garp » était passionnante, autant pour celle-ci, il a fallu s'accrocher et enchaîner plusieurs obstacles qui m'ont freinée. La religion d'abord, très présente dans le livre, à la fois écrite sous forme de narration, puis sous forme de dialogue, c'était vraiment laborieux à lire et finalement indigeste…
Il est vrai qu'il faut s'accrocher puisque la seconde partie est plus intéressante, on rentre vraiment dans le coeur de l'histoire, mais… les longueurs sont épuisantes à lire, et l'ennui m'a tout de même accompagné tout le long.
Cependant, la façon dont il donne vie à ses personnages est incroyable, notamment Owen, qu'on arrive à imaginer parfaitement, et à qui on s'attache indubitablement. le reste du livre, l'intensité de certaines scènes, la profondeur des personnages, les messages que fait passer l'auteur, étaient intéressants, appellent à une certaine réflexion et le dénouement, qu'on veut réellement connaître et qui fait surpasser l'ennui éprouvé, est émouvant.
C'est un récit étrange, complexe, qu'on ne peut catégoriser nul part, et qui laisse certainement la liberté d'une interprétation différente pour chacun.